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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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gendarmerie puis immeuble
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thèmatique
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les industries de Morez
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localisation
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Franche-Comté ; Jura ; Morez
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aire d'étude
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Morez
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adresse
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168 rue de la République
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destinations successives
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magasin de commerce
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dénomination
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gendarmerie ; immeuble
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parties non étudiées
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bureau d'entreprise ; logement ; communs ; atelier ; cour ; jardin
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époque de construction
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2e moitié 18e siècle
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siècle détail
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milieu 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Prost Félix-Aimé (propriétaire)
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historique
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Attesté sur le plan cadastral de 1822, le bâtiment est édifié pour la brigade de gendarmerie royale créée à Morez en 1770. L'entrepreneur Félix-Aimé Prost (de Morbier) construit de 1841 à 1843, en face à lui et sur des plans de l'architecte d'arrondissement Claude-Marie Dalloz, une nouvelle gendarmerie (détruite au 20e siècle). Le bâtiment est alors racheté par cet entrepreneur et modifié par lui ou par son successeur (le lunetier Auguste Michaud) entre 1843 et 1855 : transformation en immeuble, extension de deux travées au sud et surélévation d'un deuxième étage. Le corps au nord et l'aile à l'ouest datent peut-être de cette époque. Le site est occupé par l'épicerie et commerce de farines et grains d'André Lamy en 1934, par un cabinet d'architectes en 2000.
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description
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Les bâtiments ont des murs en moellons calcaires enduits, deux étages carrés et un comble à surcroît, des élévations à travées et une toiture métallique. La façade de l'ancienne gendarmerie sur la rue de la République compte sept travées, percées de fenêtres à linteau délardé en arc segmentaire à l'exception de celles du rez-de-chaussée, largement remaniées. La distribution s'y effectue à l'aide d'un escalier tournant en bois, accessible depuis le couloir central. Au premier étage, ce dernier ouvre sur un escalier droit en pierre plaqué contre l'élévation postérieure, desservant la cour et, à l'aide d'une coursière en béton, le premier étage du corps en retour. Ce corps est largement éclairé aux deux étages carrés par des fenêtres lunetières. Il s'appuie contre un troisième corps de bâtiment, fermant la cour à l'ouest, dont le rez-de-chaussée est partiellement voûté en berceau plein-cintre. L'escalier en équerre qui le traverse et donne accès aux jardins en terrasse a été refait en béton (sa première volée se développe à l'extérieur). Ces deux corps secondaires - à usage de communs, ateliers et logements - sont coiffés d'un appentis métallique.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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2 étages carrés ; comble à surcroît
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier de distribution : escalier en équerre
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis ; noue
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couverture (matériau)
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métal en couverture
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couvrement
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voûte en berceau plein-cintre
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typologie
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baies lunetières ; immeuble avec atelier
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Poupard Laurent
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référence
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IA39001242
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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2000
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date versement
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2010/06/23
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date mise à jour
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2014/08/29
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crédits photo
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Sancey, Yves - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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service producteur
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Région Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.63.64.20.00
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