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Réponse n° 7051

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site château disparu de Chaulnes
localisation Picardie ; Somme ; Chaulnes
aire d'étude Haute-Somme
adresse 11 rue Lhomond
dénomination château
parties étudiées maison ; ferme
parties non étudiées parc
partie(s) étudiée(s)
époque de construction 3e quart 16e siècle (détruit) ; 17e siècle (détruit) ; 18e siècle (détruit) ; 2e quart 20e siècle
année 1555 ; 1750 ; 1927
historique Une forteresse est rasée par les Bourguignons en 1472. Vers 1555, lorsque la seigneurie appartient à Louis d'Ongnies, cette forteresse est remplacée par un vaste château de plaisance. Au 17e siècle, le château, siège d'un duché-pairie, est augmenté : plan à 4 corps de bâtiment autour d'une cour carrée, cernés de douves, entourés d'un parc à la française de 70 hectares (vue de Mariette). Le bâtiment dit "de la garde d'honneur", à gauche de l'allée d'honneur, est construit vers 1750 pour servir d'habitation aux officiers du duc. Le domaine souffre du manque de ressources du dernier duc de Chaulnes et de son abandon pendant la Révolution. Le château est vendu en 1806 avec les 350 hectares qui l'entourent, puis rasé. De l'ancien domaine des ducs de Chaulnes ne subsistent, à la veille de la guerre de 1914-1918, que les éléments suivants : bâtiment "de la garde d'honneur", ou "grand commun", situé dans l'avant-cour, à gauche de l'allée d'honneur, d'une architecture plus simple que l'ancien château proprement dit, bâti de pierre et de brique. Il est alors nommé communément "château". Il faisait l'objet d'une mesure de classement au titre des monuments historiques (portail en ferronnerie, saut de loup et 2 pavillons en rez-de-chaussée, parc comprenant jardin potager, verger, "allée creuse", ferme de la Grange, également dans l'enceinte du domaine). Pendant la guerre de 1914-1918, le parc du château est occupé par l'ennemi qui y entreprend des ouvrages souterrains, abri de mitrailleuses et observatoire bétonnés. Ces ouvrages font l'objet d'un arrêté de classement en date du 23 janvier 1922 comme vestiges de la guerre. Au lendemain du conflit, l'entrepreneur de travaux publics parisien Alfred Chouard, propriétaire du domaine, bénéficie d'indemnités de dommages de guerre pour la reconstruction des divers éléments du domaine : la ferme, reconstruite par Arthur Régnier, architecte à Roye, 1927, un logis implanté dans l'axe historique du domaine, la reconstitution des terres agricoles entre 1926 et 1928.
description L'ensemble des façades du grand commun était rythmé par des chaînes à bossages en pierre et des tableaux de brique constituant un jeu bicolore. Le porche situé dans l'axe du bâtiment était inscrit dans un avant-corps à pilastres colossaux. Des toits en pavillon couvraient, aux 2 extrémités, des avant-corps à fronton.
plan plan rectangulaire régulier
élévation élévation ordonnancée
étages 1 étage carré ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre
gros-oeuvre brique ; calcaire ; pierre de taille ; appareil mixte
couverture (type) toit à longs pans ; toit en pavillon ; lanterneau
couverture (matériau) ardoise
typologie bâtiment traversé en son axe de symétrie par un passage cocher
type d'étude enquête thématique régionale (reconstruction de la Haute-Somme)
rédacteur(s) Bailly Gilles-Henri ; Caulliez Stéphanie ; Laurent Philippe
référence IA80000788
  © Inventaire général
enquête 2003
date versement 2004/01/12
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel
88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
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Requête ((château) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0