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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Moulin à farine ; puis minoterie de Monceaux
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localisation
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Picardie ; Oise ; Saint-Omer-en-Chaussée
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aire d'étude
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Oise
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lieu-dit
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Monceaux
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hydrographie
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Petit-Thérain (le)
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destinations successives
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maison
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dénomination
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moulin à farine ; minoterie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; salle des machines ; logement patronal ; entrepôt agricole ; bief de dérivation
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époque de construction
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18e siècle ; 3e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le moulin à farine de Monceaux est attesté au milieu du 18e siècle parmi les biens dépendants de l'abbaye cistercienne de Lannoy, à Roy-Boissy. Il est également représenté au lieudit Le Patis de Monceaux, sur le plan d'intendance de la commune réalisé en 1784. Il est alors la propriété du vicomte d'Hardivilliers, seigneur de Saint-Omer-en-Chaussée. Au cours du 19e siècle, le moulin reste dans la même possession mais il subit une transformation importante. Primitivement, il est implanté perpendiculairement à la rivière, avec le logement de meunier en prolongement. Vers le milieu du 19e siècle, le moulin en rez-de-chaussée est partiellement reconstruit et est transformé en une salle des machines abritant le système de transmission. Le logement abrite la véritable minoterie, dotée de trois étages, dont un sous le comble. Cette modernisation entraîne parallèlement l'accroissement de la force hydraulique. Mais au début du 20e siècle, il semble que l'activité de meunerie soit devenue intermittente, en raison notamment de l'irrégularité du débit de la rivière. La date de cessation d'activité de cette minoterie n'est pas connue précisément, mais il semble qu'elle n'était plus en fonctionnement après la Première Guerre mondiale. Le site est par la suite converti en habitation. Le système hydraulique, réglementé par arrêté préfectoral de 1855, se compose de trois vannes de décharges, d'un déversoir et d'une roue hydraulique verticale par dessous. Celle-ci est élargie en 1865 de 40 cm.
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description
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Le moulin à farine de Monceau est établi sur le Petit-Thérain, isolé entre les communes de Saint-Omer-en-Chaussée, dont il dépend, et celle de Milly-sur-Thérain. Il se situe directement en contrebas du château du vicomte d'Hardivilliers. Le site comprend un atelier de fabrication, transformé en logement, à deux étages carrés et d'un comble à surcroît, construit en brique et couvert d'un toit en ardoise, à longs pans et pignons couverts, et un entrepôt agricole, également en brique et couvert d'un toit à longs pans en tuile mécanique. Sur le pignon nord, orienté vers la rivière, le mur est recouvert d'un essentage d'ardoise. La cage du moulin, également en brique, n'est couverte que d'un simple appentis en ardoise. Elle conserve sur le soubassement du mur nord l'appareil en grès de l'ancien moulin. Débarrassée de ses engrenages et transmissions, elle sert aujourd'hui de garage. La roue hydraulique a été entièrement démontée mais l'emplacement de l'arbre horizontal est encore visible.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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2 étages carrés ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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brique ; essentage d'ardoise ; grès
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété d'une personne privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Fournier Bertrand
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référence
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IA60001615
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© Inventaire général ; © AGIR-Pic
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enquête
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2002
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date versement
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2004/09/21
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date mise à jour
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2011/10/17
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crédits photo
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Lefébure, Thierry - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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