Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 6054

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site domaine du château d'Entre-Deux-Monts
localisation Bourgogne ; Côte-d'Or ; Nuits-Saint-Georges
aire d'étude Climats du vignoble de Bourgogne
lieu-dit Concoeur-et-Corboin
adresse C.R. 8
dénomination château
parties non étudiées parc ; communs
époque de construction 11e siècle ; 13e siècle ; milieu 16e siècle ; milieu 17e siècle ; 18e siècle ; 1er quart 19e siècle
année 1654
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Au 11e siècle, le duc de Bourgogne voulut faire un blocus au seigneur de Vergy dont la puissance grandissait. Dans ce but, le duc encercla le château de Vergy de plusieurs châtelets dont seul Entre-deux-Monts possède encore des vestiges. Au 13e siècle, le site fut occupé par une « grange » ou ferme, appartenant toujours aux ducs de Bourgogne et exploitée par les moines de l’Abbaye de Cîteaux. Au début du 14e siècle, le duc céda cette « grange » à Pierre d’Épernay, seigneur d'un petit village de la plaine. Parmi ses descendants, on trouvait les seigneurs de Corboin : Philippe de Chaumergy (en 1478), Philibert de Vallerot (en 1483) et Etienne de Menessaire, époux de Claude de Chaumergy. Le 16 mai 1564, Louis de Menessaire (fils d'Etienne) se trouvait dans une situation financière difficile, suite vraisemblablement à l'édification des ailes du château. Il dut vendre sa seigneurie et son château d’Entre-deux-Monts à Etienne Barbier, à charge pour lui de désintéresser ses créanciers (dont les Legoux de La Berchère qui avaient déjà acheté en 1550 la moitié de la seigneurie de Corboin). Aux cours des siècles, les Barbier, devenus Barbier d’Entre-Deux-Monts, acquirent les seigneuries de Concoeur, Corboin et Reulle. Suite à l'héritage de cette dernière seigneurie, la famille d'Entre-Deux-Monts changeât de nom pour prendre celui de la nouvelle terre et devint Barbier de Reulle. Après avoir gardé Entre-deux-Monts près de 300 ans, les Barbier, en la personne de Louis-Adolphe Barbier de Reulle, vendirent le château à Louis Rocaut, le 4 avril 1856. Le mariage de Georges Postansque (dont son père Henry acquit Entre-deux-Monts en 1939) avec Andrée Pelleterat de Borde, nièce par deux fois de Charles Rocaut (petit-fils de Louis), fait de cette belle propriété, une maison appartenant à la même descendance depuis plus de 150 ans. Le château est composé de trois parties distinctes (tours, ailes et corps de logis) élevées à trois époques différentes. Les deux tours carrées sont les seuls vestiges probables du châtelet du 11e siècle. La tour ouest contient une chapelle. Remaniée au cours des siècles, elle possède encore une meurtrière de défense qui montre bien qu'il ne s'agissait pas originellement d'une chapelle ; son autel-retable néoclassique date du début du 19e siècle. C'est très certainement à cette époque que la voûte d'arêtes fut démolie pour être remplacée par un simple plafond. Dans la tour carrée est a été aménagé un colombier auquel on peut accéder par un escalier qui donne dans la cour. Ce colombier contient près de 1500 niches en poterie. Il est probable que les douves datent également du 11e siècle, car elles étaient primitivement en eau et entouraient la totalité du châtelet. Elles ont été partiellement asséchées et comblées au cours des siècles. Les deux ailes forment des galeries reliant les tours au château des Menessaire qui se trouvait en lieu et place de l’actuel bâtiment. Elles semblent avoir été élevées vers 1540/50 en même temps que les écuries situées dans la ferme du côté ouest. Le corps du bâtiment principal fut édifié par Bernard Barbier d'Entre-Deux-Monts, maître des comptes à Dijon. Les travaux ont probablement été achevés en 1654 (date inscrite sur le colombier). L’ensemble est caractéristique de l’architecture du règne de Louis XIII et de la régence d'Anne d’Autriche. Ce château est venu remplacer le précédent qui aurait, soit disant, brûlé. L'intérieur ne présente pas d'intérêt majeur pour les visiteurs. Il s'agissait en effet de l'habitat d'un riche notable, sans décoration, et non d'une riche demeure d'apparat. Des travaux importants de modernisation ont été réalisés au cours du 18e siècle : agrandissement des fenêtres du rez-de-chaussée du bâtiment principal, plafonds à la française enduits de plâtre, une canalisation en poterie acheminant l’eau de la source dans la cuisine, création d’une glacière extérieure et d'une petite orangerie en 1733… Au début du 19e siècle, une grande campagne de travaux fut entreprise (pont enjambant les douves au sud ; fermeture d’arcades sur la cour…). Depuis 1975, d'importants travaux de restauration et de réparation ont été entrepris pour sauver Entre-Deux-Monts de la ruine. Cela faisait près de deux siècles qu'aucune restauration n'avait été effectuée (réfection des toitures, fondations, clochetons, comblement d'une partie des douves, destructions de hangars modernes, arrivée de l'eau courante en 1975...). Le parc fut d’abord aménagé en jardin à la Française (1733) puis à l’Anglaise au 19e siècle. L’ancien jardin potager possédait un bassin avec dauphin sculpté datant du début du 18e siècle et toujours en place. Le jardin et le potager ont aujourd’hui disparu. La basse-cour reste le témoignage de l’ancienne ferme qui avait un caractère défensif très marqué. Deux corps de bâtiments parallèles sont reliés au nord par deux bâtiments avec un portail au centre. Peu d’ouvertures vers l’extérieur et présence de tours carrées (aujourd’hui tronquées) à chaque angle.
