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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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église paroissiale Saint-Just
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localisation
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Aquitaine ; Lot-et-Garonne ; Hautefage-la-Tour
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aire d'étude
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Penne-d'Agenais
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lieu-dit
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Saint-Just
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dénomination
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église paroissiale
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parties non étudiées
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cimetière
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époque de construction
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12e siècle ; 1ère moitié 16e siècle
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siècle détail
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4e quart 19e siècle
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année
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1883
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'église de Saint-Just est mentionnée à plusieurs reprises dans le Cartulaire d'Agen. De l'édifice roman du 12e siècle sont conservées l'abside et la travée de choeur. La nef qui les prolonge a sans doute été rebâtie à l'époque gothique ; la baie géminée en tiers-point percée au-dessus de la porte sud éclairait une salle haute aujourd'hui disparue. Dans la 1ère moitié du 16e siècle, un second vaisseau est édifié au nord et les deux nefs recoivent un voûtement d'ogives reposant sur un pilier central cruciforme, disparu mais décrit par G. Tholin à la fin du 19e siècle. Quelques travaux sont exécutés au 17e siècle, dont le rétablissement du porche peu après 1668. En 1740, le maçon Louis Lormand effectue pour 1376 livres de travaux de réparation à l'église. En 1883, le clocher est exhaussé d'un niveau afin d'abriter la chambre des cloches. Les voûtes des deux vaisseaux se sont effondrées au 20e siècle. Le presbytère qui s'adossait au vaisseau nord dès le 17e siècle, et auquel on accédait depuis la tribune par une porte aujourd'hui murée, a été détruit à une date indéterminée. A proximité de l'église s'élevait également une maison dite de l'évêque (qualifiée de "château épiscopal" par l'abbé Barrère) , déjà ruinée en 1668 (Mgr Joly en signale les "grandes murailles restantes") et dont il ne subsiste aucune trace.
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description
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Le vaisseau sud ouvre par un arc triomphal sur une travée de choeur courte et étroite, voûtée en plein cintre, prolongée par une abside dont le cul-de-four est souligné d'un cordon chanfreiné. Un second vaisseau de 2 travées s'adosse au nord de la nef principale. Le chevet semi-circulaire est surmonté d'un clocher-tour de même plan et flanqué au nord d'un escalier en vis hors-oeuvre. Le voûtement des deux vaisseaux, détruit, était constitué de croisées d'ogives, dont seuls subsistent les dosserets à bases prismatiques festonnées. Une salle haute surmontait le vaisseau sud. L'édifice, à l'exception du porche en moellon, est bâti en pierre de taille, de tuf pour le vaisseau sud et le chevet, de calcaire pour le vaisseau nord. La couverture en tuiles creuses est à longs pans sur le vaisseau nord avec pignon couvert à l'ouest, en appentis sur le vaisseau sud et sur le porche, en pavillon irrégulier sur le clocher.
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plan
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plan allongé
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étages
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2 vaisseaux
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier en vis avec jour
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gros-oeuvre
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pierre de taille ; moyen appareil ; calcaire ; tuf ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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cul-de-four
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décor
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sculpture
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représentation
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serpent
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Serpent sculpté sur l'intrados de l'arc triomphal, au sud.
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propriété
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propriété de la commune
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protection MH
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1996/09/27 : inscrit MH
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Maisonnave Jean Philippe
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référence
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IA47002878
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/09/07
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date mise à jour
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2012/10/04
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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autre dossier
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dossier de protection
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