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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Commanderie d'hospitaliers de saint Antoine
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localisation
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Rhône-Alpes ; Isère ; Crémieu
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aire d'étude
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Crémieu
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adresse
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5bis rue Saint-Antoine
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dénomination
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commanderie
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époque de construction
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3e quart 14e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'histoire de la commanderie Saint-Antoine est liée à celle de l'hôpital de Crémieu établi depuis le 13e siècle, de l'autre côté de la rue. En 1361, P. Petit, marchand à Crémieu, fait un legs pour construire une église dans l'hôpital ; c'est probablement l'origine de la chapelle actuelle. La première mention de la commanderie date du début du 15e siècle : en 1408, un acte est rendu au profit de la confrérie Saint-Antoine gestionnaire de l'hôpital de Crémieu, et à partir de 1421, c'est un antonin qui assure la charge de recteur de l'hôpital. Vers 1556, l'hôpital est laïcisé et les antonins abandonnent la chapelle qui ne sert plus qu'à l'hôpital. En 1634, la chapelle est lambrissée (?) et le sol reçoit un pavement. En 1647, pour une courte période, l'ancienne commanderie devient le lieu de célébration du sieur Gros, nommé archiprêtre, en attendant la fin des travaux de l'église paroissiale. Le 10 juin 1700, la confrérie des pénitents de Notre-Dame de Confalons, chassée de la chapelle Notre-Dame du Reclus par les augustins, obtient, après délibération consulaire, de s'installer dans la chapelle Saint-Antoine. Un inventaire des objets et mobilier de la chapelle est dressé à cette occasion. Vers 1725, le couvrement de la chapelle est refait, mais l'édifice est abandonné peu à peu : les dalles du sol sont retirées à la Révolution et la façade est réaménagée avec une porte charretière au 19e siècle. Aujourd'hui l'ancienne commanderie est utilisée comme remise, avec un projet de musée privé.
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description
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La chapelle est composée d'un vaisseau est-ouest, voûté en berceau brisé en tuf, avec deux petites chapelles ouvrant dans le mur sud. Le sol du vaisseau principal en terre battue était couvert par des dalles. Une tribune dont le niveau inférieur est aujourd'hui transformé en étable, occupe le fond de la chapelle. Au sud-est, une arcade en plein-cintre reposant sur les chanfreins de piliers engagés ouvre sur une chapelle latérale, voûtée en arc brisé, avec sol en galets. L'appareil mis en oeuvre est plus régulier et le calcaire plus jaune dans cette partie de l'édifice. Le mur sud porte un décor peint représentant un retable, avec deux colonnes supportant une corniche, et un registre supérieur avec une peinture centrale effacée flanquée de rinceaux et volutes. Une seconde chapelle ouvre à l'ouest par un arc brisé mouluré en tore. Le mur du fond est percé d'une baie trilobée en arc brisé et à gauche de celle-ci subsiste le linteau chanfreiné d'une ancienne porte.
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plan
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plan allongé
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étages
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1 vaisseau
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon sans chaîne en pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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calcaire en couverture
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couvrement
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voûte en berceau brisé
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décor
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peinture
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représentation
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ornement à forme architecturale ; colonne ; ordre composite ; ornement à forme géométrique ; denticules ; volute ; rinceau
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Le décor peint s'inscrit autour de l'ancienne baie du mur sud de la chapelle latérale.
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état
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désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Chalabi Maryannick ; Jullien Xavier
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référence
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IA38000317
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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1995
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date versement
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2010/03/12
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date mise à jour
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2011/09/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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