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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Moulin à huile et à blé Boubert et Aclocq, puis Boubert, puis Moulins à papier Coayllet, puis Ducoroy, puis Paul Eustache, puis Théodore Allart, puis Désiré Machin, puis Minoterie Leduc Houzet, puis Houzet Machin, puis Houzet, puis logement
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Pas-de-Calais ; Blendecques
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aire d'étude
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Pas-de-Calais arrondissement de Saint-Omer
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adresse
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54 rue Jean-Baptiste-Lebas
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hydrographie
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Aa (l')
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dénomination
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moulin à huile ; moulin à blé ; moulin à papier ; minoterie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; transformateur (abri) ; logement d'ouvriers ; conciergerie ; magasin industriel ; entrepôt industriel
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époque de construction
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18e siècle ; 2e moitié 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La carte de Cassini, vers 1740, atteste l'existence d'un moulin à huile appartenant à Théodore Boubert. A la fin du 18e siècle deux moulins, dits de Westhove, se faisant face sont recensés. L'un d'eux second, au nom de Aclocq, est un moulin à blé. Les deux édifices sont acquis par Gaspard Théodore Boubert qui les vend à Jean-François Coayllet en 1793. L'un sert à fabriquer du papier, l'autre dit de Westhove fabrique du papier et moud le grain. En 1800 Coayllet vend les deux moulins à Charles Bertin Platiau. En 1803 Jacques François Ducoroy devient propriétaire de la fabrique de papier reconnue comme l'une des premières de la région de Saint-Omer (62). En 1819 Paul Eustache en hérite ; il la revend en 1826 à Jean-Baptiste Ducoroy à qui il la rachète en 1830. Il forme une société pour la fabrication du papier avec A. et E. Leulliez. En 1834 après une faillite l'usine à papier est vendue à Théodore Allart. Puis elle est louée à Machin Lainé. En 1850 le moulin à farine est occupé par la veuve Descamps et le moulin à papier par Prudent Avot et son associé Degand. En 1852, à la mort de Théodore Allart les deux moulins sont vendus à Désiré Machin, l'un est détruit puis reconstruit, d'après le cadastre. En 1867 on y fabrique papier et farine. En 1876 l'usine à papier est en vente. A la fin du 19e siècle la fabrication du papier cesse au profit de la mouture du grain. Les moulins sont rachetés par la famille Houzet (Houzet Machin et Leduc Houzet). En 1916-1917 le moulin Houzet Frères apparaît dans l'inventaire des usines hydrauliques. Puis il a été en partie reconverti en logement. Actuellement les moulins ont été détruits en 2000. En 1850 le moulin à farine est composé de cinq paires de meules. En 1876 l'usine à papier est mue par des moteurs hydrauliques et la vapeur qui va peu à peu supplanter l'eau. En 1887 l'usine fonctionne avec un moteur hydraulique de 25 ch. et trois machines à vapeur de 63 ch.. En 1840 la papeterie occupait 58 personnes.
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description
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Trois ateliers de fabrication se font face. Le plus ancien est à trois étages couvert d'un toit à longs pans brisés et percé de baies cintrées. Le second, accolé au précédent, et rehaussé de deux niveaux récemment, présente trois étages en maçonnerie de brique et béton couvert d'un toit à longs pans en ciment amiante. Enfin leur faisant face le troisième atelier a deux étages dont un étage rehaussé récemment. Logement d'ouvriers et la conciergerie ont un étage de comble couvert d'un toit à longs pans brisés en tuile flamande mécanique ; le magasin industriel et l'entrepôt commercial sont en rez-de-chaussée couvert de croupe en tuile mécanique
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étages
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3 étages carrés
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gros-oeuvre
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brique ; béton
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couverture (type)
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appentis ; croupe ; toit à longs pans ; toit à longs pans brisés
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couverture (matériau)
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tuile flamande mécanique ; tuile flamande ; ciment amiante en couverture
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état
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détruit après inventaire
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Van Bost Nathalie
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référence
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IA62000815
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© Inventaire général
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enquête
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1995
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date versement
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2001/07/11
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date mise à jour
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2012/02/27
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dossier en ligne
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