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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Moulin à farine, puis minoterie de Dombriant
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localisation
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Bretagne ; Côtes-d'Armor ; Taden
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aire d'étude
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Côtes-d'Armor
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lieu-dit
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Moulin de Dombriant
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hydrographie
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ruisseau d'Argentel ; ruisseau de la Richardais
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dénomination
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moulin à farine ; minoterie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; logement patronal ; bureau d'entreprise ; cour
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époque de construction
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4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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année
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1880 ; 1935 ; 1965
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Un premier moulin à farine, fondé en titre et dépendant alors du château situé à proximité, est d'abord installé sur le site de Dombriant. Par arrêté daté du 18 décembre 1843, la cour d'appel de Rennes fixe les niveaux des ouvrages régulateurs de l'usine et précise que les eaux qui forment sa retenue proviennent non seulement du ruisseau d'Argentel, mais aussi de celui de la Richardais. En 1870, l'édifice appartient à Jacques Cornillet. En 1880, Eugène Briand, propriétaire du site depuis un an, fait construire un second moulin à farine, accolé au premier, ainsi qu'un logement patronal, situé au nord. Les importantes inondations de 1929 sinistrent entièrement l'usine qui ne reprendra son activité qu'à partir de 1934. Vers 1935, la minoterie fait l'objet d'une première campagne d'agrandissement avec l'édification d'un bâtiment en briques creuses reliant les moulins au logis patronal, suivi d'une seconde campagne vers 1965 avec la construction d'un entrepôt. En 1939, la capacité d'écrasement journalier de l'usine est de 80 quintaux. La minoterie de Dombriant, propriété de la famille Briand, est toujours en activité. En 1870, les eaux de l'étang, aujourd'hui disparu, mettent en mouvement une roue hydraulique à augets. Le 14 mai 1882, E. Briand annonce qu'il utilise, en complément de l'énergie hydraulique, une machine à vapeur achetée d'occasion en 1869 à Fidèle Simon, propriétaire du Plessix-Bardoult, à Pléchâtel (35). La chaudière à vapeur horizontale, de forme cylindrique, à deux bouilleurs latéraux, provient du constructeur Farcot, à Paris (75). E. Briand opte pour le moteur à gaz pauvre durant la Première Guerre mondiale. L'enquête menée en 1936 sur les moulins en vue de préparer leur contingentement précise que ce moteur développe 30 ch et que l'usine se compose par ailleurs de quatre broyeurs, quatre convertisseurs, un plansichter, une bluterie centrifuge, une ronde et une hexagonale. Une turbine, bénéficiant une chute d'eau de 6, 80 m, est également attestée. La minoterie est électrifiée après la Seconde Guerre mondiale, vers 1950. En 1939, la minoterie de Dombriant emploie quatre salariés contre deux actuellement.
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description
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La minoterie de Dombriant comprend plusieurs corps de bâtiment accolés et adossés les uns aux autres couverts de toits à longs pans en ardoises. Le bâtiment le plus élevé compte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble. Le logement patronal, ainsi que les deux moulins accolés, sont édifiés en moellons de granite ; le plus ancien se situe à l'est et donne sur la cour, tandis que celui construit en 1880 est placé à l'ouest. Vers 1935, construction, entre les moulins et le logement, d'un corps de bâtiment en briques creuses avec pignon en façade ; son rez-de-chaussée présente une façade entièrement ouverte sur la cour. Vers 1965, un autre corps de bâtiment (entrepôt) , bâti en béton armé recouvert d'enduit, vient partiellement masquer la façade antérieure sur rue du second moulin daté de 1880. Ce dernier conserve l'emplacement de l'ancienne roue hydraulique qui se situait dans un coursier couvert d'un arc en plein cintre. La salle des machines ayant abrité successivement machine à vapeur et moteur à gaz pauvre, est toujours en place ; c'est un petit corps de bâtiment en appentis adossé à l'ancien moulin. La cheminée d'usine en briques a disparu, de même que le bief et l'ancien étang qui sont asséchés.
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étages
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étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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granite ; schiste ; moellon ; brique creuse ; béton ; béton armé ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; appentis
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couverture (matériau)
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ardoise
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typologie
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Moulin intermédiaire, de plan allongé, comptant moins de deux étages carrés, abritant parfois le logement du meunier à son extrémité (type B3).
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA22001353
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© Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2003/12/02
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date mise à jour
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2006/09/16
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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