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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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manoir, château
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Bolbec
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aire d'étude
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Bolbec
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lieu-dit
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Fontaine-Martel
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dénomination
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manoir ; château
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parties non étudiées
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motte ; douves ; chapelle ; parc ; communs ; colombier ; vivier ; terrasse en terre-plein ; réservoir
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époque de construction
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12e siècle ; 1er quart 17e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Au 12e siècle, Mathilde de Fontaine tient le fief du même nom. En 1240 est attestée la chapelle Saint-Martin de Fontaine, dite aussi Saint-Martin du Vivier. En 1244, le fief appartient à Guillaume d'Esmalleville. En 1403, Guillaume d'Esmalleville rend aveu au comte de Lillebonne du fief de Fontaine autrefois la Marche "en haut bois, jardins, le manoir séant dedans, le colombier et le vivier d'auprès l'hôtel, le tout 20 acres, et 36 acres de bois à faucillon, garenne et paturage au Vaux Mahieux". Le domaine reste dans la famille jusqu'en 1453 où il revient à Jehan de Villiers, par héritage, puis à Guillaume Martel. Le domaine prend alors le nom de Fontaine-Martel. François Martel, mort en 1631 a fait abattre l'ancien manoir et construire à la place un château, décrit en 1702 par Thomas Corneille : "Le château de Fontaine-Martel est grand et fort bien bâti sur la croupe de la Montagne, il est orné de terrasses et de jardins et accompagné d'un bois avec un étang d'où sort la rivière de Bolbec". En 1713, la chapelle est décrite sans décoration ni pavé dans la nef, la couverture à réparer. Le château, abandonné au cours du 18e siècle figure en ruines sur un plan terrier. Ses matériaux auraient été utilisés pour la reconstruction de la ville après l'incendie de 1765. En 1793, est décrit "l'ancien château de Fontaine duquel il existe encore une cave surmontée d'une charpente couverte en paille, quelques anciens débris de murs, deux petits bâtiments détachés, les fossés autour, le mur de soutènement de la terrasse et des pavillons". En 1822, le domaine appartient à Jules lemaître. En 1883, au moment de la démolition de la chapelle on voyait encore un tertre entouré de douves profondes, des restes d'appareil en brique et silex du 17e siècle. En 1933, subsistaient une vaste esplanade restée bien nivelée, entourée d'escarpements sur 3 côtés, des murs de soutènement et la porte d'un souterrain sous la terrasse soutenue par des murs en pierre de taille. Un des réservoirs de la ville a été construit dans le domaine.
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gros-oeuvre
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brique et pierre ; calcaire ; silex
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Robinne Paul-Edouard ; Etienne Claire
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référence
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IA76000894
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© Inventaire général
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enquête
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1969
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date versement
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2002/03/19
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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