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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral de Miraval
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; La Garde-Freinet
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Notre-Dame-de-Miremer
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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12e siècle
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historique
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Les plus anciennes mentions de "Miravals" sont fournies par la pancarte d'Innocent II donnée en 1143 en faveur du chapitre de Pignans et par les actes de délimitation du territoire de la chartreuse de la Verne, en 1174, 1192, 1218 et 1223. La liste des localités du diocèse de Fréjus en 1232-1244 le mentione sous le nom de "castrum quondam Sancti Clementis" et l'enquête sur les droits comtaux de 1252 parle du "castrum de Miravals" au passé, avant que l'habitat n'émigre vers la Garde-Freinet. La chapelle actuelle perpétue peut-être l'ancienne église paroissiale dédiée à saint Clément. Après sa ruine, le vocable aurait été transféré à la chapelle construite au 15e ou au 16e siècle (?) , dans le terroir rural en contrebas, où les prieurs-curés de la Garde-Freinet conservèrent jusqu'à la Révolution la coutume d'aller prendre possession de leur bénéfice. Le toponyme Miraval s'est conservé dans un quartier éloigné du site castral, près de la limite de Collobrières.
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description
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Piton aplati ; altitude : 397 m ; superficie : 10000 m2. Les vestiges du château devaient se trouver à l'extrémité sud de la terrasse sommitale, point culminant du site ; ils ont été bouleversés ou recouverts par les terrassements faits pour faciliter le déroulement du pèlerinage annuel à la chapelle. A l'extrémité nord, on voit quelques pans d'un mur d'enceinte éboulé qui prend appui au nord sur un affleurement rocheux, lui-même aménagé pour servir de piédestal à une croix : il s'agit probablement de la clôture (moderne ?) du cimetière qui jouxtait la chapelle, cimetière utilisé jusqu'au début du 20e siècle. La chapelle, au centre, est un édifice composite, formé d'une nef, d'un grand chour orienté et d'un ermitage appuyé au sud de la nef ; l'ermitage et le chour rectangulaire sont des constructions modernes (17e et 18e siècles) ; la nef semble en partie médiévale : ses murs latéraux sont animés de chaque côté par 3 arcades aveugles qui retombent sur des impostes en quart-de-rond, formule romane en dépit de l'utilisation de moellons bruts de schiste ; sa voûte en berceau plein-cintre a dû être construite ou reconstruite au 16e siècle, en même temps que la porte (datée par un chronogramme 1576) , à l'ouest, dont l'embrasure a visiblement été rétrécie et qui réutilise des claveaux extradossés taillés dans la même pierre (serpentinite d'un bleu assez clair) que les chaînes d'angle et les impostes de la nef. Sur le haut de la pente sud-est, ruines du village : périmètre entouré par un gros mur d'enceinte en pierre sèche (1 m d'épaisseur, 1, 50 de hauteur moyenne) , doublé par endroits d'un large fossé, qui englobe aussi l'emplacement présumé du château ; à l'intérieur, pans de mur et éboulis masqués par la végétation.
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; pierre sèche
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typologie
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type roque
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état
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vestiges
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001170
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2001
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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