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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulin à papier et à foulon de Guémain, puis moulin à farine, puis minoterie de Guémain, actuellement hôtel-restaurant
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localisation
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Bretagne ; Ille-et-Vilaine ; Vieux-Vy-sur-Couesnon
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aire d'étude
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Ille-et-Vilaine
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lieu-dit
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Moulin de Guémain
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hydrographie
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le Couesnon
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destinations successives
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hôtel de voyageurs ; restaurant
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dénomination
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moulin à papier ; moulin à foulon ; moulin à farine ; minoterie
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; logement patronal ; bâtiment d'eau ; bassin de retenue ; bief de dérivation ; entrepôt industriel ; transformateur (abri)
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époque de construction
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Temps modernes ; 3e quart 19e siècle
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année
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1857
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Les moulins de Guémain sont mentionnés en 1756, mais leur existence est antérieure. A cette date, le moulin à papier de Guémain fabrique annuellement six cents rames de papier, du grand raisin et du bâtard fin. En 1840, l'usine se compose d'un moulin à papier appartenant à M. Baudry et d'un moulin à foulon, propriété de Julien Barbe. En 1857, afin de satisfaire les nombreuses demandes qui lui sont faites, J. Barbe sollicite l'autorisation d'établir sur le Couesnon un second moulin à foulon actionné par une roue hydraulique et comprenant plusieurs piles. En 1860, le site comprend deux vannages de décharge et un déversoir. En 1875, le moulin, appartenant à M. Radigois, fabricant de papier à Vieux-Vy-sur-Couesnon et propriétaire de deux autres moulins à papier, se compose de deux bâtiments dont l'un est pourvu de deux paires de meules servant à la mouture des céréales et le second composé d'un broyeur à chiffons pour la fabrication du papier. Le régime hydraulique est réglementé par arrêté préfectoral du 28 septembre 1875. En 1885, le procès verbal de récolement précise que le moulin principal, qui était pourvu de deux paires de meules, n'existe plus, seul le broyeur à chiffon étant en activité. En 1932, la minoterie, alimentée par une simple chute d'eau, écrase quotidiennement 45 q de blé, puis 100 q en 1934 grâce à l'adjonction d'un moteur diesel. En 1995, elle cesse de fonctionner. Aujourd'hui, les bâtiments abritent un hôtel-restaurant. En 1860, le moulin à papier Barbe possède une roue hydraulique verticale qui mesure 3, 20 m de diamètre, tandis que le moulin à grain Barbier fonctionne grâce à deux roues hydrauliques verticales mesurant chacune 4, 60 m de diamètre. En 1934, mention d'un moteur gasoil à huile lourde de type RTO, d'une capacité de 35 ch, utilisé comme force complémentaire. En 1936, la minoterie comprend une roue hydraulique Sagebien qui actionne deux paires de meules, deux broyeurs à cylindre, deux convertisseurs, un plansichter et quatre bluteries hexagonales. En 1948, installation d'une turbine hydraulique de type Teisset-Rose-Brault, développant une puissance de 25 ch avec une vitesse de rotation de 80 tours/mn. La roue hydraulique à aubes, toujours en place, mesure 5, 20 m de diamètre sur 1 m de large et développe 10 ch avec 1, 80 m de hauteur de chute.
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description
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La minoterie est implantée au-delà d'un petit pont en maçonnerie à une arche en plein cintre qui chevauche le Couesnon et permet d'accéder à la cour de l'usine. De l'autre côté de la chaussée, se répartissent les logements et autres dépendances. La minoterie construite en granite, à l'origine composée de deux moulins, a conservé les deux corps de bâtiment formant un plan en L. Le corps principal, l'atelier de fabrication, compte un étage carré et un étage de comble à surcroît couvert d'un toit à croupe en ardoise percé de trois lucarnes passantes. Un petit bâtiment d'eau, de construction plus récente en béton armé, abritant la turbine hydraulique, relie la minoterie au second moulin situé en retour d'équerre. Ce dernier a un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage de comble à surcroît. Sa façade latérale, qui longe le Couesnon, est flanquée du coursier et de la roue hydraulique à aubes planes toujours en place. De l'autre côté de la rivière s'organisent le logis patronal composé de deux corps de bâtiment au même droit, l'un à un étage carré couvert d'un toit en pavillon, le second à un étage de comble à surcroît couvert d'un toit à longs pans en ardoise, ainsi qu'un entrepôt industriel en essentage de tôle. Les différents ouvrages régulateurs du régime hydraulique sont toujours en place : le déversoir et le vannage de décharge situés en amont et les vannes motrices.
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plan
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plan régulier en L
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étages
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1 étage carré ; comble à surcroît
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gros-oeuvre
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granite ; moellon ; essentage de tôle ; béton ; béton armé
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon ; croupe ; appentis
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couverture (matériau)
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ardoise
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typologie
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moulin intermédiaire de plan allongé comptant moins de deux étages carrés (type B2)
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel ; inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina ; Dalibard Sabrina
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référence
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IA35000541
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2001/05/11
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date mise à jour
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2015/08/26
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bretagne - Service chargé de l'inventaire Hôtel de Blossac - 6, rue du Chapitre 35044 Rennes Cedex - 02.99.29.67.67
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