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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Les édifices fortifiés, dits poypes, du canton de Reyrieux
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localisation
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Rhône-Alpes ; Ain
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aire d'étude
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Reyrieux
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dénomination
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édifice fortifié
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parties non étudiées
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motte ; fossé ; basse-cour
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jardin
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bosquet
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collectifs
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6 repérés ; 3 étudiés
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époque de construction
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Milieu du Moyen Age ; 14e siècle
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historique
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Vers la fin du XIe siècle, l'affirmation des pouvoirs locaux se traduit en Dombes, comme dans toute la France féodale, par l'édification de fortifications de terre, mottes artificielles couronnées d'un château fort ou d'une simple tour, souvent entourées d'une basse-cour et protégées par un système défensif de fossés et de talus. Certaines sont associées à une paroisse antérieure ou à un prieuré, ainsi qu'à un petit habitat. Il ne reste rien des ouvrages d'origine en bois, et les 1ères mentions de "poypes", nom local de la motte, apparaissent aux XIIe et XIIIe siècles. Beaucoup de poypes de Dombes ont perduré jusqu'au XIXe siècle, à l'état de vestiges que décrivent les érudits locaux. Les tours sont généralement de plan octogonal ou polygonal et construites en brique, parfois en matériaux mélangés (galets, pisé, pierre). Au début du XXe siècle encore, une quinzaine de mottes castrales étaient recensées dans le canton de Reyrieux. Le souvenir de certaines reste dans la toponymie, comme les lieux-dits "A la Poype" à Parcieux (cad. section B) , "le Châtel" à Reyrieux (cad. section AL) et à Tramoyes (cad. section A13) ; d'autres sites ont été réutilisés pour y asseoir soit un château (Montribloud à Saint-André-de-Corcy) , soit une ferme (poypes de Limandas à Rancé, d'Arcieux à Saint-Jean-de-Thurigneux) , voire un village (quartier dit "le vieux Marseille" sur la poype de Corcy, à Saint-André, édifices publics et lotissement sur les poypes de la Salle et de Monsion à Mionnay). Deux poypes de Saint-André-de-Corcy ont complètement disparu : celle de Breignant, déjà en ruines au XVIIe siècle, et celle de Raclet, détruite vers 1970. L'état actuel de la carte archéologique répertorie douze poypes, dont deux éminences (le Boujard à Sainte-Euphémie et la Torine à Misérieux) sujettes à incertitude, mais occulte la poype du Châtel à Tramoyes, qui présente pourtant des vestiges. Six poypes ont été repérées : celles de Bernoud à Civrieux, de Limandas à Rancé, du Châtel à Reyrieux, de la Roussière à Saint-André-de-Corcy, de Ligneux à Saint-Jean-de-Thurigneux et du Châtel à Tramoyes ; les trois dernières sont étudiées. Dans le "Bois Seigneur" à Civrieux, la poype de Bernoud, dont la chapelle "capella de Berno" est mentionnée en 994, est édifiée par la famille seigneuriale du même nom qui, en 1242 et 1261, la cède avec ses droits à l'Eglise de Lyon ; celle-ci en fait une châtellenie au début du XIVe siècle et, vers 1375, reconstruit le château fort, attaqué et ruiné à plusieurs reprises. En 1393, Bernoud est assiégée et tombe dans les mains de la Maison de Savoie ; la poype renforce encore ses fortifications en 1426. Elle conserve d'importants vestiges. A Rancé, la poype de Limandas est associée une paroisse ; son église Notre-Dame (détruite au début du XIXe siècle) , élevée sur la poype, existait déjà en 1097. Le fief est cité aux XIe et XIIe siècles, mais on ne sait rien de l'édifice fortifié, sinon que des murs de fondation médiévaux (?) subsistent dans la cour de la ferme voisine. La poype du Châtel à Reyrieux a été aménagée sur un éperon ; le château, attesté en 1301 et qui serait en ruines en 1320, est certainement antérieur d'un ou deux siècles à ces dates, la famille de Reyrieux apparaissant à la fin du XIe siècle.
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description
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Les mottes repérées forment des promontoires de terre boisés, de forme tronconique et de hauteur plus ou moins importante (de 2 à 11 m environ) , émergeant au milieu d'un champ (Ligneux, à Saint-Jean, la Roussière à Saint-André, le Châtel à Tramoyes, étudiées) , d'un ancien étang, ou, de façon moins évidente, un monticule arrondi, telle la poype de Limandas à Rancé, ou enfin des éminences de terrain naturelles et en partie aménagées artificiellement, comme le sites de Bernoud à Civrieux et du Châtel à Reyrieux. Les mottes les mieux conservées sont de plan circulaire (Ligneux, la Roussière, le Châtel à Reyrieux) ou ovale (Bernoud, le Châtel à Tramoyes). Certaines de ces mottes ont conservé en totalité le fossé qui l'entourait (Ligneux, Bernoud) , ou partiellement (le Châtel à Reyrieux) ; d'autres fossés, visibles sur le cadastres napoléonien, ont été comblés au XXe siècle (la Roussière). Au sommet du tertre, s'il n'a pas été arasé, on remarque des vestiges de construction, dont il ne reste que les bases, la plupart du temps de plan octogonal (Ligneux, Tramoyes) ou pentagonal (Bernoud). Les matériaux de construction sont la brique (Tramoyes, Ligneux) , parfois mêlée de pierre, ou le galet de rivière mêlé de terre ou de mortier, particulièrement bien conservé dans la base du "donjon" et des bâtiments annexes de la poype de Bernoud (Civrieux). Les archéologues ont également observé des traces de rempart de terre à Ligneux. La plupart des mottes conservent aussi le tracé de leur basse-cour, nettement visible sur les vues aériennes ; juxtaposée en contrebas à un côté du tertre, la basse-cour est une plate-forme légèrement surélevée et aplanie en forme d'hémicycle à Ligneux et à la Roussière, quadrangulaire à Bernoud, et triangulaire, occupant l'extrémité de l'éperon rocheux, au Châtel de Reyrieux. Les basses-cours étaient elles-mêmes entourées de fossés, aujourd'hui comblés, mais dont subsiste le tracé à Ligneux et à la Roussière, et parfois ceintes d'un rempart de terre (Ligneux).
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gros-oeuvre
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terre ; brique ; pierre ; galet
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typologie
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poypes
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Jourdan Geneviève
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référence
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IA01000263
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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1989
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date versement
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2010/04/14
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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