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Réponse n° 144

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Caserne de Vaux
localisation Rhône-Alpes ; Loire ; Montbrison
aire d'étude Montbrison
adresse 2 avenue de la Libération
dénomination caserne
objets mobiliers
époque de construction 2e quart 18e siècle
année 1729
auteur(s) Deville André-Nicolas (ingénieur) ; Grangé Jean-François (entrepreneur de maçonnerie) ; Chazaux Joseph-Ferdinand (entrepreneur de maçonnerie) ; Grangé Pierre (entrepreneur de maçonnerie)
personnalité(s) Masso Pierre de, seigneur de la Ferrière (commanditaire) ; Villeroy, duc de (commanditaire) ; Poulletier Pierre (commanditaire)
historique Pierre de Masso de la Ferrière, commandant pour Sa Majesté dans les provinces de Lyonnais, Forez et Beaujolais et Pierre Poulletier, Intendant de la Ville et de la Généralité de Lyon commanditent la caserne de Vaux suite à la décision du Conseil d'Etat du 27 septembre 1729 ordonnant la construction de deux casernes, l'une à Roanne, l'autre à Montbrison ; à cette date, le duc de Villeroy est lieutenant-général de la Province. Le devis et les plans de l'ancienne caserne de cavalerie de Montbrison sont dressés le 12 novembre 1729 par André-Nicolas Deville, ingénieur du Roi et directeur des ponts et chaussées de la Généralité de Lyon. L'adjudication est attribuée, le 25 novembre 1729, à l'entrepreneur Jean-François Grangé. Situé hors des fortifications d'agglomération et à proximité de la porte de Moingt, la caserne de Vaux est établie sur l'emplacement de cinq maisons en pisé longeant le Grand Chemin, de jardins, prés et terres ensemencées en froment, d'une partie du Parc du Roy et de l'auberge du Chapeau rouge consistant en maison, cour et étableries, pressoir, cour, jardin et autres appartenances. Après les expropriations et les indemnités dues aux propriétaires suivant l'estimation qui en a été faite, les travaux commencent en 1731, sur un sol nivelé. Le 15 décembre 1733, Deville dresse le devis du portail ; l'adjudication est attribuée, le 13 février 1734, à l'entrepreneur et tailleur de pierres Joseph-Ferdinand Chazaux tandis que la sculpture et tous les ornements sont traités dans un marché séparé. Suite au décès de Jean-François Grangé, le 10 juillet 1738, une subrogation de l'adjudication est faite à Pierre Grangé et Jean-Ferdinand Chazaux. En août 1742 la caserne et ses dépendances sont terminées. Nicolas-François Deville, chargé de finir l'oeuvre de son père, décédé en 1741, rédige le devis des ustensiles nécessaires à l'ameublement. C'est au négociant Pierre Imbert que revient l'adjudication de meubler l'édifice qui doit contenir 260 lits de soldats, des tables, bancs, chaises, chandeliers, marmites, gamelles etc. En 1744, les archives précisent que la Ville est imposée pour des fournitures faites au second bataillon de régiment du Poitou. En 1791, les bâtiments, inoccupés depuis de nombreuses années, sont mis à la disposition de Joseph Merley, fabricant de rubans à Saint-Etienne, pour y établir des métiers à rubans. L'entreprise est rapidement transférée dans l'enclos des capucins puisqu'en 1802 le conseil municipal demande au Ministère de la Guerre que la caserne soit de nouveau utilisée. Cependant en raison de son manque d'entretien, le conseil ne souhaite qu'une garnison de 500 à 600 hommes pour cette année. A sa création, la caserne est entourée d'un fossé d'écoulement des eaux, autrefois utilisé pour la mise en eau des fossés sud de la ville. En août 1809, la municipalité doit cependant procéder à la construction d'un canal de salubrité de la caserne afin d'éviter la propagation des épidémies. C'est sous la direction du Sr Desbrun que 1600 prisonniers espagnols, logeant dans l'édifice, effectuent ce béal. Mais l'édifice semble encore insalubre en 1831, aussi une délibération du Conseil précise que les habitants doivent loger les militaires ou leur payer l'auberge ; ils pourront prêter des lits garnis à la caserne quand les soldats y dorment, sauf pour les officiers. En 1843, le Conseil vote l'autorisation de contracter un emprunt pour construire une aile supplémentaire afin d'y mettre un second bataillon. Le projet d'aboutit pas. Cette idée ressurgit périodiquement pour être définitivement rejetée par le Ministère de la Guerre en 1904. A partir de 1887, le dépôt et le 3e bataillon du 16e régiment d'Infanterie, sont en garnison dans la caserne ; au cours de la Première Guerre mondiale, ce régiment est profondément mutilé à Verdun puis dissous en 1923. L'édifice sert alors au corps de gendarmerie. Le 26 septembre 1979, l'Etat le cède à la commune en échange de terrain s plus éloignés du centre ville sur lesquels une nouvelle caserne de gendarmerie est implantée. La caserne de Vaux est détruite en août 1980 ; seuls sont conservés et restaurés en 1984, les deux corps de garde et le portail (inscrit au titre des Monuments Historiques) ainsi qu'une échauguette. Aujourd'hui, un parking est aménagé à l'emplacement de la caserne et des écuries ; il est bordé par un ensemble d'immeubles sur son côté nord.
description La caserne est aujourd'hui connue par les documents d'archives manuscrits et iconographiques qui seuls permettent de faire une description de ce vaste bâtiment rectangulaire symétrique à quatre pavillons d'angles, bordé sur les côtés de deux écuries parallèles et entouré d'un mur d'enceinte. L'enceinte, à échauguettes d'angle et portail monumental flanqué de deux corps de garde sur l'avenue, possédait également cinq édicules rectangulaires, les latrines et la prison, adossés au mur postérieur. Les cartes postales montrent le bâtiment principal en élévation ; ainsi la caserne comprenait cinq niveaux, neuf travées de baies en arcs segmentaires, sur les élévations antérieure et postérieure, et trois travées sur les élévations latérales. Un bandeau d'étage séparait le rez-de-chaussée des étages aux fenêtres de hauteur décroissante. Les toitures de la caserne et des écuries, à longs pans et croupes, étaient couvertes de tuiles creuses alors que les quatre pavillons d'angles et les deux corps de garde possédaient des toitures en pavillon brisé couvertes de tuiles en écaille.
plan plan symétrique
élévation élévation à travées
étages 3 étages carrés ; étage en surcroît
escaliers escalier intérieur : escalier tournant
gros-oeuvre pierre ; enduit
couverture (type) toit brisé en pavillon ; toit à longs pans ; croupe
couverture (matériau) tuile creuse ; tuile en écaille
couvrement voûte d'arêtes
décor sculpture (étudié dans la base Palissy)
état vestiges
propriété propriété de la commune
protection MH 1927/05/09 : inscrit MH
  Inscription du portail d'entrée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Hartmann-Nussbaum Simone
référence IA42001405
  © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
enquête 2009
date versement 2011/04/08
date mise à jour 2011/07/27
crédits photo Dessert, E. (reproduction) - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((caserne) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0