Liste des réponses  Affiner la recherche Autre recherche
Réponse n° 2224

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Manoir, puis hôtel de Beauvau, dit plus tard hôtel de Montiron
localisation Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Angers
aire d'étude Angers intra-muros
lieu-dit Centre-ville (quartier)
adresse 7 à 9 bis rue de la Harpe
dénomination manoir ; hôtel
parties non étudiées cour ; jardin ; communs
éléments remarquables portail
époque de construction 12e siècle ; 15e siècle ; milieu 17e siècle ; 2e moitié 19e siècle
siècle détail 2e moitié 18e siècle
année 1646
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Le corps principal de cet édifice, sous une apparence d'architecture classique, remonte dans son gros-oeuvre au 12e siècle et présente encore d'importants vestiges caractéristiques de l'architecture romane, notamment un grand portail sculpté sur le pignon droit d'entrée (vers l'impasse du Sauvage) et de vastes baies en plein-cintre sur l'élévation postérieure sur jardin, qui constituait la belle façade orientée sur la rivière : une rénovation de cette façade en 1996 a permis en effet d'identifier cinq grandes fenêtres géminées dont une encore cantonnée d'une colonne entière et de son chapiteau ; ces éléments sont de nouveau pour l'essentiel cachés par un enduit. Cet édifice, identifié comme un manoir patricien alors hors enceinte urbaine, était au 14e siècle une propriété du couvent voisin des Augustins (selon la plus ancienne mention retrouvée) ; il resta propriété des Augustins jusqu'à la Révolution. Un membre de la famille de Châteaubriant, attestée en Anjou dès le 12e siècle, était un bienfaiteur du couvent et leur avait cédé une maison et un emplacement pour s'établir : s'agit-il du manoir de la rue de la Harpe ? Dès la fin du 14e siècle, la topographie avait évolué : des maisons s'étaient implantées au-devant du grand portail, impliquant une reconfiguration de l'édifice sur une cour d'entrée, rue de la Harpe. Les restes de mouluration gothique d'une porte sur la façade sur cour du grand corps, une ouverture à accolade sur l'élévation sur jardin, la structure des combles, sans surcroît, sur les faces postérieures, font envisager une campagne au 15e siècle, peut-être liée aux libéralités de Bertrand de Beauvau pour le couvent des Augustins : un acte du 17e siècle fait en effet savoir que ce logis était communément dénommé Beauvau. Il est probable que la restructuration des niveaux avec deux étages carrés est effective dès cette époque. Puis l'édifice, que l'on peut désormais qualifier d'hôtel, fait l'objet vers 1646 d'importants travaux sous l'égide des Augustins : l'aile gauche attenante au grand corps est alors construite, l'escalier refait, la charpente et les lucarnes sur jardin reprises, le portail sur rue édifié. L'élévation postérieure, sur le jardin, est à nouveau remaniée dans la 2e moitié du 18e siècle : perron, balcons, baies romanes retraitées. Côté cour d'entrée, une reprise des parties supérieures des maçonneries formant un surcroît, entraînant la reprise des lucarnes, date peut-être de cette époque. Les ouvertures restantes sont retouchées dans la 2e moitié du 19e siècle et les lucarnes dénaturées au 20e siècle. La cour des communs et l'aile droite du logis sont des constructions de la fin du 19e siècle. Les élévations sur cour sont drastiquement ravalées dans le courant du 20e siècle. La dernière appellation de l'édifice provient de la famille Hernault de Montiron qui devait en être locataire dans la première moitié du 19e siècle.
description L'hôtel, entre cour et jardin, est constitué principalement d'un grand corps de logis et d'une aile en retour d'équerre sur la gauche, à travées. Une autre aile, en rez-de-chaussée, et une construction en forme de tour coiffée en pavillon, modernes, ferment la cour sur la droite. Des bâtiments de communs s'organisent autour d'une cour secondaire, au-delà de l'aile en retour. L'édifice, entièrement en schiste, est aujourd'hui à deux étages carrés - le rez-de-chaussée est surélevé côté jardin - (initialement le manoir était à deux niveaux, un rez-de-chaussée à usage de service et un premier étage correspondant à l'étage noble). Les combles sont à surcroît côté cour, correspondant à une reprise d'une structure sans surcroît qui s'observe toujours côté jardin et communs. Les couvertures sont à longs pans. Des appentis couvrent les parties annexes. L'escalier est dans le grand corps, en maçonnerie, tournant autour d'un gros massif carré.
plan plan régulier en L
élévation élévation à travées
étages sous-sol ; 2 étages carrés ; comble à surcroît ; étage de comble
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
gros-oeuvre schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; moellon ; enduit partiel
couverture (type) toit à longs pans ; appentis ; toit en pavillon ; pignon couvert ; noue
couverture (matériau) ardoise
couvrement voûte en berceau segmentaire
décor sculpture ; ferronnerie
représentation colonne, cheval, ornement à forme géométrique ; animal, oiseau ; arabesque
  Le grand portail d'entrée du manoir est constitué d'ébrasement à colonnes dont les chapiteaux sont aujourd'hui ruinés ; sur une photographie ancienne, on semble distinguer un chapiteau avec des animaux affrontés (chevaux ?). Les tailloirs en frise sont ornés de croix de Saint-André que ponctuent des cabochons dans les compartiments. Un chapiteau retrouvé sur la grande façade sur jardin montre deux quadrupèdes affrontés (des lions ?) que chevauchent des oiseaux. Les deux balcons sur jardin sont à motifs d'une grande palmette centrale et de volutes pour celui central, de volutes seules pour celui de droite.


