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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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couvent de dominicains, actuellement habitation
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Aveyron ; Millau
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aire d'étude
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Millau
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adresse
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2 rue Guilhem-Estève ; 5 rue des Jacobins
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destinations successives
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maison
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dénomination
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couvent
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époque de construction
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milieu 17e siècle
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année
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1645
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historique
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Les dominicains s'installent dans l'îlot entre 1629, à la suite de l'édit d'Alès, et 1645, date inscrite sur le fronton du portail d'entrée des bâtiments conventuels. Ils ont été chassés de leur précédent couvent, situé sur l'actuelle place Emma Calvé par les protestants. Malgré que leurs biens leur aient été rétrocédés, ils décident de s'installer ailleurs, afin de marquer architecturalement la réforme catholique. Dès le siècle suivant, les capucins les supplantant dans leur vocation pastorale, leur activité décroît. En 1791, le couvent est vendu comme bien national à un mégissier et l'église affectée au culte protestant. En 1867, l'église, dont la voûte menace ruine, est fermée puis finalement abattue au profit de la construction d'un nouveau Temple, à partir de 1869.
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description
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Construit en 1645, le portail d'entrée, seul vestige visible des bâtiments conventuels, conserve son décor d'influence italienne : le fronton polygonal à bossages en pointes de diamant, l'arcature à bossage, les pilastres toscans. Vraisemblablement fabriqué en série, il trouve son pendant au château de Saint-Beauzély. Il ouvre sur un vestibule voûté qui conduit, après un coude, dans l'escalier rampe sur rampe qui dessert les deux étages et le comble. Les murs noyau sont ornés, sur les paliers et les repos, de colonnes toscanes sur lesquelles viennent reposer des arcs au profil symétrique, simplement moulurés. Le sol est constitué, comme dans l'ensemble des bâtiments, de dalles de pierres, des Fréjals. Les bâtiments disposés en U abritaient un jardin dont le puits central a disparu au 20e siècle. Les caves accessibles depuis le jardin ou le vestibule sont voûtées. L'une, à l'est, était équipée d'une cheminée et d'un four. A l'opposé, la voûte de la cave repose sur un pilier central. L'aile nord-est a probablement été ajoutée au19e siècle, tandis que la tourelle d'escalier était ouverte sur la cour, modifiant l'accès d'origine au jardin, aujourd'hui inconnu. De l'église qui atteignait environs 15 toises, ne subsiste plus que le massif d'entrée, deux gonds et un piédroit du portail. La finesse de sa décoration où les concepteurs ont joué de l'alternance de bossages aux formes et caractères différents, suggère celle de l'ensemble de la construction, voûtée, pourvue d'un chevet plat et cantonnée de quatre chapelles latérales. Répondant au mieux aux exigences spirituelles et pastorales et aux nouveaux enjeux sociaux et politiques, l'église voyait son parvis ouvert sur l'espace public. Ainsi, elle participait à l'aménagement de la ville et de son centre, affirmant son influence.
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plan
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plan régulier en U
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étages
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sous-sol ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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pierre de taille ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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voûte d'arêtes
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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parc naturel régional
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Galés Françoise
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référence
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IA12100615
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© Ville de Millau ; © Inventaire général Région Occitanie
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enquête
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2002
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date versement
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2017/04/13
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dossier en ligne
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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