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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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fonderie de cuivre Lefrançois père et fils, puis Fonderie de Romilly ; puis filature de coton Jean-Baptiste Pinel, puis Pierre-Etienne Dutuit et Romain Revert, puis Pierre-Etienne Dutuit ; puis corderie Constantin Gresland ; puis usine textile (usine d'effilogache) Colbeck, puis Alfred et Emile Colbeck s.n.c. ; puis usine de construction mécanique Edmond Tifine, puis établissements Tifine
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Maromme
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aire d'étude
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Seine-Maritime
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adresse
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la sente aux Loups
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hydrographie
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le Cailly
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destinations successives
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usine textile ; usine de construction mécanique
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dénomination
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fonderie ; filature ; corderie ; usine de construction mécanique
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; hangar industriel ; bâtiment d'eau ; logement patronal
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éléments remarquables
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atelier de fabrication ; machine énergétique (étudiée dans la base Palissy) ; machine de production (étudiée dans la base Palissy)
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époque de construction
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4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1789 ; 1852 ; 1877 ; 1932 ; 1944 ; 1948
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Cette fonderie de cuivre, construite sur le site d'un moulin à papier désaffecté, est fondée en 1789 par Lefrançois père et fils, commerçants de métaux. En 1791, l'établissement est autorisé à fournir des flaons à la monnaie de Rouen. En 1793, les évènements contraignent l'usine à se spécialiser dans la fabrication de canons à partir du métal provenant des cloches du département : 1 200 pièces produites de tous calibres avec affûts et caissons. La fonderie de Maromme devenue propriété des Fonderies de Romilly est alors, après l'usine de Romilly-sur-Andelle (27) , la plus importante du pays. En 1804, en vertu de l'arrêté du 8 nivose an 13, Jean-Baptiste Pinel, commerçant à Rouen demeurant 58 rue aux Ours, obtient l'autorisation de convertir ce "moulin à laminer les cuivres" en filature de coton. Il entend pour cela placer des roues à augets et introduire quelques changements dans la distribution des coursiers, vannages et déversoirs. Les travaux sont autorisés par décret impérial du 30 thermidor an 13. En 1821, l'usine est reprise par Pierre-Etienne Dutuit et Romain Revert. Rapidement, Dutuit resté seul propriétaire, met en location la filature. A sa mort en 1852, l'usine est reconvertie en corderie de mèches à bougies par Constantin Gresland : une machine à vapeur est installée en supplément des deux roues hydrauliques existantes. En 1876, la corderie est rachetée 125 000 F par Jane Whitworth, épouse d'Edwin Colbeck : la vente comprend l'atelier, les roues hydrauliques et vannages, les transmissions, la maison d'habitation et les jardins à l'exclusion de la machine à vapeur et de ses accessoires. En 1877, l'établissement, exploité par la famille Colbeck, est transformé en usine d'effilochage de laine et de coton. L'entreprise, devenue s.n.c. Alfred et Emile Colbeck en 1921, a fonctionné jusqu'en 1932. En 1932, les bâtiments sont rachetés par Edmond Tifine et reconvertis en usine de construction mécanique. Les dommages causés par les bombardements de 1944 contraignent les nouveaux propriétaires à réduire de deux niveaux l'atelier de fabrication et à détruire les deux ailes construites en retour. En 1948, l'une des deux roues hydrauliques est remplacée par une turbine. De 1985 à 1990, la roue subsistante est restaurée dans le cadre d'un projet d'action éducative avec le L.E.P. de Maromme. Les établissements Tifine toujours en activité possèdent un parc de machines intéressant datant pour certaines du début siècle. Vers 1883-84, l'établissement compte 7 machines et emploie 40 à 50 personnes. En 1793, la fonderie Lefrançois occupe jusqu'à 200 ouvriers.En 1891, l'usine occupe 30 personnes.
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description
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L'atelier de fabrication à charpente en bois apparente est construit en brique avec revêtement de pierre et calcaire en soubassement sur deux étages carrés et un étage de comble, élévation nord recouverte d'un essentage d'ardoise. Le bureau est construit en brique avec revêtement en pierre, sur un étage carré. Le logement patronal en brique avec parement de pierre calcaire possède un toit à longs pans à croupe. Les deux hangars industriels sont à charpente métallique apparente.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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2 étages carrés ; étage de comble
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gros-oeuvre
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brique ; calcaire ; essentage d'ardoise
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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couvrement
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charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
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typologie
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baie rectangulaire
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état
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restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel (agglomération de Rouen) ; inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Emmanuelle Le Roy-Real
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référence
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IA76000570
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© Inventaire général
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enquête
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1974
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date versement
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2002/12/03
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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