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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel d'industriel dit de Lescure puis de Delmas-Grossin ancienne usine Heim
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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lieu-dit
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Villebourbon (faubourg de)
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adresse
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6 place Alfred Marty
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; communs ; jardin ; usine textile ; filature
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époque de construction
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4e quart 18e siècle
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année
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1768
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Alfred Marty (habitant célèbre)
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historique
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D'après les travaux d'Aliette Neyret-Jallifier, en 1768, l'édifice est acheté par Jean Lescure, négociant. La maison consiste alors en quatre chambres en rez-de-chaussée, une basse-cour, deux cabinets, un jardin et un couroir sous une maison voisine. A la fin du 18e siècle, la maison comprend cour, jardin et dépendances. En 1845, les propriétaires Delmas-Grossin, famille de filateurs achètent la "maison contiguë sur le derrière avec un grand jardin" (hôtel Arnac). Ceux-ci réunissent les deux bâtisses. En 1854, l'hôtel Delmas-Grossin est revendu au filateur Antoine Couderc qui fonde en 1860 l'usine de gazes à bluter. En 1864, l'édifice est composé de plusieurs corps de logis ayant chacun plusieurs étages, une cour, un grand jardin. Dans le jardin s'élève le bâtiment de filature. Sur d'anciennes photos du 19e siècle, on remarque qu'un petit immeuble se trouvait entre l'hôtel Delmas-Grossin et l'hôtel Arnac. Cet étroit bâtiment a été intégré à l'hôtel Delmas-Grossin. Celui-ci correspond aujourd'hui à la première travée de gauche de l'hôtel. La trace de ce bâtiment se remarque encore, en effet cette travée est légèrement décalée par rapport aux autres. Au tout début du 20e siècle, l'usine entre dans la famille Heim. Durant le 20e siècle, la cour a été modifiée : arcades vitrées, construction d'un galerie vitrée en surplombs au premier étage du corps principal.
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description
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L'hôtel est construit sur une surface rectangulaire, il se compose de quatre corps de bâtiment encadrant une cour. Sa façade principale donne sur l'actuelle place Alfred Marty. Elle se compose verticalement de sept travées dessinées par le décor architectonique. Elle est enduite à l'exception des encadrements des ouvertures. Chaque niveau est marqué par un cordon de brique saillant. Le rez-de-chaussée est percé par une porte cochère rectangulaire flanqué de pilastres recreusés et de six baies cintrées. Tous les niveaux comportent chacun sept ouvertures. Les balconnets de l'étage noble sont agrémentés de garde-corps en fer forgé de style Louis XV. Les appuis des fenêtres du deuxième étage sont soulignés par de larges tables de brique apparentes légèrement saillantes. Enfin l'étage des combles est percé d'occuli. Des agrafes sont placées au-dessus de chaque ouverture. Les plus simples sont réservées à l'étage de combles. La porte cochère communique avec la cour par un couloir charpenté qui traverse le corps de logis sur rue. L'escalier se trouve dans l'aile nord de l'hôtel. Construit en pierre jusqu'au premier étage, il est charpenté pour desservir les étages supérieurs. Il est agrémenté d'une rampe en fer forgé de style Louis XV. Le rez-de-cour est percé de grandes arcades en anse-de-panier au-dessus desquelles des façades enduites percés de hautes baies surbaissées (2 par étage). La galerie vitrée court le long du corps de logis principal, elle s'appuie sur une structure maçonnée à armature metallique. Il s'agit d'une structure légère décorée de carreaux de céramique vernissés. Une cave divisée en trois compartiments court sous le corps de logis principal sur rue. En fond de cour, le corps de logis ouvre sur un jardin en friche en partie goudronné. Le mur mitoyen Sud présente des traces d'arrachements d'une toiture et des traces d'ouvertures en ogives. A l'intérieur du corps de logis principal, le premier étage conserve encore un décor de cheminée et des dessus-de-porte de la fin du 18e siècle.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 3 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente
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gros-oeuvre
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brique ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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voûte en berceau en anse-de-panier
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décor
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céramique ; ferronnerie ; décor stuqué ; peinture
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représentation
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ornement à forme végétale ; acanthe ; fleur
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Les fenêtres du premier étage sont ornées de petite guirlande et d'une agrafe formée d'une volute de feuilles d'acanthe. Les fenêtres du rez-de-chaussée et du deuxième étage se pare simplement d'une agrafe de même type. Il ne s'agit pas de pierre mais d'un décor stuqué. Les balconnets en fer forgé sont dans le goût du 18e siècle. La rampe en fer forgé est dans le style Louis XV.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé ; abords d'un monument historique ; site inscrit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100205
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2008
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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