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Réponse n° 63

  Monuments historiques
édifice / site Fort de Beauregard (également sur commune de Longvic)
localisation Bourgogne ; Côte-d'Or ; Fénay
  oeuvre située en partie sur la commune : Longvic
dénomination fort
époque de construction 4e quart 19e siècle
année 1877
auteur(s) Séré de Rivières Raymond-Adolphe, général (ingénieur)
historique Ce fort appartient à un ensemble de fortifications établies autour de Dijon après la guerre de 1877, et s'intègre dans le système de défense des frontières de l'Est, dû au général Séré de Rivières. L'ouvrage surveillait les nationales allant à Seurre, Saint-Jean-de-Losne et Lyon. Par sa conception, il présente les caractéristiques d'une redoute, mais il possède un pont mobile du modèle inventé par l'officier du génie Poncelet, en 1822, ce qui le classe dans la catégorie des forts. Le tablier a été modifié en statique, afin de supporter de plus lourdes charges. Le système de relevage par contrepoids constants à transmission flexible, constitué par deux chapelets de maillons masselottes, ainsi que les roues d'entraînement fixées sur le grand axe, sont toujours en place. Le portail d'entrée avec son portillon d'infanterie, précédé par les créneaux de fusillade des deux postes de garde, est d'origine. Deux chambres à poudre, de trente tonnes de capacité chacune, possèdent toujours leur plancher en chêne, les vitres blindées des créneaux et le système d'aération. La rue du rempart présente onze traverses abris, dont trois enracinées, et deux reliées aux têtes de descente des caponnières. Les plates-formes modèle 1886 des canons de douze culasses sont intactes. Dans les deux piédroits du masque frontal, deux goulottes à grenades sont encastrées dans la maçonnerie. Quatre coupoles hémisphériques encastrées dans la couche de blindage ont servi, en 1915, à installer un support anti-aérien. Au-dessus du flanc gauche, dominant la cour de la caserne, apparaissent les fondations d'un petit baraquement qui abritait l'appareil de communication optique. L'escarpe des quatre flancs présente une disposition différente de celle des autres forts. Il s'agit d'une escarpe semi attachée faisant fonction de chemin de ronde, percée de créneaux de fusillade, appelé mur à la Carnot, du nom de son inventeur. Ce fort était occupé par une garnison de 350 hommes servant 26 pièces d'artillerie.
propriété propriété de la commune
protection MH 2006/03/17 : inscrit MH
  Le fort (cad. Fénay ZB 1 ; Longvic BY 127) : inscription par arrêté du 17 mars 2006
type d'étude recensement immeubles MH
référence PA21000036
  © Monuments historiques
date versement 2007/07/17
date mise à jour 2015/09/22
Contact service producteur
 
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Requête ((fort) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0