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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel d'industriel dit de Pierre Duroy puis de Wallon
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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lieu-dit
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Villebourbon (faubourg de)
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adresse
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31 rue du Général-Sarrail
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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jardin ; cour ; communs ; portail ; escalier
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époque de construction
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2e quart 18e siècle
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année
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1732
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Ernest Wallon (personnage célèbre)
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historique
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D'après Aliette Neyret-Jalliffier, l'hôtel est construit à partir de 1732 sur une parcelle de terre qui appartenait aux Augustins dont le couvent était installé dans Villebourbon. En 1732, la maison comprend déjà une cave, quatre salles basses, un cabinet, une écurie, une cour, des chambres au-dessus des salles basses, un galetas et une galerie. En 1733, un certain Pierre Duroy et sa famille, possesseurs d'une teinturerie à Villebourbon deviennent propriétaires de la maison pour 7000 livres. A la mort de Pierre Duroy, c'est son fils du même nom qui hérite de la maison tandis que le second fils Henri hérite de l'hôtel n°36 de la même rue. Le 25 juillet 1782, Louis Garrisson achète l'hôtel et le transmet à l'un de ses fils. Les baies du rez-de-chaussée à l'exception du portail furent vraisemblablement percées au siècle suivant. Au 19e siècle, l'hôtel appartient à monsieur et madame Wallon parents d'Ernest Wallon (1851-1921) professeur de droit et dirigeant sportif. Il est probable que les baies du rez-de-chaussée à l'exception du portail furent percées à cette époque. Côté jardin, la façade a également été remaniée au cours du 19e siècle. Le couloir derrière la porte cochère a été recloisonné, il est probable qu'un large passage permettait de rejoindre la cour. De nombreux balcons on été ajoutés ainsi qu'un petit avant-corps (sanitaires). Le plan cadastral de 1827 permet de constater que l'édifice possédait une aile au sud celle-ci ne fait plus partie de la propriété actuellement.
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description
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L'hôtel est situé face à l'alignement des hôtels de front de Tarn et donne derrière sur la rue des Augustins. Côté rue, la façade est recouverte d'un enduit. Les encadrements des fenêtres sont badigeonnées (sauf en rez-de-chaussée), si bien qu'on ne remarque pas tout de suite les travées verticales formées par la superposition des baies des deux étages. Des cordons moulurés soulignent chaque niveau. Le rez-de-chaussée alterne portes et fenêtres. Le centre de la composition est marquée par une large porte cochère surmontée d'un imposte en fer forgé orné d'un motif d'épingles à cheveux et frappé du monogramme du propriétaire D-R (Duroy). La lettre R est présente deux fois, l'une est inversée comme pour représentée le reflet de l'autre. Le premier étage et le deuxième étage sont percés de sept fenêtres. Au premier, la baie centrale est une porte-fenêtre, elle est agrémentée d'un balcon de fer forgé en forme d'arbalète, de style Louis XV, faisant office de marquise. Les garde-corps sont aussi en fer forgé ouvragés. Toutes les baies de ce niveau sont ornées de guirlandes. Les sept autres fenêtres du deuxième étages sont de différentes hauteurs. On remarque qu'elles ont été raccourcies, en particulier sur les deux de l'extrémité droite. Le sommet de la façade est couronnée d'une large corniche moulurée. Derrière la porte cochère se déploie un couloir. Au fond, une grande porte vitrée du 19e siècle permet de regagner la cage d'escalier, une autre permet de regagner un petit couloir rejoignant le jardin. Derrière le corps de logis se déploient le jardin et une petite cour séparés l'un et l'autre par une clôture et un portail. Le corps de bâtiment nord correspond aux communs (anciennes écuries et remises), l'étage était destiné à l'habitation des domestiques. Le corps de bâtiment sud ne fait plus partie de la propriété, on remarque la présence d'une balustrade en terre cuite vestige d'une ancienne terrasse. Un mur de clôture à l'ouest sépare le jardin de la rue des Augustins.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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brique ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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décor
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ferronnerie ; sculpture ; menuiserie ; décor stuqué ; fonderie
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représentation
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fleur ; tournesol ; feuillage ; acanthe ; monogramme ; ornement à forme animale ; coquille
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Décor d'épingles à cheveux sur l'imposte. Le centre est frappé du monogramme de la famille Duroy. Sur la façade sur rue, les fenêtres sont ornées de guirlandes en terre cuite composées de fleurs, feuillage et d'éléments de style rocaille en terre cuite. A l'intérieur, l'étage noble se compose d'une suite de salons. Deux des salons sont ornés d'un décor de gypseries de style Louis XV (rocaille, fleurs et moulures), les cheminées sont également ornées d'éléments de ce style. Le salon situé le plus au nord est revêtu d'un parquet Versailles en noyer.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé ; site inscrit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100202
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2008
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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