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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel de Maleville
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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lieu-dit
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Mandoune
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adresse
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20, 22 rue Léon de Maleville
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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cour ; communs ; jardin d'agrément ; portail ; escalier indépendant
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époque de construction
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18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Maleville Léon de (propriétaire)
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historique
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L'édifice est acheté au cours du 19e siècle par Léon de Maleville avocat et homme politique. Il achète également l'hôtel Rapin-Thoyras situé au numéro 24. Il reunit les deux demeures et en fait un seul hôtel particulier. Sur le cadastre napoléonien daté de 1827, on constate que la cour était fermée sur la rue par deux corps de bâtiment. Au centre s'ouvrait vraisemblablement un portail. De gros aménagements ont lieu lorsque Maleville devient propriétaire. Il fait harmoniser les deux édifices en une seule demeure. Les deux corps de bâtiment donnant sur la rue sont détruits libérant ainsi de l'espace et permettant la création d'une vaste cour d'honneur. Cette cour est alors encadrée par le corps de logis principal en recul par rapport à la rue, l'ancienne aile de l'hôtel Rapin-Thoyras et l'aile pré-existante Nord-Est. Le tout est fermé par une grille. Un portique est construit au cours du 19e siècle côté Mandoune.
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description
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L'édifice reprend la disposition habituelle des édifices construits le long des anciens fossés. Il est élevé sur une large parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade rue Léon de Maleville et domine de l'autre côté le ravin de la Mandoune. Côté rue, le corps principal est en fond de cour. Il se compose d'un rez-de-chaussée surélevé et de deux étages. Le centre de la composition est en léger avant-corps afin de marquer l'entrée de la cage d'escalier. Cette entrée rectangulaire est encadrée de pilastre et ornée de décor en pointe de diamant. Le tout est surmontée d'une corniche. La cage d'escalier est éclairée par deux grandes baies. Dans la partie gauche du corps de bâtiment comporte deux fenêtres par niveau tandis que la partie droite n'en a qu'une seule. La corniche de couronnement est agrémentée d'un rang de denticules. Les corniches au-dessus des fenêtres du dernier étage se superposent avec la corniche de couronnement. L'aile Nord-Est est imbriquée dans l'hôtel voisin (n°18), à l'ouest l'aile fait à l'origine partie de l'hôtel Rapin-Thoyras (n°14). Elle était percée de trois grandes ouvertures aujourd'hui murées. La cour est fermée sur la rue par une grille dans laquelle s'ouvrent deux ouvertures cochères et deux ouvertures piétonnes. L'escalier principal est en bois vernis, la rampe en fer forgé se compose d'un motif de volutes végétales. Les murs sur les paliers sont lambrissés. Côté Mandoune, le jardin est maintenu par un mur de soutènement percé de petites meurtrières. A gauche une ouverture rectangulaire fermée par une grille abrite un escalier qui permet d'acceder au jardin en terrasse. A ce niveau, la façade se compose d'une suite d'arcades. Au-dessus de celle-ci se développe une loggia à colonnade dorique. Celle-ci communique avec le jardin par un escalier en pierre. Au-dessus de la loggia se développe une terrasse agrémentée d'un garde-corps en fonte aux motifs géométriques. Chaque niveau est percé de cinq baies rectangulaires. Un cordon mouluré souligne les baies du dernier étage.
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élévation
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élévation ordonnancée sans travées
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étages
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sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, escalier isolé : escalier droit, en maçonnerie ; escalier isolé : en maçonnerie
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gros-oeuvre
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brique ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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décor
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ferronnerie ; fonderie ; céramique
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représentation
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étoile ; entrelacs ; monogramme ; pointe de diamant ; ordre antique ; ordre dorique ; colonne ; pilastre ; feuillage
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Le monogramme C-M (de Condat de Maleville) est frappé au-dessus des deux portes piétonnes de la grille. Des petites feuilles ornent la rampe de l'escalier. Le sol de la cage d'escalier est recouvert d'un carrelage aux motifs géométriques bleu, marron et ocre.
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé ; site inscrit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100219
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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