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Réponse n° 37

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site tréfilerie et laminoir de cuivre du Havre (TLH) , puis Thomson Cuivre
localisation Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Darnétal
aire d'étude Seine-Maritime
adresse 11 rue aux Juifs
hydrographie l'Aubette
dénomination tréfilerie ; laminoir
parties non étudiées atelier de fabrication
époque de construction 2e quart 20e siècle
année 1941
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique En 1923, la société des Tréfileries et Laminoirs du Havre (TLH) fait l'acquisition de l'ancien tissage Dreyfus repris par la Société Cotonnière de Darnétal pour y monter une tréfilerie. En 1941, devant la menace des bombardements, la société havraise fait transférer à Darnétal son atelier de fabrication d'épingles et de trombones. Le 24 août 1944 les bombardements qui visaient le viaduc enjambant l'usine, détruisent une grande partie des ateliers. L'usine est entièrement reconstruite après guerre. En 1968, l'usine connaît trois semaines de grève générale, soutenue par la direction. En 1980, la tréfilerie est reprise par la société Thomson Cuivre. Après sa fermeture en 1984, l'usine est morcelée et occupée par divers petites entreprises.
L'atelier de tréfilage est alimenté en fil de cuivre de 7mm de diamètre en provenance du Havre. Le fil est étiré une première fois jusqu'à obtention d'un diamètre d'un millimètre. Il passe ensuite dans des machines dites "syncros" qui sont au nombre de 23 à la fin des années 1950, et sur des machines dites "carcasses", près d'une centaine, afin d'obtenir un diamètre allant de 10 à 5 centièmes de millimètre. Le fil nu, étamé ou émaillé est ensuite bobiné. L'atelier d'étamage comprend 19 fours, autour desquels travaille un personnel exclusivement féminin. L'atelier d'émaillage qui emploie un personnel exclusivement masculin, comprend un ensemble de 69 machines. Le fil est ensuite contrôlé à l'aide de huit appareils à mercure qui doivent dépister la moindre faille dans son isolement au courant électrique. L'usine produit également des épingles en acier dur ou en acier doux nickelé, à la cadence de 450 épingles à la minute. En 1957, l'usine travaille près de 40 000 km de fil de cuivre par jour.
En 1946 la tréfilerie emploie 230 personnes. En 1980, Thomson Cuivre emploie 290 personnes.
étages en rez-de-chaussée
gros-oeuvre brique ; béton
couverture (type) toit à longs pans ; pignon couvert
couverture (matériau) béton en couverture ; tôle nervurée
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel (agglomération de Rouen)
rédacteur(s) Emmanuelle Le Roy-Real
référence IA76001559
  © Inventaire général
enquête 1999
date versement 2002/12/03
date mise à jour 2004/12/03
crédits photo Kollmann, Christophe - © Inventaire général, ADAGP
 
service producteur Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire
2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
 
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Requête ((laminoir) :DENO )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0