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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maisons, fermes
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire
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aire d'étude
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Saumur périphérie nord
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dénomination
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maison ; ferme
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collectifs
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2995 bâti INSEE ; 465 repérés ; 93 étudiés
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époque de construction
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15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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historique
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Maisons et fermes des 15e, 16e, 17e, 18e et 19e et 20e siècles. Les maisons de maîtres apparaissent probablement dès la fin du 15e siècle et surtout au 16e siècle, et marquent la montée en puissance de la bourgeoisie de la ville de Saumur qui achète de nombreux domaines dans la vallée pour les faire valoir par un métayer. A partir du 17e siècle, les logis de ces maisons deviennent des résidences estivales. Les maisons de villages, ainsi que les fermes, ne sont pas antérieures au 15e siècle ; il semble que tout le bâti ait été renouvelé après la Guerre de Cents-Ans. L'assèchement des parties marécageuses de l'Authion et le développement de l'irrigation, au 19e siècle, en permettant l'essor de cultures spécifiques (chanvre, plantes à graines, cultures maraîchères) , à contribué à l'enrichissement des paysans de Vallée qui font construire ou reconstruire des exploitations au goût du jour. Au 20e siècle, à Saint-Lambert-des-Levées, commune rattachée à Saumur et formant pour partie une banlieue de la ville, se développe une zone péri-urbaine comprenant des lotissements concertés.
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description
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Les maisons de villages sont construites sur les flancs de la levée et la dénivellation entre le pied et le sommet de celle-ci est rachetée par un soubassement qui, parfois, est un ancien rez-de-chaussée désaffecté en raison des rehaussements de l'ouvrage. Hors des agglomérations les maisons de maîtres se distinguent par la présence d'une chambre haute où ces derniers résidaient lors de leurs séjours. Le plus souvent, cette chambre était desservie par un escalier en vis, en charpente, disposé dans un angle du logis. A partir du 17e siècle, les logis de ces maisons tendent à s'allonger car on y place un escalier rampe sur rampe, en maçonnerie, entre la grande salle et une chambre. Les fermes, dispersées dans l'open-field de la Vallée, font, le plus souvent, face au sud, se disséminant perpendiculairement au long des chemins montant depuis la levée vers le nord. Dans la majorité des cas ce sont des blocs allongés, les dépendances agricoles étant construites dans l'alignement du logis. Beaucoup présentent également des bâtiments disposés autour de la cour. Dans de nombreux exemples l'ancien logis a été transformé en resserre ou en étable, lors de la construction d'un nouveau logis, au 19e siècle. Le matériau le plus fréquemment employé est le calcaire turonnien de l'ère secondaire, appelé localement "tufeau". Il est utilisé en moellon, quelquefois, aux faces postérieures des maisons ou des fermes, mais presque toujours en pierre de taille pour les façades. Il est venu remplacer, au 19e siècle, le pans de bois et le torchis qui paraissent avoir été abondants avant cette période dans le bâti rural. La tuile paraît avoir été utilisée autrefois, mais a été complètement remplacée par l'ardoise au 19e siècle. On note également la subsistance de rares remises à couverture végétale, en bruyère plus précisément. Les sources attestent la présence dans les fermes, jusqu'au 19e siècle, de granges précédées de auvents, peut-être destinées au séchage de certains végétaux ou servant d'abris pour des travaux agricoles. Un seul exemple de ce genre d'édifice a pu être repéré et étudié.
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gros-oeuvre
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tufeau ; pierre de taille ; moellon ; enduit partiel
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon découvert ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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ardoise
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typologie
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logis rural à chambre haute ; ferme bloc allongé ; ferme à bâtiments dispersés ; maison de levée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Cussonneau Christian
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référence
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IA49000725
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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2001/03/29
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources
1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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