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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Église Saint-Paul, puis prieuré Saint-Hippolyte, puis église paroissiale Saint-Hippolyte
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localisation
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Rhône-Alpes ; Savoie ; Aix-les-Bains
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aire d'étude
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Aix-les-Bains
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lieu-dit
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Saint Pol-Biollay
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adresse
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rue du Puits-d'Enfer
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dénomination
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église ; prieuré ; église paroissiale
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parties non étudiées
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cimetière
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époque de construction
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limite 11e siècle 12e siècle ; 2e moitié 14e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Cette église remonte au moins au début du XIIe siècle ; elle est déjà citée sous le vocable de Saint-Paul dans le troisième cartulaire de saint Hugues, évêque de Grenoble de 1182 à 1132. Par la suite, elle fut érigée en prieuré, sous le vocable de Saint-Hippolyte, desservi par six chanoines bénédictins, sous la dépendance de l'abbaye Saint-Just de Suze. Le prieuré fut l'objet d'un échange, le 13 novembre 1307, entre l'abbaye Saint-Just et le comte Edouard de Savoie. En 1340, lors de sa visite pastorale, l'évêque Jean de Chissé constata que le prieuré était en ruine ; l'église fut alors interdite au culte. Au XVe siècle, l'église Saint-Hippolyte d'Aix est mentionnée sous le patronage du seigneur d'Aix, et désignée comme paroissiale. Le grand pouillé du diocèse de Grenoble y mentionne, en 1497, deux chapelles de fondation récente : la chapelle Saint-Blaise, construite par Philippe de Mouxy, et la Chapelle du Saint-Sépulcre, fondée par le curé du lieu. L'église fut unie à la mense de la collégiale d'Aix en 1513, lors de l'érection de celle-ci. En 1728, suite à la visite pastorale de Mgr Caulet, la paroisse de Saint-Hippolyte fut annexée à celle d'Aix, le village de Lafin relevant désormais de la paroisse de Saint-Sigismond. Néanmoins, les habitants, attachés à leur église du faubourg, entamèrent un procès contre le chapitre de la collégiale d'Aix, avec l'aide du conseil de ville, devant le Sénat de Savoie, afin de maintenir le culte à Saint-Hippolyte. Ils obtinrent gain de cause jusqu'à ce qu'en 1768, l'église Saint-Hippolyte étant en ruines par défaut d'entretien, une transaction intervint entre le chapitre et le Conseil pour que le culte soit désormais pratiqué uniquement à la collégiale. L'église et son cimetière voisin, désaffectés, furent vendus par le chapitre ; en 1782, ils appartenaient à Théodore Piquet et l'église était transformée en maison d'habitation.
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description
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La représentation que donne le Theatrum Sabaudiae montre une église orientée de petite dimension, à nef unique ; le choeur, plus bas que la nef, à chevet plat, est surmonté d'un clocher de plan carré.
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étages
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1 vaisseau
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gros-oeuvre
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pierre
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile plate
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Jazé-Charvolin Marie-Reine ; Lagrange Joël
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référence
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IA73001560
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ville d'Aix-les-Bains
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enquête
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2007
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date versement
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2012/01/27
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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