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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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châteaux ; manoirs.
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres
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aire d'étude
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Lezay
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dénomination
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château ; manoir
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collectifs
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67 repérés ; 50 étudiés
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époque de construction
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Milieu du Moyen Age ; Fin du Moyen Age ; Temps modernes ; Epoque contemporaine
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historique
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Il reste trois donjons (La Roche-Elie, Germain et Teillé) qui pourraient dater du 12e ou du 13e siècle, l'époque de construction d'un quatrième donjon (La Rigaudière) est plus incertaine. D'autres édifices conservent des éléments défensifs (douves, échauguettes, meurtrières...) et architecturaux (escaliers, cheminées, fenêtres...) qui indiqueraient une origine des 15e ou 16e siècles. Par la suite, certains logis ont été agrandis, réaménagés ou même reconstruits jusqu'à la fin du 19e siècle, ce qui se traduit par les dates portées (1557, 1561, 1567, 1609, 1614, 1643, 1644, 1662, 1663, 1669, 1684, 1708, 1731, 1734, 1747, 1776 (?) , 1794, 1798, 1803, 1819, 1836, 1903) qu'on trouve à des emplacements très variés : dans quelques logis, sur des portails, sur des communs et des dépendances. Avant la Révolution, certains manoirs ont été acquis pour agrandir des seigneuries plus importantes et sont devenus des métairies de rapport. Le caractère rural des seigneuries explique peut-être que seulement un quart d'entre elles ont été saisies et vendues comme biens nationaux. Parmi les parties constituantes les plus significatives on relève qu'un quart était ceint par des douves, que l'accès se faisait par un portail à porte charretière et porte piétonne, que les logis des manoirs les plus modestes étaient caractérisés par un étage carré. Si l'escalier en vis est le plus ancien modèle, il prendra la forme d'un escalier droit en pierre aux 17e et 18e siècles. Vers 1906, un escalier suspendu a été installé dans une tour du château du Boux. Quant aux cheminées, elles peuvent être monumentales, sont diversifiées et portent exceptionnellement un décor figuré. Les communs spécifiques sont un pigeonnier (fréquent) , une chapelle (plus rare) et presque toujours un puits (alors que le puits privé des maisons et fermes n'est creusé que dans le courant du 19e siècle). Peu de châteaux disposaient d'un jardin d'agrément, qui sont d'ailleurs rarement mentionnés dans les sources. Le seul jardin structuré attesté avec terrasse, bassin, allées, orangerie (Château de Lezay) a complètement disparu à l'exception des vestiges de la glacière. Les châteaux de La Roche-Elie et de Germain possédaient un parc dit de chasse ; l'ancien rendez-vous de chasse de Germain est devenu une métairie déjà au 18e siècle.
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description
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La majorité des façades des logis sont en moellon de calcaire enduit ; la pierre de taille est réservée à quelques rares élévations (donjon de la Roche-Elie, façade de la chapelle de la Baronnière, portails...). On trouve la pierre plate en couverture des pigeonniers ; des vestiges semblent indiquer que certains logis en étaient couverts. Un seul escalier suspendu pourrait dater du début du 20e siècle.
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étages
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1 étage carré
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escaliers
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escalier en vis ; escalier hors-oeuvre ; escalier demi-hors-oeuvre ; escalier droit ; en maçonnerie ; en charpente ; suspendu
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile mécanique ; ardoise ; pierre en couverture
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Debelle Jacqueline ; Pon Charlotte
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référence
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IA79000631
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© Inventaire général
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enquête
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1994
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date versement
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1999/11/30
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date mise à jour
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2003/11/20
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Poitou-Charentes - Service chargé de l'inventaire 102, Grand'Rue - BP 553 86020 Poitiers Cedex - 05.49.36.30.30
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