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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral de la Roquette d'Oraison
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Montmeyan
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Grande Roquette (la)
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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13e siècle
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historique
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Le "castrum de Roqueta Auraisoni" apparaît pour la première fois dans la liste des localités du diocèse de Riez dressée en 1232-1244, mais n'est pas mentionné dans l'enquête sur les droits comtaux en 1252. Il appartenait aux seigneurs d'Oraison, qui le conservèrent jusqu'au 16e siècle. L'inventaire de la succession de Baudoin d'Oraison, vicomte de Cadenet, enregistre à la Roquette un château en ruine et une maison "in villa bassa", dans le village, pour y entreposer les produits du domaine et des droits seigneuriaux. Cette maison, composée de deux pièces superposées, cellier au-dessous, cuisine-chambre au-dessus, correspond peut-être au corps de bâtiment semi-rupestre bâti au pied de la tour. Le village, qui comptait 16 feux de queste en 1303-1304 et en 1315-1316, fut abandonné avant 1471 et ne fut jamais réhabité. La seigneurie conserva son autonomie et fut même érigée en marquisat en 1651 en faveur de Jean-Augustin de Foresta. La remise en valeur du territoire, très tardive, fut le fait des fermiers du seigneur et de quelques habitants de Quinson, tous installés dans des bastides dispersées. Il n'y en avait encore qu'une seule en 1698, 2 en 1728, 3 en 1765, 5 en 1788. Quant à l'église Sainte-Thècle, elle payait en 1338 un cens annuel à la commanderie de Bras-Saint-Maurin de l'ordre des Hospitaliers. Déchue de ses droits paroissiaux après la désertion du village, elle survécut jusqu'à la fin du 18e siècle comme chapelle rurale, desservie chaque dimanche durant la saison d'été.
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description
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Aiguille rocheuse ; altitude : 510 m ; superficie : 10000 m2. Sur le sommet de l'aiguille rocheuse, ruines d'une tour carrée, accessible par un étroit passage en escalier taillé dans le substrat, sans doute relayé jadis par une ou plusieurs échelles de meunier jusqu'à la porte ; celle-ci, qui a perdu son encadrement en pierre de taille, s'ouvre sur le côté sud et donne accès direct au rez-de-chaussée ; son embrasure intérieure s'ouvre sous une arcade aveugle en plein-cintre ; entièrement parementée, à l'intérieur comme à l'extérieur, en moellons de calcaire dur de facture soignée, la tour comprend deux étages (rez-de-chaussée et étage carré) recoupés par un mur de refend qui isole, au nord, un petit espace probablement utilisé comme cage d'escalier ; l'angle nord-ouest et la voûte en berceau plein-cintre du rez-de-chaussée sont effondrés ; le berceau de l'étage supérieur servait sans doute d'assise à une terrasse de couverture ; hormis la porte, les ouvertures sont rares et parcimonieuses : une petite fenêtre et une niche au rez-de-chaussée, une autre petite fenêtre à l'étage. Au-dessous de la tour, contre le flanc est du rocher, ruines d'un corps de bâtiment semi-troglodytique, construit dans une vaste cavité et composé de deux étages : au rez-de-chaussée, une salle couverte d'un berceau plein-cintre en moellons bruts liés au mortier, à laquelle on accède par une porte ouverte au nord ; au-dessous, une grande grotte aménagée, fermée à l'ouest par un mur et prolongée vers l'est par une faille profonde qui a peut-être servi de citerne. Tout le côté ouest du site, au pied de la falaise, est isolé par un fossé taillé dans la roche. En contrebas au nord de la tour, sur un replat, vestiges de l'église : seuls restent visibles l'extrémité ouest de la nef et une partie de l'abside avec l'amorce du mur sud de la nef, conservés sur une hauteur de 1, 50 à 2 m ; l'édifice, aux parements en moellons aussi soignés que ceux de la tour, semble avoir comporté une nef unique de trois travées scandées par des pilastres simples (et donc probablement voûtée en berceau) et une abside semi-circulaire voûtée en cul de four. Les vestiges du village, éboulis assez informes noyés dans la broussaille, jonchent les alentours de l'église. Matériel : céramiques modelées à surface lissée ou polie, dont deux bords d'urne à col droit et un bord de coupe carénée, provenant de la grotte.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moyen appareil ; moellon ; pierre sèche
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typologie
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type roque
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001253
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2002
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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