description Construit sur un plateau, l'ensemble est formé d'une basse-cour entourée de dépendances et d'une terrasse entourée de douves sur trois côtés dont une partie a été comblée. La basse-cour se compose de deux corps de bâtiments parallèles (est et ouest) reliés par deux autres corps perpendiculaires séparés par un portail (nord). Peu d'ouvertures vers l'extérieur et présence de tours carrées tronquées à chaque angle. L'ensemble de ces bâtiments comprend un rez-de-chaussée (parfois surélevé) et un étage de comble. Toits à longs-pans, à croupe ou en pavillon (tour) couverts de tuiles plates ou mécaniques et percés des lucarnes passantes à deux pans et à aileron (provenant du château) et de tabatières. Murs en moellons de pierre enduits. Baies rectangulaires, en arc segmentaire ou en plein-cintre. Deux escaliers en pierre parallèles à la façade donnent accès à au rez-de-chaussée surélevé ou à l'étage des deux corps de bâtiments encadrant le portail d'entrée au nord. Les dépendances abritent les logements, une grange et une écurie couverte de voûtes d'arêtes retombant sur des colonnes doriques à fut galbé. Le château présente un plan en H, dont les ailes en retour côté cour sont prolongées par des communs et deux tours carrées. L'une, à l'est, abrite le pigeonnier ; l'autre la chapelle. Le château et les tours comprennent un rez-de-chaussée et deux étages dont un de comble tandis que les deux ailes sont composées d'un rez-de-chaussée et un étage en surcroît. Étage de soubassement donnant sur les douves. Toits à longs-pans, à croupes ou en pavillon (tours carrées surmontées d'un campanile) couverts de tuiles plates. Lucarnes à croupes. Murs en moellons de pierre enduits avec soubassement, bandeaux et chaînes harpées en pierre. Baies rectangulaires ou en plein-cintre (chapelle), oculi et arcades en plein-cintre. Au centre de la façade nord, un fronton cintré portant les armes de la famille Barbier surmonte la porte d'entrée. Perron au-devant de cette façade. Sur la façade sud, pont enjambant les douves donnant accès au grand parc. L'intérieur du château, desservi par un escalier rampe sur rampe, et deux escaliers tournants à noyau évidé, comprend une suite de salles et, dans les ailes, des appartements réaménagés aux 18e et 19e siècles. Le potager se trouve à l'ouest. Au sud, le parc comprend une glacière et une resserre, ainsi que des statues. En contrebas du jardin se trouve le verger (ancien potager) avec bassin circulaire au centre. Mur de clôture entourant le parc.
gros-oeuvre calcaire ; moellon ; enduit
couverture (matériau) tuile plate ; tuile mécanique
propriété propriété d'une société privée
protection MH 2008/06/12 : inscrit MH
type d'étude pré-inventaire
rédacteur(s) GRAHAL
référence IA21005052
  © Région Bourgogne - Inventaire général ; © Association pour les Climats de Bourgogne ; © GRAHAL
enquête 2011
date versement 2015/03/14
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
autre dossier dossier de protection
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1200] [1201-1300] [1301-1400] [1401-1500] [1501-1600] [1601-1700] [1701-1800] [1801-1900] [1901-2000] [2001-2100] [2101-2200] [2201-2300] [2301-2400] [2401-2500] [2501-2600] [2601-2700] [2701-2800] [2801-2900] [2901-3000] [3001-3100] [3101-3200] [3201-3300] [3301-3400] [3401-3500] [3501-3600] [3601-3700] [3701-3800] [3801-3900] [3901-4000] [4001-4100] [4101-4200] [4201-4300] [4301-4400] [4401-4500] [4501-4600] [4601-4700] [4701-4800] [4801-4900] [4901-5000] [5001-5100] [5101-5200] [5201-5300] [5301-5400] [5401-5500] [5501-5600] [5601-5700] [5701-5800] [5801-5900] [5901-6000] [6001-6100] [6101-6200] [6201-6300] [6301-6400] [6401-6500] [6501-6600] [6601-6700] [6701-6800] [6801-6900] [6901-7000] [7001-7100] [7101-7200] [7201-7300] [7301-7400] [7401-7500] [7501-7600] [7601-7700] [7701-7800] [7801-7900] [7901-8000] [8001-8100] [8101-8200] [8201-8300] [8301-8400] [8401-8500] [8501-8600] [8601-8700] [8701-8800] [8801-8900] [8901-9000] [9001-9100] [9101-9200] [9201-9300] [9301-9400] [9401-9500] [9501-9600] [9601-9700] [9701-9800] [9801-9900] [9901-10000] [10001-10100] [10101-10200] [10201-10300] [10301-10400] [10401-10500] [10501-10600] [10601-10634]

6001 6002 6003 6004 6005 6006 6007 6008 6009 6010 6011 6012 6013 6014 6015 6016 6017 6018 6019 6020 6021 6022 6023 6024 6025 6026 6027 6028 6029 6030 6031 6032 6033 6034 6035 6036 6037 6038 6039 6040 6041 6042 6043 6044 6045 6046 6047 6048 6049 6050 6051 6052 6053 6054 6055 6056 6057 6058 6059 6060 6061 6062 6063 6064 6065 6066 6067 6068 6069 6070 6071 6072 6073 6074 6075 6076 6077 6078 6079 6080 6081 6082 6083 6084 6085 6086 6087 6088 6089 6090 6091 6092 6093 6094 6095 6096 6097 6098 6099 6100

Requête ((château) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0