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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Moulin à farine, puis minoterie Simon, puis centrale hydroélectrique Briffoteaux
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localisation
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Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Vouziers
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aire d'étude
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Ardennes
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adresse
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65 rue Guelliot Désiré
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hydrographie
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Moulin (canal d'amenée du)
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dénomination
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moulin à farine ; minoterie ; centrale hydroélectrique
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; salle des machines ; bureau d'entreprise ; logement patronal
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éléments remarquables
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machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
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objets mobiliers
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époque de construction
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4e quart 19e siècle ; milieu 20e siècle
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année
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1950
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Ce moulin à farine est alimenté par l'eau d'un canal creusé en 1720. Il appartint successivement aux familles Payer, Palloteau de Reims, puis Simon. Vers 1880 il fut transformé par Jules Simon en une importante minoterie mue par une turbine hydraulique et bénéficiant de l'appoint d'une machine à vapeur. Alors appelé moulin Longueville, il comportait d'immenses magasins qui s'étiraient le long du canal. Sa situation profitait de la proximité de la gare et de la voie ferrée. Le moulin traitait alors 500 quintaux de blé par jour. Il produisit très tôt du courant électrique, d'abord pour son usage propre, puis pour les maisons alentours et la sucrerie voisine ; à la fin du 19e siècle il alimentait en courant une partie de la ville de Vouziers. Suite à un violent incendie le 25 juin 1903 l'activité de meunerie cesse au profit de la seule fourniture d'électricité. Le moulin comporte alors une turbine de 100 ch., deux moteurs à gaz pauvre de 100 et 40 ch., et une batterie d'accumulateurs. Ce matériel est très endommagé pendant la guerre 1914-1918. En 1922, la turbine Fontaine est remplacée par une turbine Francis, et on ajoute trois moteurs Thomson. La puissance de l'usine passe alors à 515 ch. maximum. Elle alimentera seule la ville de Vouziers jusqu'en 1927. Elle fut à nouveau mise hors service par faits de guerre en 1940, puis réparée en 1948-1951. Bien qu'une turbine subsiste toujours, et est associé à un réducteur mécanique et à un générateur électrique, la centrale ne produit plus d'électricité depuis 1993. La minoterie employait 30 personnes en 1880.
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description
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Il ne subsiste que des ruines, en brique, des bâtiments du 19e siècle ; qui doivent correspondre à d'anciens magasins ou ateliers. Le bâtiment accueillant la turbine subsistante est en béton armé et enduit. La maison d'habitation sur rue jouxtant celle d'angle, en pierre de taille et brique, est un autre témoignage des dispositions du 19e siècle ; aujourd'hui indépendante du site, elle devait anciennement accueillir des bureaux ou le logement patronal. Son toit brisé à croupe s'orne de lucarnes.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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brique ; béton ; béton armé ; pierre de taille ; calcaire ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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vestiges ; établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Decrock Bruno
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référence
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IA08000631
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© Région Champagne-Ardenne
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enquête
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2009
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date versement
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2009/12/12
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date mise à jour
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2010/02/02
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dossier en ligne
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service producteur
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Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
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