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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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chapelle puis église paroissiale Notre-Dame
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Lot ; Carennac
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aire d'étude
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Lot
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dénomination
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chapelle ; église paroissiale
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parties non étudiées
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cimetière
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époque de construction
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14e siècle (?) ; 18e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Située hors de l'enclos abbatial, la chapelle pourrait avoir été édifiée à l'emplacement de l'ancien cimetière. Le chour et une grande partie de la nef correspondraient à la construction autorisée par l'acte daté 1349 dans lequel il es rapporté que «du temps du doyen Pierre Foucaud», les frères Textoris, Guy et Raymond, le premier étant laïque, le second étant archidiacre de Serrat dans le diocèse de Palencia en Espagne, obtinrent l'autorisation de construire dans leur ville natale, sur une place jouxtant le cimetière paroissial, une chapelle avec trois autels et deux cloches, pour la gloire de Dieu et l'honneur de la Vierge et des saints. Après un arrêt du chantier, les parties occidentales de la nef pourraient n'avoir été achevées qu'à la fin du 14e siècle. La reprise complète des angles occidentaux interviendrait avant 1784 (date portée sur le portail d'entrée) où de massifs contreforts sont édifiés contre les murs nord et sud de la nef afin de contrebuter les poussées de la voûte en anse de panier nouvellement mise en place. Situé à l'emplacement du portail d'origine dont seul subsiste le fantôme de l'arc, le portail 1784 pourrait réutiliser les éléments d'un portail plus ancien (du 16e ou du 17e siècle ?). La bande de badigeon blanc où figure l'inscription républicaine «liberté, égalité, fraternité» atteste une intervention sur l'édifice postérieure à 1789.
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description
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Vraisemblablement édifiés peu après 1349, le chour quadrangulaire voûté sur croisée d'ogives à profil prismatique et la partie orientale de la nef, à une travée, sont caractérisés par des maçonneries hétérogènes mêlant des blocs et des moellons bruts de calcaire blanc et de calcaire ferrugineux. Seuls les chaînes d'angle et les parois minces correspondant au fond des niches intérieures furent réalisés en pierres de taille de calcaire blanc. La symétrie et la régularité des harpes visibles sur les murs nord et sud de la nef conduisent à penser qu'ils correspondent à des pierres d'attente plutôt qu'à des maçonneries arrachées. La partie occidentale de la nef, dont les maçonneries en moyen appareil sont plus homogènes et plus soignées, appartiendrait à une deuxième phase de chantier. L'utilisation du même type de calcaire ferrugineux laisse penser que les deux phases de chantier se sont succédé rapidement.
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plan
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plan allongé
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étages
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1 vaisseau
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile plate
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couvrement
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voûte d'ogives
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propriété
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propriété de la commune ; propriété privée
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type d'étude
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architecture médiévale du Lot
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rédacteur(s)
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Séraphin Gilles ; Scellès Maurice ; Pêcheur Anne-Marie
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référence
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IA46100800
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© Inventaire général Région Midi-Pyrénées ; © Conseil départemental du Lot
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enquête
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2006
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date versement
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2015/11/03
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date mise à jour
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2015/11/26
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dossier en ligne
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