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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Moulins à blé de Sainte-Euphémie
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localisation
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Rhône-Alpes ; Ain ; Sainte-Euphémie
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aire d'étude
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Reyrieux
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hydrographie
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Formans (dérivation du) ; Morbier (le)
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dénomination
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moulin à blé
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collectifs
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4 repérés ; 2 étudiés
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époque de construction
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18e siècle ; 2e quart 19e siècle
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historique
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Cinq moulins à blé sont établis dans la commune de Sainte-Euphémie : le Grand et le Petit moulins, le Moulin Marry, le moulin de La Ferrière et le Moulin Neuf. Quatre seulement ont été repérés, car le Petit Moulin a subi trop de transformations pour donner lieu à une étude. A l'exception du Moulin Neuf construit après 1823, ils sont tous en activité au 18e siècle. Une délibération de novembre 1793, relative à la surveillance des meuniers et aux séquestre de leur bluteaux, donne la liste des meuniers exerçant sur la commune : Léonard Dupont (moulin de La Ferrière) , Antoine Fray (Grand Moulin) , Claude Dupont (Petit Moulin) et Antoine Brosse (Moulin Marry). Un procès-verbal de novembre 1794 précise le nombre de sacs de grains stockés dans chacun des moulins. Un autre procès-verbal, du 21 novembre de la même année, lève les séquestres des bluteaux fins chez les meuniers de la commune des Balmes (nom donnée à Sainte-Euphémie à la Révolution). Le Petit Moulin et le Moulin de La Ferrière sont cités dans divers procès-verbaux de 1857 et 1858 relatifs au règlement d'eau. Les moulins ont cessé leur activité à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. Le Moulin Neuf a été occupé par une usine lapidaire dont l'activité s'est arrêtée en 1914. Le moulin de La Ferrière a été remplacé par une usine électrique dans les années 1930. Aujourd'hui, tous ces moulins ne servent plus que d'habitation (moulin de La Ferrière, Grand moulin et moulin Marry) , le Moulin Neuf est en cours de rénovation.
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description
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Les quatre moulins repérés sont construits en pisé sur solin de moellons calcaires, parfois mélangés de galets (Moulin Neuf). Le premier niveau du Grand Moulin est lui entièrement en moellons calcaires. Le moulin de La Ferrière et le Grand moulin sont respectivement partiellement enduit et crépi. Les plans sont complexes, sauf le Grand moulin qui est de plan rectangulaire. Les couvertures sont des toits à longs pans, avec avant-toit (moulin de La Ferrière, Moulin Neuf) , appentis (idem) et croupe (moulin Marry, moulin de La Ferrière). Le moulin Marry et le moulin de La Ferrière utilisent à la fois les tuiles creuses et les tuiles plates mécaniques. Le Moulin Neuf ne présente que des tuiles creuses tandis que le Grand moulin est entièrement en tuiles plates mécaniques. Le nombre de niveaux varie entre deux (moulin de La Ferrière et moulin Neuf) et trois (moulin Marry et Grand moulin). Le moulin Marry et le moulin Neuf renferment le logis et le moulin dans un seul corps de bâtiment. Le moulin de La Ferrière comprend deux corps de bâtiment parallèles, plus une étable. Tous ces moulins étaient alimentés en eau par des biefs de dérivation du Formans ou par la ruisseau du Morbier. Ils fonctionnaient avec des roues hydrauliques verticales aujourd'hui disparues.
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gros-oeuvre
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pisé ; crépi ; enduit partiel
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile plate mécanique
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Duperray-Millaud Bénédicte
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référence
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IA01000272
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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1989
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date versement
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2010/04/14
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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