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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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immeuble à logements, puis parfumerie Bérenger Jeune, puis Albert et Bermon, puis Brasserie Musso, puis magasin de commerce, actuellement médiathèque
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes ; Grasse
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aire d'étude
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Alpes-Maritimes
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lieu-dit
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Centre ancien
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adresse
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45 rue Droite
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destinations successives
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bibliothèque
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dénomination
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immeuble à logements ; parfumerie ; brasserie ; magasin de commerce
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; cour
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époque de construction
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Temps modernes (?)
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siècle détail
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3e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Auguste Bérenger (commanditaire)
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historique
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Auguste Bérenger fonde sa propre parfumerie dans les années 1860. Il la nomme Bérenger Jeune pour la distinguer de la parfumerie Bérenger Fils qui appartient à son frère, auquel il était associé jusque-là. La nouvelle société se fixe de façon durable dans un local, en 1869. En effet, Auguste Bérenger achète cette année-là aux enchères publiques un immeuble de trois étages situé sur l'une des principales artères du centre historique de Grasse. La parfumerie est installée à la place d'un ancien commerce de parapluies, dans les parties basses du bâtiment, c'est à dire le rez-de-chaussée, les caves, et la cour où se trouvent un lavoir, une fontaine et une écurie. Auguste Bérenger prend sa retraite en 1876. Il cède sa place à Linus Albert (son associé depuis 1874) à qui il loue l'usine. Ce dernier décède en 1893. Suivant l'inventaire dressé au moment de sa succession, la fabrique comprend un bureau, un distilloir de six alambics, deux salles consacrées à la fabrication des pommades, un entrepôt aux piles, une salle des filtres, une salle des coulis et une lingerie. Ce document témoigne donc de l'implantation d'un véritable établissement industriel dans un lieu qui au premier abord ne semble pas s'y prêter. Une nouvelle direction prend la suite. Il s'agit de la veuve de Linus Albert associée à François Bermon, voyageur de commerce de l'entreprise. Ils forment entre eux une société en nom collectif qu'ils nomment Bérenger Jeune, Albert et Bermon successeurs. De nouveaux modes de productions contraignent vraisemblablement la société à trouver un nouveau site plus adapté. Les deux associés achètent en 1906 une propriété agricole à l'ouest du centre ville et font bâtir une nouvelle usine (IA06001585) , qui remplace officiellement le siège historique de Bérenger Jeune en 1911. L'immeuble qui perd tous liens avec la parfumerie est vendu en 1920. Il est transformé un temps en brasserie (Brasserie Musso) puis en magasin de meubles et enfin depuis 1996, et après d'importants travaux de rénovation, en Médiathèque Municipale.
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description
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L'ancienne usine Bérenger Jeune est un ensemble de structures juxtaposées qui forment intérieurement un local unique de trois niveaux différents. Un escalier intérieur relie entre eux ces différents paliers de construction. De bas en haut, le site occupe les parties basses d'un immeuble (rez-de-chaussée et cave) , la totalité de la cour qui se trouve à l'arrière de ce bâtiment et enfin deux salles dépendantes d'un immeuble situé au fond de cette cour. L'accès principal au site s'effectue par un passage privatif qui longe latéralement l'établissement. Les locaux construits dans la cour forment le corps principal de l'ancienne parfumerie. Il s'agit d'un bâtiment rectangulaire de deux niveaux, bordant la ruelle privée, avec toit à longs pans et couverture en tuiles mécaniques. Un autre local a été construit contre le rez-de-chaussée ouvert de ce premier bâtiment. Il s'agit d'une salle presque carrée d'un seul volume. Elle s'étend sur la plus grande partie de la cour. Une verrière et deux jours ont été ménagés dans la couverture en terrasse. Trois piliers métalliques (fonte ?) ont été conservés plus comme un témoignage du passé du site que semble-t-il pour leur réelle utilité dans le maintien de la structure. Une dernière salle moins importante occupe le reste de la cour. Il s'agit d'une pièce voûtée, dont la couverture sert de terrasse aux habitations qui la dominent. Le vestige conservé d'un mécanisme d'entraînement qui pourrait s'apparenter à celui dépendant d'une batteuse à concrètes servant dans l'industrie des parfums est scellé dans un des murs de cette salle. Cet élément est à nouveau une évocation du passé industriel de ce site.
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étages
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2 étages carrés ; sous-sol ; 2 vaisseaux
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gros-oeuvre
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enduit ; crépi ; moellon
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couverture (type)
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verrière ; terrasse ; toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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couvrement
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charpente en bois apparente
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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patrimoine industriel ; parfumeries de Grasse
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rédacteur(s)
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Benalloul Gabriel
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référence
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IA06001587
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur ; © Musée International de la Parfumerie, Grasse
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enquête
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2007
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date versement
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2011/02/10
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crédits photo
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Sabatier, Alain - © Archives communales, Grasse ; © Musée International de la Parfumerie, Grasse
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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