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Réponse n° 657

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site hôpital dit hospice de la Charité
localisation Bourgogne ; Saône-et-Loire ; Mâcon
aire d'étude Bourgogne
adresse 249 rue Carnot
hydrographie Saône
dénomination hôpital
parties non étudiées chapelle ; pharmacie
époque de construction 3e quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle
année 1751 ; 1761 ; 1770 ; 1781 ; 1784 ; 1785 ; 1786 ; 1790
auteur(s) Minoya Michel (architecte) ; Soufflot Jacques-Germain (architecte)
historique Le premier hôpital dit de la Charité doit probablement son existence au fait que saint Vincent-de-Paul ait été curé de Châtillon-sur-Chalaronne (Ain), à proximité de Mâcon. La fondation du premier établissement est datée du 26 septembre 1621 mais les bâtiments ne sont réellement en fonction qu'à partir du 1er novembre 1681. Il s'agit alors d'un ensemble disparate de maisons. L'établissement actuel est le résultat d'un long processus : décision de construire le 18 juillet 1751 ; choix de Soufflot pour dresser les plans le 20 janvier 1752 ; choix de l'architecte-entrepreneur mâconnais Michel Minoya le 9 juillet 1752 ; achèvement des bâtiments par Minoya sur les plans de Soufflot au mois de novembre 1761 ; travaux complémentaires dans le jardin en 1781, au moment où l'on démolit le mur de la ville qui masquait la façade postérieure du nouveau bâtiment. A cette occasion, la façade sur le quai de Saône fut reconstruite. Pour mener le chantier à bien, les bâtiments de l'ancien établissement furent détruits et l'on dût tenir compte des contraintes d'un parcellaire ancien, exigu et irrégulier. Le dossier complet de la construction de la Charité, déposé dans le fonds ancien communal de Mâcon aux Archives de Saône-et-Loire fait état de pièces de l'année 1751 à l'année 1770 (GG 342). L'apothicairerie ne semble fonctionner qu'à partir de 1784 (GG 356) et en 1785, le 9 mars, une quittance fait état de l'achat des pots en faïence neufs et du livre "Principes et règles de pharmacopée". La même liasse conserve la trace de travaux pendant toute la fin de l'ancien régime et jusqu'en 1790 : refonte de la cloche (1784) ; escalier de la nouvelle infirmerie et réfection du plancher ; carrelage et évier de l'infirmerie ; réfection de toute la couverture du bâtiment ; réfection de lucarnes dans les greniers ; taille de pierre pour les fenêtres de l'infirmerie ; robinets de l'apothicairerie ; fourneau ; carrelage neuf, le tout durant toute l'année 1785 ; travaux de plâtre dans la "chambre des petites filles" et construction d'une nouvelle chambre ; travaux dans la "chambre des hommes", aux bains en 1786 ; réfection successive d'escaliers en 1787. Les derniers paiements, en 1790, concernent les cloisonnements. Par trois fois, les locaux évitent la transformation en caserne (2H 15, projets, 1845,1848,1851). La pharmacie est réorganisée en 1889 et l'on achète des instruments de chirurgie. L'ensemble des bâtiments sera réhabilité en 1980 pour devenir la maison de retraite "Résidence Soufflot", qui fermera ses portes au début du XXIe siècle. En 2004-2005, les décors et boiseries de l'apothicairerie, de l'herboristerie et de la chapelle, ainsi que tous les objets mobiliers encore conservés, ont été déposés à l'hôtel-Dieu de Mâcon. L'orgue de la chapelle a été installé dans l'église St Clément de Mâcon. Les bâtiments étaient entièrement vides au moment de l'enquête.
description Construit sur une parcelle trapézoïdale, l'édifice est traversant entre d'une part la rue Carnot et d'autre part le quai Lamartine. L'hôpital est organisé autour d'une cour centrale : la partie Ouest (côté rue Carnot) comprenait les espaces collectifs et de prestige (vestibule, couloir de circulation, chapelle, cuisine, réfectoire), les ailes Nord et Sud abritaient les chambres et les salles communes à l'étage et le bâtiment Est l'apothicairerie et l'herboristerie. La façade rue Carnot est empruntée à l'architecture romaine de son époque que Jacques-Germain Soufflot avait pu observer lors de son voyage en Italie : la partie centrale est en retrait pour donner du recul à la façade donnant sur une rue étroite. Elle est ornée de pilastres d'angles, qui soulignent la partie centrale de l'élévation, et de corniches. Les niveaux inférieurs sont en pierre de taille, tandis que les niveaux supérieurs sont en moellons de calcaire roux non enduits. La façade côté quai Lamartine est régulière. A l'intérieur, c'est surtout pour la chapelle que l'architecte a déployé des solutions originales, avec un plan ovoïde, des galeries de circulation aux étages largement ouvertes sur l'espace liturgique par des arcades et une coupole ovale soulignée par des doubleaux dans le prolongement des pilastres. On peut remarquer les voûtes d'arêtes à grands et petits quartiers alternés du vestibule et de la cuisine. Ces voûtements se retrouvent également à l'hôtel-Dieu de Mâcon (étudié, IA71001820). Les élévations sur cour sont également en moellons apparents.
élévation élévation à travées
étages rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
gros-oeuvre pierre ; pierre de taille ; appareil mixte
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile creuse
couvrement voûte d'arêtes ; coupole
propriété propriété de la commune
protection MH 1982/02/05 : inscrit MH partiellement
  La protection au titre des monuments historiques ne concerne que la chapelle en totalité y compris les balustrades en fer forgé.
type d'étude enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
rédacteur(s) Hugonnet-Berger Claudine ; Potier Nicolas
référence IA71001832
  © Région Bourgogne - Inventaire général
enquête 2002
date versement 2012/09/12
crédits photo Kuntz, Thierry - © Région Bourgogne - Inventaire général
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire
17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((hôpital) :DENO )
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