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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine métallurgique, puis usine de ferblanterie, puis moulin à blé, puis minoterie du Pont-Saint-Ours, actuellement maison
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localisation
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Bourgogne ; Nièvre ; Coulanges-lès-Nevers
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aire d'étude
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Nièvre
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lieu-dit
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Le Pont-Saint-Ours
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hydrographie
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Nièvre (la)
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destinations successives
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maison
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dénomination
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usine métallurgique ; usine de ferblanterie ; moulin à blé ; minoterie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; logement d'ouvriers ; logement patronal ; bief de dérivation ; conciergerie
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éléments remarquables
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machine énergétique
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époque de construction
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18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
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année
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1752
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auteur(s)
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Regard Jean-Louis (auteur commanditaire) ; Métairie Auguste (auteur commanditaire) ; Sabatier Jean-Joseph (auteur commanditaire) ; Balandreau François (auteur commanditaire) ; Dufaud Georges (maître d'oeuvre)
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personnalité(s)
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Manuel J.A. (personnage célèbre) ; Desveaux J. (personnage célèbre)
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historique
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Cette forge existe, semble t-il, depuis 1649. Elle fabrique du fer par la méthode nivernaise. En 1690, elle travaille pour les besoins de la Marine, sous la direction des sieurs de la Prévostières et de Chartre. Elle est transformée le 1er février 1752 en fabrique de fer-blanc dans le cadre d'un privilège de 20 ans attribué à Jean-Louis Regard, pour la fabrication d'au moins 200 barils de fer blanc/an. Ce dernier fait appel à des ouvriers allemands pour leur savoir-faire. La production envisagée est de 1500 caisses de 300 feuilles de fer blanc pour l'année 1755. On ouvre des magasins de vente à Nevers, Paris et en Flandre. L'usine occupe une trentaine d'ouvriers. Le désengagement de certains investisseurs, l'éviction de Regard, la forte concurrence étrangère provoquent la dégradation de l'entreprise. Elle ne peut plus assurer les productions demandées. Elle sombre vers 1773.En 1786, elle est achetée par la Manufacture Royale d'Amboise représentée par François Balandreau. En 1793, l'usine est réquisitionnée par la Nation pour fabriquer des faux, des piques, des armes blanches et des lames pour canons de fusils. Elle est acquise par l'un de ses administrateurs Jean-Joseph Sabatier en 1801 mais le site est dévasté par une crue un an plus tard. Entre 1805 et 1809, Sabatier réalise des essais sous la direction de Georges Dufaud pour la fabrication du fer au charbon de terre. Ils engagent la construction de 4 fours à réverbères. Mais on ne croit pas à leur nouveau procédé (Monge, Berthollet et Vandermonde sont opposés à l'affinage de la fonte sans contact avec le charbon). Les essais entraînent la faillite de l'entreprise. En 1815, A. Fouque rachète l'usine en même temps que deux forges voisines. Il emploie 110 ouvriers dont beaucoup sont étrangers (anglais, belges, allemands). Au moment de sa faillite en 1832, un syndic est créé pour gérer les biens. Il est composé de notables comme le député J.A. Manuel et le maire de Nevers J. Desveaux. Auguste Métairie, alors maître de forges de Précy, dans le Cher, en devient le directeur puis en 1846, son propriétaire. Les usines emploient 250 ouvriers. A partir de 1852, le chemin de fer permet aux forges de Lorraine d'exporter leurs produits à bas prix. C'est le début du déclin. En 1864, l'usine est reprise par R. Antelme et Cie pour la fabrication de produits chimiques à base de soude jusqu'en 1888. Le site est alors transformé en moulin à blé au moment de son acquisition par la famille Barreau qui possède toujours la propriété. La minoterie s'est arrêtée en 1988 et les bâtiments sont reconvertis en logement. . Présence de turbines hydrauliques.
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description
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Le long bâtiment perpendiculaire à la route abritait la minoterie et son magasin. Il possède 3 étages carrés et des murs en moellons enduits de ciment avec chaînes d'angle en pierre de taille. La toiture est à deux pans et croupe en matériau synthétique. Parallèle à la route, se trouve l'ancien logement destiné aux ouvriers. Il est en rez-de-chaussée avec un soubassement et une toiture à deux pans en matériau synthétique. En face se trouve un autre logement d'un étage carré sous toiture à deux pans en matériau synthétique. L'entrée de la propriété est gardée par une conciergerie qui semble l'édifice le plus ancien du lot. Elle possède un étage carré couvert d'une toiture à deux pans à croupes en tuiles plates. Sa façade en pierre de taille est ornée d'une horloge. L'ancien bâtiment de la forge, placé sur une île au milieu de la rivière, est en ruine.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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3 étages carrés ; étage de comble
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gros-oeuvre
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ciment ; calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit
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couverture (type)
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toit à deux pans ; appentis ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile plate ; matériau synthétique en couverture
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état
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désaffecté ; mauvais état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique départementale (patrimoine industriel, patrimoine métallurgique de la Nièvre)
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rédacteur(s)
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Dreyer Francis
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référence
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IA58000613
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© Inventaire général ; © Conseil général de la Nièvre
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enquête
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2003
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date versement
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2005/12/12
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crédits photo
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Dreyer, F. - © Inventaire général, ADAGP ; Conseil Général de la Nièvre
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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