|
|
|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
|
édifice / site
|
châteaux, manoirs.
|
|
localisation
|
Aquitaine ; Lot-et-Garonne
|
|
aire d'étude
|
Port-Sainte-Marie
|
|
dénomination
|
château ; manoir
|
|
collectifs
|
24 repérés ; 17 étudiés
|
|
époque de construction
|
13e siècle ; 14e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
|
|
historique
|
8 castra seigneuriaux sont mentionnés au 13e siècle dans l'actuel territoire cantonal, sur lesquels une dizaine de familles se partagent des droits. La réalité archéologique du castrum agenais comprend habituellement une ou plusieurs résidences aristocratiques, un habitat villageois aggloméré et clos dans une enceinte fortifiée. Si la plupart des castra sont donc à l'origine des agglomérations, ceux de Gouts (Aiguillon) et de Saint-Salvy n'ont eu en revanche ni descendance dans un château, ni descendance villageoise durable : en 1772, le seigneur de Saint-Salvy déclarait n'avoir aucun lieu pour exercer son autorité sur la seigneurie, bien que des ruines d'un château étaient encore visibles au lieu dit les Gounots au début du 19e siècle ; du castrum de Gouts ne subsistait plus au 19e siècle qu'une motte, aujourd'hui détruite ; quant au castrum de Miramont (Lagarrigue) , remembré en bastide à la fin du 13e siècle, il n'existe plus à son emplacement qu'un simple hameau dépourvu d'habitat seigneurial. Plusieurs villae sont également mentionnées en 1271, dont celles d'Aspiens et de Malartic (Bazens) ou de Cugurmont (Saint-Salvy) , mais ce terme n'implique en rien l'existence d'un habitat aristocratique. Bazens apparaît également comme villa en 1271 ; il s'agit probablement alors d'un village fortifié autour de l'église.
Après la guerre de Cent ans, les châteaux endommagés sont restaurés, comme celui de Clermont-Dessous, alors que le château de Bazens est construit pour les évêques d'Agen. De nombreux manoirs ou maisons fortes sont édifiées entre la fin du 15e siècle et le 16e siècle pour des lignages en pleine ascension, parmi lesquels émergent les familles de Cours, Malvin et de Ranse. Un fort mouvement de reconstruction se manifeste au 17e siècle, particulièrement sensible dans les vallées du Lot et de la Garonne ou se constituent des domaines agricoles. Ce sont des maisons nobles, possédées par une noblesse de robe ayant une assise foncière forte. Au 18e siècle, 2 châteaux font l'objet d'une reconstruction totale : Aiguillon, qui s'accompagne d'un projet urbain à l'initiative du duc de Richelieu, et celui de Frégimont. A la fin du 18e siècle et au début du 19e siècle, le mouvement de dégradation des châteaux médiévaux s'accélère, alors que les nouveaux propriétaires de manoirs font reconstruire des demeures plus adaptées au confort et aux goûts du temps. A la fin du siècle, les maisons de maître dites châteaux de Monac (Bourran) et de Boussac (Port-Sainte-Marie) singent la résidence aristocratique médiévale ou Renaissance dans un style composite.
|
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; moellon ; pierre de taille ; brique ; brique et pierre ; enduit partiel ; enduit
|
|
couverture (matériau)
|
tuile creuse ; tuile plate ; tuile mécanique
|
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
|
rédacteur(s)
|
Beschi Alain
|
|
référence
|
IA47001038
|
|
|
© Inventaire général
|
|
enquête
|
1996
|
|
date versement
|
1999/03/03
|
|
date mise à jour
|
2007/03/01
|
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
|
