historique
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Les données documentaires et de terrain permettent de restituer 36 édifices publics dévolus au culte catholique, soit 33 églises paroissiales, dont 6 associées à un prieuré-cure et une à une commanderie templière (Massels : Sainte-Quitterie). Un couvent de franciscains a également été établi à Penne durant la 1ère moitié du 13e siècle, et une chapelle de pénitents au 17e siècle. Sur 32 églises paroissiales médiévales, 8 ont totalement disparu, 5 sont en ruines ou subsistent à l'état de vestiges, et 5 ont été totalement reconstruites aux 19e et 20e siècles. Si quelques édifices sont mentionnés dès le 11e siècle (Sainte-Foy et Saint-Martin des Cailles, Massels) , les églises médiévales, dont ne subsiste souvent que le choeur, sont datables du 12e siècle ou du début du 13e siècle. Les métopes perforées du chevet d'Allemans, rattachent cette église à un groupe d'édifices romans ayant cette même caractéristique, entre Quercy et Agenais. Seules l'église d'Hautefage et les chapelles castrales de Puycalvary et Noaillac ont été édifiées a novo au début du 16e siècle, mais de nombreuses nefs ont été reconstruites entre la fin de la guerre de Cent Ans et le milieu du 16e siècle, ou dotées de chapelles funéraires (Penne : Mercadiel ; Massels : Sainte-Quitterie ; Massoulès : Calvignac). La plupart des édifices, endommagés durant les guerres de Religion, sont remis en état durant le 3e quart du 17e siècle (ordonnances de l'évêque Claude Joly). Mise à part quelques mentions de travaux de réparations au 18e siècle (Port-de-Penne) et au début du 19e siècle, les principaux chantiers de restauration ou de reconstruction interviennent durant la 2e moitié du 19e siècle, par les architectes Gustave Bourières (Saint-Sylvestre) , T. Teulère, Léon Vigier, Alban Delsol, Granat et Adolphe Gilles (Trentels). L'ultime chantier concerne la reconstruction de l'église de pélerinage de Peyragude, entreprise par Charles Bouillet en 1897 et achevée par l'architecte Maurice Henonin durant le 2e quart du 20e siècle.
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