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Réponse n° 13

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site tissage de coton Saillet, puis usine de pièces détachées en matière plastique Maglum, actuellement Johnson Controls Conflans
localisation Franche-Comté ; Haute-Saône ; Conflans-sur-Lanterne
aire d'étude Haute-Saône
adresse 8 rue de l'Industrie
dénomination tissage ; usine de pièces détachées en matière plastique
parties non étudiées atelier de fabrication ; logement patronal ; magasin industriel ; bureau d'entreprise ; logement d'ouvriers
époque de construction 1er quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Le tissage de coton est édifié au début du 20e siècle, vers 1904-1907, par l'industriel vosgien Pierre Sailley, associé aux sieurs Dutang, Savigney et Botton, originaires de Villefranche-sur-Saône (69). Mise en jeu par une machine à vapeur, l'usine produit des "doublures pour teintures et blanchiments" et du tissu écru. Malgré le retrait de Pierre Sailley en 1914, l'affaire prend pour nom Tissage Saillet Fils et Cie (1918) , puis Société Anonyme du tissage de Conflans-sur-Lanterne (1931) , cette dernière possèdant des établissements à Faverney (70) et Saint-Maurice (88). Deux logements ouvriers collectifs sont édifiés au nord de l'usine. A sa fermeture en 1962, le tissage, dénommé George, est cédé à la Société Mécanique de Conflans, sous-traitant de l'équipementier automobile Maglum, qui travaille la matière plastique en injection. L'établissement industriel produit alors des pare-soleils pour Peugeot, Renault et des entreprises allemandes et anglaises. Elle fabrique également des pièces pour articles ménagers. Le site est repris en 1981 par le groupe allemand Happich, qui poursuit le même type de fabrication (pare-soleils, cendriers et poignées pour l'industrie automobile). La cheminée de la chaudière, construite par l'entreprise belfortaine Rietsch, a été détruite en 1991. L'usine a été agrandie et modifiée (bureaux) dans les deux dernières décennies du 20e siècle. Devenue Happich Mécanique dans les années 1980, l'usine est passée dans le groupe de l'équipementier automobile américain Johnson Controls.
Le tissage met en jeu 400 métiers au début du 20e siècle. Deux générateurs à vapeur, dont un de marque Scheidecker et Kohl (Lure, 70) , ont été autorisés en 1931.
Le tissage emploie 135 ouvriers en 1910, 110 en 1917, et 128 en 1931. L'effectif monte à 230 personnes en 1980 et 283 en 1991.
description Construit en rez-de-chaussée, l'atelier de fabrication est en moellon de grès enduit, couvert de sheds en tuile mécanique. Les extensions sont en charpente métallique, essentage et couverture en tôle ou ciment amiante. Les bureaux, construits le long de la rue, ont un étage carré. Les logements ouvriers, à deux entrées indépendantes, sont en moellon de calcaire enduit, à un étage carré, couverts de toits à longs pans.
étages 1 étage carré
gros-oeuvre grès ; moellon ; enduit ; essentage de tôle ; béton ; parpaing de béton
couverture (type) toit à longs pans ; shed
couverture (matériau) tuile mécanique ; fer en couverture ; ciment amiante en couverture ; verre en couverture
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Favereaux Raphaël
référence IA70000187
  © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
enquête 2006
date versement 2010/03/11
date mise à jour 2011/07/26
crédits photo Céréza, André - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP, 2008 ; SCAN 25 © IGN - 2008, Licence n°2008CISE29-68.
 
dossier en ligne
service producteur Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine
4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
 
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Requête ((usine de pièces détachées en matière plastique) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0