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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à farine, puis minoterie, dits moulin de la Rongère
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localisation
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Pays de la Loire ; Mayenne ; Saint-Sulpice
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aire d'étude
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Mayenne
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lieu-dit
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le Moulin de la Rongère
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hydrographie
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Mayenne (la)
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dénomination
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moulin à farine ; minoterie
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édifice contenant
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site d'écluse de la Rongère
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4
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parties non étudiées
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maison ; four à pain ; puits ; porcherie ; remise ; étable à chevaux ; étable à vaches ; logement ; fenil
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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siècle détail
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19e siècle
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année
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1877
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le moulin de la Rongère, sur la rive droite de la Mayenne, est attesté en 1460. Il a toujours appartenu au propriétaire du château tout proche. En 1829, il disposait d'une roue hydraulique assurant la rotation d'une paire de meules. Le déplacement du barrage lors de la construction de l'écluse a entraîné sa reconstruction quelques mètres en aval de l'ancien site. Demandée par le marquis de Chavagnac en mars 1876, elle a été effectuée pendant les écourues de 1877. La maison du meunier a été reconstruite en même temps : elle était achevée en 1878. Le bâtiment de dépendance lui est sans doute contemporain. Le moulin a été modernisé en 1907 ; sa roue verticale unique a été remplacée par deux turbines et, d'après le fils du dernier meunier, l'ensemble des machines a été changé : des broyeurs à cylindres, encore en place, ont notamment été installés à la place des meules. La capacité journalière du moulin était évaluée en 1935 et 1936 à 50 quintaux de farine de blé. Le dernier exploitant, Léon Courtois, installé à la Rongère en 1925, produisait en 1957 1183 quintaux de farine de blé de commerce, 1173 quintaux de farine de blé d'échange (à façon) et traitait 298 quintaux de céréales secondaires. Il a cessé son activité en 1961. Le moulin, désaffecté, a conservé son mécanisme et la plupart de ses machines. La maison et la dépendance sont également abandonnés.
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description
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Le moulin, de plan rectangulaire est disposé dans le lit de la rivière, entre l'écluse et le pertuis. Il était accessible par un pont mobile, conservé. Il présente deux étages carrés et un comble à surcroît. Les encadrements des ouvertures sont en briques et calcaire et les chaînes d'angle en briques. Les baies sont disposées en quatre travées sur l'élévation sud-ouest où se trouve l'entrée principale. Une seconde entrée est percée sur la façade nord-ouest dont c'est la seule ouverture, à l'exception du percement, bouché, où passait l'axe de la roue hydraulique. L'entrée et la sortie du coursier unique sont cintrées. Les deux turbines de type Francis (à vérifier) , de 11 et 7 chevaux y prennent place, côte à côte, dans sa partie aval. Elles entraînent par l'intermédiaire de leurs rouets horizontaux un axe situé au ras du sol qui transmettait, par le biais d'un roue à courroie placée contre le mur latéral, la force motrice à un axe établi en hauteur qui permettait le fonctionnement de l'ensemble de la machinerie : les deux broyeurs et les deux convertisseurs à cylindres, situés juste au-dessus, mais aussi les deux paires de meules grâce à une autre longue courroie latérale et un axe horizontal à engrenages, ainsi que les élévateurs à godets. Le blé, stocké au premier étage dans la réserve à blé sale était épierré au rez-de-chaussée, trié dans l'étage de comble, puis, après un passage dans la réserve de blé propre au second étage, était broyé et tamisé plusieurs fois avant d'être réparti en son et farine et d'être ensaché. Les meules assuraient la transformation de l'orge et de l'avoine et l'aplatisseur (au premier étage) la fabrication de l'aplati pour les animaux. La plupart des machines semblent avoir été fabriquées par la société Pichot-Douillard (témoignage du fils du dernier meunier, les plaques portant les marques ayant été arrachées). Les dépendances sont situées de part et d'autre du chemin d'accès. La maison du meunier, en rez-de-chaussée couvert d'un grenier en surcroît accessible par une gerbière, est positionnée perpendiculairement à lui. Elle est précédée d'une cour où se trouve un puits. Elle présente des ouvertures soignées à montants en briques, linteaux en calcaire et appuis en granite. Sur son côté, une deuxième porte donne accès au four à pain qui forme une saillie polygonale à l'arrière, dans l'axe du bâtiment abritant la porcherie. Les corps de bâtiment formant alignement sur le chemin, une dizaine de mètres au sud, servaient pour le premier de remise et pour le second d'étable à chevaux et à vaches, de logement (en appentis à l'arrière) et de fenil (dans le comble). Les encadrements sont en bois et en grosses briques (?).
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étages
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en rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique départementale (rivière Mayenne)
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rédacteur(s)
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Foisneau Nicolas
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référence
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IA53000543
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/03/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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