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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral de Soleilhas
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-de-Haute-Provence ; Soleilhas
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aire d'étude
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Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
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lieu-dit
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Saint-Jean
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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Milieu du Moyen Age
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historique
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La plus ancienne mention écrite de Soleilhas remonte au premier quart du 13e siècle, mais son nom et son site, qui recouvre peut-être un habitat de l'Age du fer, sont évidemment plus anciens. Le village perché a vécu au moins jusqu'à la fin du Moyen Age. L'enquête sur les droits comtaux de 1278 y atteste la présence d'un château et de fortifications. Le toponyme du lieu perpétue sans doute le souvenir de la première église paroissiale, remplacée ensuite par l'ancienne chapelle Notre-Dame, au pied de la montagne. L'abandon de cet habitat n'est pas mieux connu que ses origines. Le déperchement, achevé avant 1640, a peut-être été progressif, à partir d'un hameau de pied de pente. Les ruines ont servi de carrière de pierre jusqu'au 19e siècle et ont probablement fourni les pierres à bossage remployées dans une chaîne d'angle de l'entrepôt agricole de la Ferraye.
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description
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Epaulement à 1354 m d'altitude sur la crête de la ramification septentrionale du Teillon, dominant au nord le col de Saint-Barnabé, où passe la route de Demandolx à Saint-Auban et les anciens chemins de Castellane à Ubraye et à Verraillon, au sud la vallée de l'Estéron élargie en une cuvette assez spacieuse. Les versants très raides, entrecoupés de petits abrupts et recouverts d'une végétation arbustive dense, entourent une plate-forme aménagée et ceinte, du côté de la pente ascendante, à l'ouest, par un large fossé. Il ne reste rien des deux chemins d'accès, l'un à l'est en direction du village actuel, l'autre au nord vers le col de Saint-Barnabé. Les vestiges couvrent toute la plate-forme et le haut de la pente méridionale, où l'on voit encore une série de terrasses soutenues par des murs en pierre sèche. L'alignement des éboulis marque l'emplacement du mur d'enceinte et d'au moins une porte ouverte à l'ouest, vers le fossé. Sur le sommet, deux fragments de mur restés en place, avec leur parement en moellons équarris et assisés, appartenaient probablement au château. Les maisons du village, adossées à la pente et partiellement creusées dans le rocher, étaient aussi construites en moellons, avec des baies en pierre de taille (claveau d'arc) et couvertes de tuiles creuses (nombreux fragments dans les éboulis).
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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bourg castral de type oppidum
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propriété
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propriété de la commune (?)
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Laurent Alexeï ; Sauze Elisabeth
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référence
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IA04000197
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2004
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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crédits photo
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Sauze, Elisabeth - © Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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