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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Moulin à farine et à huile, puis ferme dite Haagmühle, actuellement centre d'insémination artificielle
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localisation
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Alsace ; Haut-Rhin ; Gunsbach
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oeuvre située en partie sur la commune : Munster
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aire d'étude
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Munster
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lieu-dit
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Haagmuhl
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adresse
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023 rue de Munster
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hydrographie
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Fecht (dérivation de la)
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dénomination
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moulin à farine ; moulin à huile ; ferme
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parties non étudiées
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logement ; bâtiment d'eau ; bief de dérivation ; conduite forcée ; étable ; grange ; remise ; laboratoire
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éléments remarquables
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machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
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objets mobiliers
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époque de construction
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2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
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année
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1842 ; 1894 ; 1937
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'ordonnance royale du 5 novembre 1839 autorise Jean Ruhland, adjoint au maire de Munster, à établir un moulin à farine et une huilerie alimentés par un bief de dérivation de la Fecht, sur son terrain de Gunsbach. Ces travaux sont attestés dès 1842. L'établissement est affermé à Louis Fresch. En 1859, un conflit avec la ville de Munster contraint Jean Ruhland à percer un nouveau canal d'amenée d'eau afin de ne plus empiéter sur des terrains communaux. Il sollicite alors l'autorisation d'établir un second établissement en amont, sur la partie conservée du bief initial. Celui-ci, pourvu d'un nouveau canal de fuite est attesté par un procès verbal de récolement du 20 mars 1862. Il est situé sur la commune de Munster. Le 1er avril 1882, Jean Ruhland Fils cède le domaine Haagmühle à Jean Kiener Fils. Il se compose alors de deux moulins à farine, d'une maison ainsi que de granges, écuries et remises. En 1894, Jean Kiener procède à la modernisation de l'établissement. Il fait édifier un nouveau moulin dont la chaîne de production se répartit sur quatre niveaux. Le moulin situé sur la commune de Munster n'est plus exploité. Au début du 20e siècle, la production annuelle s'élève à 3 000 000 kg de farine. L'établissement est fortement endommagé lors de la Première Guerre Mondiale. Vers 1934, la famille Straumann acquiert le domaine dont il ne subsiste que la maison d'habitation et une grange-étable. Elle s'y établit et une ferme est exploitée sur place. En 1937, les nouveaux propriétaires installent une turbine qu'ils abritent dans un bâtiment d'eau situé sur la commune de Munster. En 1951, le site est investi par la coopérative d'élevage et d'amélioration du cheptel bovin d'Alsace qui y conduit une activité d'insémination artificielle. Pour ce faire, le rez-de chaussée de la maison d'habitation est réaménagé en bureaux. Un laboratoire est construit dans le prolongement de la maison et deux vastes étables sont édifiées à la fin des années 1950 et au début des années 1960. Le domaine a conservé cette vocation d'insémination artificielle. Il est exploité à ce jour par la société Alsace génétique.
En 1851, le moulin est pourvu de trois roues hydrauliques verticales. En 1855, on dénombre 4 tournants de même nature. L'établissement mécanisé de Jean Kiener fils est actionné par trois roues dès 1895. Avant la Première Guerre Mondiale il y fait installer une turbine. La famille Straumann dote le domaine d'une nouvelle turbine de marque Goulut et Borne, en 1937. Elle est toujours présente sur le site (étudiée IM68012150).
En 1851, le moulin de Jean Ruhland compte trois employés. Ils sont au nombre de huit en 1892.
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description
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Le moulin initial était alimenté par un bief de dérivation, toujours existant pour sa partie située sur la commune de Munster. Celui-ci est doté d'un déversoir et d'une vanne de décharge. La vanne motrice, placée à l'extrémité aval du canal, s'ouvre sur une conduite forcée qui alimente une turbine. Celle-ci est placée dans un bâtiment d'eau construit en maçonnerie enduite, coiffé d'un toit en pavillon et couvert de ciment amiante. L'ancienne maison du moulin, aujourd'hui bureaux et logement de service, comporte un étage carré. Elle est édifiée en maçonnerie enduite et le pignon ouest est essentée de ciment amiante. Les ouvertures ont des encadrements rectangulaires en grès rose. Coiffée d'un toit à longs pans, elle est couverte de tuiles plates sur cour et de tuiles mécaniques au sud. Deux vestibules ont été rajoutés sur l'élévation antérieure, un oriel surmonté d'un balcon et une véranda avec soubassement en granite sur l'élévation postérieure. La grange, à l'ouest, est en maçonnerie enduite et essentage de planches. La remise est constuite en briques avec pans de bois. Toutes deux, datables de la première moitié du 20e siècle, sont couvertes de toits à longs pans avec tuiles mécaniques. Au sud, les deux étables sont en pans de bois et essentage de planches.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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maçonnerie ; brique ; enduit ; grès ; bois ; pan de bois ; essentage de planches
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; tuile plate ; ciment amiante en couverture
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typologie
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essentage
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire préliminaire ; enquête thématique régionale (patrimoine industriel du canton de Munster)
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rédacteur(s)
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Schwarz Frank ; Raimbault Jérôme ; Brunel Pierre
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référence
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IA68001057
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© Inventaire général
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enquête
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2003 ; 2005
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date versement
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2008/05/07
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date mise à jour
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2013/09/05
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel
Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
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