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Réponse n° 1284

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Les bassins à baigner les chevaux dits guéoirs, fontaines, abreuvoirs, lavoirs et puits de l'aire d'étude de Vic-sur-Seille
localisation Lorraine ; Moselle
aire d'étude Vic-sur-Seille
dénomination bassin ; fontaine ; abreuvoir ; lavoir ; puits
collectifs 12 repérés ; 5 étudiés
époque de construction 18e siècle ; 19e siècle
auteur(s) Thouvenin (architecte) ; Remy (architecte) ; Grivy (architecte) ; Bailly (architecte) ; Pélissier Joseph-Marie-Aimée-Simon (architecte)
historique Sous l'Ancien Régime, les villages doivent le plus souvent se contenter des eaux courantes, les ouvrages restant limités aux villes (comme à Vic-sur-Seille où la "Bonne-Fontaine" est mentionnée dès le 16e siècle cf IA57000432). Ce n'est qu'au milieu du 19e siècle, à leur apogée démographique, que les communes rurales, dotées de plus grands moyens de gestion, multiplient les ouvrages publics afin de fournir de l'eau en quantité suffisante aux hommes (fontaines, lavoirs) et au bétail (abreuvoirs, guéoirs). Ces derniers ouvrages constituent en même temps une réserve d'eau utile en cas d'incendie. Les travaux sont exécutés par des entrepreneurs locaux (maçons, fontainiers, terrassiers...) sur les plans d'architectes de Vic (Thouvenin, Remy et Grivy) ou de villes proches comme Sarrebourg (Pélissier) ou Blâmont (Bailly). La majorité de ces ouvrages ayant disparu ou étant fortement dénaturés, il faut recourir aux archives, lacunaires pour certaines communes, pour se faire une idée de leur nombre initial (au moins 11 guéoirs, 20 fontaines-abreuvoirs et 2 lavoirs). Des bassins communaux pour baigner les chevaux, dits localement guéoirs ou aiguayoirs, existaient au 19e siècle dans la majorité des villages (au moins dans 9 d'entre eux) mais ne subsistent aujourd'hui que celui de Bourdonnay cf IA57000410 et quelques vestiges de celui de Maizières-lès-Vic. Il en existait aussi dans les grands domaines pratiquant l'élevage des chevaux comme la Grange-Fouquet cf IA57000453 et Hellocourt cf IA57000472, où ils ont été conservés. Ces guéoirs remontent au moins au début du 19e siècle puisque on en distingue sur le cadastre napoléonien de 7 communes (1824-1828), voire avant celui de Maizières-lès-Vic étant déjà attesté en 1790. Certains semblent n'être au départ que de simples mares en travers d'un ruisseau, aménagés par la suite. Les années 1860 sont ainsi marquées par de nombreux travaux : construction dans les communes non pourvues (ex : Ley en 1861) ou reconstruction des ouvrages vétustes (ex : Lagarde et Ommeray en 1861, Juvelize en 1862, Bourdonnay en 1863). Si celui de Maizières-lès-Vic est implanté au coeur du village (dans la rue du même nom), ils sont généralement situés en périphérie comme à Bourdonnay. La plupart des communes possèdent aujourd'hui une ou plusieurs fontaines-abreuvoirs (deux à Ommeray, Bourdonnay ou Marsal, trois à Donnelay) mais elles ne sont pas antérieures au milieu du 19e siècle car les sources disponibles étaient rares et de débit insuffisant, ce qui imposait des travaux d'alimentation coûteux et de fréquentes réparations. Il n'y en a par exemple pas à Donnelay avant 1851 et un nouveau puits et des canalisations doivent être installés dès 1859 pour lui assurer un débit suffisant. La commune d'Ommeray qui n'a aucune fontaine jusqu'en 1863, en projette 3 mais doit finalement se contenter de 2, aux extrémités du village. A Lagarde, la fontaine n'est construite qu'en 1876 (date portée) après maintes difficultés cf IA57000490. Les plus anciennes (vers 1840) sont restaurées dans les années 1850-1860, époque à laquelle on remplace les conduites en bois par des tuyaux en fonte (comme à Xanrey en 1855). Plusieurs communes semblent avoir possédé un lavoir, aménagé dans les mêmes années, mais il n'en subsiste aucun. Dès 1880, la commune de Maizières-lès-Vic décide de démolir le sien, inutilisable par manque d'eau. Les édicules datés par source ou par inscription portent les dates suivantes : 1790 ; 1832 ; 1839 ; 1851 ; 1861 ; 1863 ; 1876.
description Ce dossier collectifs a été effectué sur la base d'un ensemble de 33 oeuvres documentées, 12 repérées, 5 étudiées / 7 dénaturés Tous les ouvrages sont en grès (grès rose d'Avricourt ou de Niderviller). Les guéoirs sont des bassins maçonnés dont le sol pavé est établi en pente douce pour permettre aux chevaux de se baigner. Certains comme celui de Bourdonnay ont une forme en fer à cheval pour que les animaux attachés puissent sortir plus facilement, d'autres plus modestes sont simplement rectangulaires. Les fontaines servent toutes en même temps d'abreuvoir. Elles sont le plus souvent isolées mais quelques fois adossées à un mur (Lagarde). Elles comportent soit un seul bassin très allongé avec une borne à une extrémité (Ommeray, Marsal), soit deux bassins avec une borne centrale (Bourdonnay, Lagarde...), soit même 4 bassins (Ley). Plusieurs sont surmontées d'un pot à feu ou d'une urne (Bourdonnay, Lagarde...)
gros-oeuvre grès ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; pierre de taille
représentation pot à feu ; urne
état détruit ; restauré
propriété propriété publique ; propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Decomps Claire ; Gloc Marie
référence IA57000485
  © Région Lorraine - Inventaire général ; © Conseil général de la Moselle
enquête 1999
date versement 2016/02/10
date mise à jour 2016/02/23
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
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Requête ((fontaine) :DENO )
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