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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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églises
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localisation
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Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques
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aire d'étude
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Iholdy
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dénomination
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église
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collectifs
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25 repérées ; 15 étudiées
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époque de construction
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12e siècle ; 15e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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historique
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La fondation des églises remonte au Moyen Age. Les plus anciens vestiges observés sont romans, du 12e siècle. On les rencontre à Ostabat (Saint-Nicolas d'Harambeltz) et à Lantabat notamment (Saint-Etienne ; Saint-Nicolas-d'Ascombegui). En dépit des restaurations successives, les édifices d'origine romane conservent un plan allongé très simple et très fréquent. Les premières campagnes de restaurations accompagnées d'agrandissements datent du 15e siècle principalement (Saint-Laurent à Suhescun, églises d'Arhansus, Ibarolle, Juxue, Saint-Cyprien d'Ascombegui à Lantabat, de même que Saint-Pierre de Behaune dans la même commune). Le 16e siècle est relativement absent dans le canton, tandis que les 17e et 18e siècles sont présents dans la presque totalité des édifices religieux. Les remaniements, restaurations et décorations intérieures sont également très nombreux au cours du 19e siècle. Seule l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste à Ostabat est entièrement reconstruite durant le 4e quart du 19e siècle. La majorité des édifices subit des restaurations au cours du 20e siècle.
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description
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La majorité des églises est entourée d'un cimetière ceint d'un muret de hauteur variable. Le plan allongé à vaisseau unique est le plus répandu. Le chevet plat est majoritaire. Il peut être polygonal, dans ce cas il est plus récent, de la fin du Moyen Age. A l'ouest, le clocher-mur pignon à une ou deux baies campanaires est le dispositif le plus fréquent. La tour-clocher est moins répandue, le clocher-porche de même. Un porche en rez-de-chaussée ou bien à deux niveaux peut précéder l'entrée. Le second niveau est généralement occupé par le presbytère ou l'école ou la mairie. A Saint-Nicolas-de-Harambeltz (Lantabat) , il servait à abriter les pélerins allant à Compostelle. La sacristie est soit dans le prolongement du chevet, soit adossée à une élévation latérale. Les murs sont majoritairement recouverts d'enduit. Si l'on observe quelques élévations en moyen appareil de calcaire, le matériau le plus communément rencontré demeure le moellon de calcaire, rectangulaire plat, dit "merla". Quelques portail sont en grès (Suhescun, Behaune à Lantabat). Les toits sont généralement en tuile creuse, l'ardoise est le matériau de couverture des flèches ou s'utilise sous la forme d'essentage. Le pan de bois se concentre sur les chambres des cloches.
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gros-oeuvre
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calcaire ; grès ; pierre de taille ; moellon ; pan de bois ; enduit ; essentage d'ardoise
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; ardoise
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Pécheux Barbara
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référence
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IA64000808
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© Inventaire général ; © Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
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enquête
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2000
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date versement
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2004/05/18
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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