Support : portail sur le mur pignon droit du corps principal. Support : balcons.
typologie Manoir à logis rectangulaire ; hôtel à cour antérieure.
état restauré
propriété propriété privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier
référence IA49000897
  © Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville d'Angers
enquête 1979
date versement 2009/11/25
crédits photo Giraud, P. - © Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
 
Contact service producteur
service producteur Région Pays de la Loire - Centre de ressources
1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
 
Protection des droits des auteurs de la base Mérimée, des notices et des images :
Aucune exploitation, notamment la diffusion et la reproduction, intégrale ou par extrait, autre que celle prévue à l'article L.122-5 du Code de la propriété intellectuelle, de la base de données, des notices et des images de ce site ne peut être réalisée sans autorisation préalable du ministre chargé de la culture ou, le cas échéant, du titulaire des droits d'auteur s'il est distinct de lui, sous peine de poursuites pour contrefaçon en application de l'article L.335-3 du Code de la propriété intellectuelle.
[1-100] [101-200] [201-300] [301-400] [401-500] [501-600] [601-700] [701-800] [801-900] [901-1000] [1001-1100] [1101-1200] [1201-1300] [1301-1400] [1401-1500] [1501-1600] [1601-1700] [1701-1800] [1801-1900] [1901-2000] [2001-2100] [2101-2200] [2201-2300] [2301-2400] [2401-2500] [2501-2600] [2601-2700] [2701-2800] [2801-2900] [2901-3000] [3001-3100] [3101-3200] [3201-3300] [3301-3400] [3401-3500] [3501-3600] [3601-3700] [3701-3800] [3801-3900] [3901-4000] [4001-4100] [4101-4200] [4201-4300] [4301-4400] [4401-4500] [4501-4600] [4601-4635]

2201 2202 2203 2204 2205 2206 2207 2208 2209 2210 2211 2212 2213 2214 2215 2216 2217 2218 2219 2220 2221 2222 2223 2224 2225 2226 2227 2228 2229 2230 2231 2232 2233 2234 2235 2236 2237 2238 2239 2240 2241 2242 2243 2244 2245 2246 2247 2248 2249 2250 2251 2252 2253 2254 2255 2256 2257 2258 2259 2260 2261 2262 2263 2264 2265 2266 2267 2268 2269 2270 2271 2272 2273 2274 2275 2276 2277 2278 2279 2280 2281 2282 2283 2284 2285 2286 2287 2288 2289 2290 2291 2292 2293 2294 2295 2296 2297 2298 2299 2300

Requête ((hôtel) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0