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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à farine, puis minoterie, dits moulin de la Rongère
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localisation
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Pays de la Loire ; Mayenne ; Villiers-Charlemagne
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aire d'étude
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Mayenne
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lieu-dit
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le Moulin de la Rongère
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hydrographie
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Mayenne (la)
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dénomination
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moulin à farine ; minoterie
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édifice contenant
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site d'écluse de la Rongère
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4
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parties non étudiées
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maison ; four à pain ; étable à vaches ; étable à chevaux ; lavoir ; hangar agricole
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époque de construction
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16e siècle (?) ; 4e quart 19e siècle
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année
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1877
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le moulin de la Rongère, sur la rive gauche de la Mayenne, est attesté en 1473. En 1829, il disposait de deux roues, faisant fonctionner deux paires de meules. Il a été reconstruit en 1877 sur le même emplacement contre la culée du nouveau barrage à écluse. La maison (parcelle D 360) , qui peut remonter au 16e ou à la première moitié du 17e siècle, l'écurie et l'étable (parcelles 273 et 274) ont par contre alors été conservés : ils figurent sur le cadastre ancien. En 1917, la force motrice du moulin, évaluée à 30 chevaux, assurait la production moyenne de 30 quintaux de blé par jour. Il était doté en 1936 de quatre broyeurs à blé à cylindres, de six en 1947 auxquels s'ajoutaient deux paires de meules pour les céréales secondaires. Exploité au 20e siècle par Adrien Chaleil puis à partir de 1947 par Robert Chaleil qui le louaient au propriétaire du château de la Valette, il a cessé son activité en 1964. Le lieu a ensuite été partagé. Le hangar, au nord, a été transformé en résidence secondaire pour le nouveau propriétaire du bâtiment du moulin. Les autres bâtiments agricoles ont conservé leur fonction jusque dans les années 1970 avant d'être transformés en trois habitations. Le lavoir qui se trouvait à l'angle nord du carrefour des chemins n°13 et n°15 (ancienne cour de ferme) a été détruit.
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description
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L'ancien moulin, connu par un plan et une élévation dressés juste avant sa destruction en 1877 présentait une forme de rectangle irrégulier et ne disposait que d'un rez-de-chaussée surmonté d'un comble assez élevé. Il a été remplacé par un bâtiment en maçonnerie de schiste enduite (à l'exception du soubassement, en grès) , de plan carré, plus haut (un étage et un comble à surcroît) , mais de dimensions assez modestes si on le compare aux autres moulins construits sur la Mayenne dans la deuxième moitié du 19e siècle. Chacun de ses côtés n'est ouvert que d'une travée de fenêtres à encadrements de brique et de pierre. Sur les façades sud-ouest et nord-est, la porte est reportée au nord-ouest de l'axe central que dessinent la fenêtre et la lucarne passante. La base des flancs nord-ouest (d'amont) et sud-est (d'aval) est entièrement baignée par l'eau de la rivière, ce qui permet l'alimentation directe de l'unique coursier. La roue verticale en-dessous, conservée, possède huit bras en bois, mais ses aubes ont pour la plupart disparu. Son axe métallique transmet la force motrice à un second axe horizontal qui lui-même est relié à un axe vertical, encadré par les colonnes et le bahut de plan circulaire de la poquerie. Les pignons qui devaient s'engrener sur la grande roue horizontale ont disparu de même que les paires de meules et les broyeurs à cylindres, situés au-dessus, auxquels ils transmettaient leur mouvement rotatif. Les machines qui se trouvaient aux étages ont toutes été supprimées. Les autres dépendances, à l'est du moulin, devaient apparaître, avant la partition entre quatre propriétaires, disposées autour d'une cour : la maison, à l'ouest, en rez-de-chaussée surélevé, rattrape la déclivité du terrain grâce à un étage de soubassement. Son corps principal, perpendiculaire au cours de la rivière, est ancien, comme en témoignent la pente de son toit et deux petites fenêtres sur la façade principale au sud-est et sur le côté sud-ouest. La porte et l'escalier extérieur qui y accède ont été repris au 20e siècle. L'aile en retour au nord-ouest est une adjonction du 18e ou du 19e siècle. L'appentis au nord contenait un four à pain. Le second-oeuvre est en tuffeau, sauf l'encadrement d'une porte tardive percée sur le côté nord-est. La maçonnerie est en grès enduit comme celle des deux bâtiments placés au sud de l'ancienne cour. Défigurés par leur transformation en habitations, ceux-ci servaient, pour l'un situé le long du chemin n°15 d'écurie, et pour l'autre d'étable à vaches et peut-être de porcherie. Une autre dépendance (grange? étable?) , pas antérieure à la deuxième moitié du 19e siècle, au nord-est, est également devenue une maison.
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étages
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étage de soubassement ; en rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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schiste ; grès ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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établissement industriel désaffecté ; remanié
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique départementale (rivière Mayenne)
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rédacteur(s)
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Foisneau Nicolas
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référence
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IA53000544
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/03/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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