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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Sanatorium, actuellement centre Hélio-Marin
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localisation
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Poitou-Charentes ; Charente-Maritime ; Saint-Trojan-Les-Bains
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lieu-dit
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Préventorium
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adresse
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19 boulevard Félix-Faure
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dénomination
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sanatorium
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parties non étudiées
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jardin ; école ; logement ; chapelle ; communs ; serre
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époque de construction
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4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
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année
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1896
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auteur(s)
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Le Coeur Charles (architecte) ; Grandjean Gaston (architecte) ; Lhomme P. (ingénieur) ; Grizet Pierre (architecte)
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historique
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C´est grâce à l´acharnement du Dr Emmanuel Pineau, médecin au Château-d´Oleron et archéologue à ses heures, que cet édifice a pu voir le jour. Après avoir prouvé les bienfaits du climat de l´île, Pineau choisit le terrain à l´extrémité sud-est de l´île, loin de toute habitation (51 parcelles de vigne, bois et sable réunies et vendues le 15 octobre 1894 à l´Oeuvre des Hôpitaux Marins) , projette une construction de plan en croix et réussit à convaincre les autorités. C´est à l´architecte Charles Le Coeur, attaché au service d´architecture de l´Assistance publique, qu´est confié le projet. Le premier entrepreneur du chantier est Sylvestre, du Château-d´Oleron, qui meurt durant les travaux, remplacé ensuite par Urbain Chemin, de Saint-Trojan. Le site n´étant pas desservi par un chemin, un ponton en bois (reconstruit en ciment armé en 1909) d´environ 100 mètres, pourvu de rails pour faire circuler des wagonnets, est construit afin d´amener hommes et matériaux. La première pierre est posée le 15 octobre 1894. L´inauguration a lieu le 18 septembre 1896 en présence du président Félix Faure, ami du président de l´Oeuvre des Hôpitaux Marins, le docteur Bergeron. En 1920, un pavillon d´isolement est ajouté à l´ensemble par l´architecte Gaston Grandjean. De 1914 à 1918 est construit un logement pour les employés. En 1941, l´établissement est évacué et les enfants sont transférés, pour la plupart, dans le sanatorium de Banyuls-sur-Mer qui dépend également de l´Oeuvre. Occupé par les allemands, l´établissement fait l´objet d´attaques violentes et de graves dommages. Sa reconstruction s´effectue à partir de 1947. Y sont alors hébergées, l´été, des colonies sanitaires confiées par l´Oeuvre à des religieuses. Puis, le 1er mai 1953, l´établissement qui avait été classé comme sanatorium public en 1931, devient un préventorium, c´est la naissance du centre Hélio-Marin. Le long bâtiment nord-est, face à l´entrée actuelle, aurait, selon le directeur, été construit en 1953 sur l´emplacement d´un pavillon symétrique de celui qui existe encore au sud. En 1962 est inaugurée la pouponnière, longue barre à deux étages avec galeries ouvertes au sud (aujourd´hui fermées) construite par P. Lhomme, ingénieur-conseil de l´oeuvre et Pierre Grizet, architecte à La Rochelle. Par décision ministérielle du 5 juillet 1976, le centre, qui n´a plus d´activité préventoriale depuis longtemps, est reclassé comme centre de réadaptation fonctionnelle. Depuis septembre 1991, direction médicale et direction administrative sont séparées. Cette dernière est confiée à l'Association pour le Traitement et l'Adaptation Sociale des Handicapés, l'ATASH, dont le siège social est tranféré 5 rue Jeanne-Hachette à Paris. L'ATASH gère toujours le centre de Banyuls-sur-Mer et a créé de nouvelles structures : un atelier protégé à Saint-Trojan et une maison d´accueil à Etampes.
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description
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Contrairement à ce qu´avait prévu Pineau, c´est un plan à pavillons séparés qui est adopté afin d´éviter les contaminations. La plupart des bâtiments, exceptés ceux qui bordent latéralement la cour centrale, s´ouvrent à l´est et à l´ouest, par de hautes fenêtres, afin d´assurer un maximum d´ensoleillement tout en évitant les grandes différences de températures. Tous les bâtiments, sauf celui de l´administration et les trois bâtiments ouest, sont en rez-de-chaussée. Seul le bâtiment de l´administration et la cuisine possèdent un sous-sol. Les murs sont en pierre taillée provenant d´Echillais (près de Rochefort) et de Saint-Même-Les-Carrières (Charente). Ces matériaux ont été amenés par bateau par la Charente et par la mer. Les couvertures sont en tuile mécanique, avec des pavés de verres pour les cuisines.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile mécanique
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propriété
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propriété d'une personne morale
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type d'étude
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opération ponctuelle
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rédacteur(s)
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Renaud Geneviève
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référence
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IA17008907
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© Inventaire général
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enquête
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2004
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date versement
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2004/09/24
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crédits photo
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Dagorn, Alain - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Poitou-Charentes - Service chargé de l'inventaire 102, Grand'Rue - BP 553 86020 Poitiers Cedex - 05.49.36.30.30
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