|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
maisons ; fermes
|
localisation
|
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Chazé-sur-Argos
|
aire d'étude
|
Candé
|
dénomination
|
maison ; ferme
|
collectifs
|
289 bâti INSEE ; 64 repérées ; 15 étudiées
|
époque de construction
|
15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
|
historique
|
Le bâti repéré n'est pas antérieur au 15e siècle ; une seule maison présente un gros-oeuvre datable de ce siècle. Les campagnes de construction des 16e, 17e et 18e siècles sont un peu plus nombreuses, mais le gros du corpus a été remanié ou construit au cours de la seconde moitié du 19e siècle.
|
description
|
39 maisons et 25 fermes ont été repérées. Le bâti antérieur au 19e siècle se caractérise par un gros-oeuvre en schiste, enduit dans certains cas, des baies à encadrements parfois en tuffeau, parfois en schiste, des linteaux en bois, des toits à forte pente ou quelques fois à croupes ; la présente d'une seule maison en pans de bois atteste que ce mode de construction fut autrefois en usage mais qu'il à presque totalement disparu. Cette disparition survient vers le milieu du 19e siècle, époque à laquelle la brique fait son apparition sur les façades enduites des logis, aux encadrements de fenêtres, en décor architectonique. Des briques profilées servent à faire des corniches dont on trouve environ six variétés. Les toitures sont d'une pente moindre, à 45 degrés environ. L'emploi de la brique est lié à l'implantation de briqueteries à Candé et à l'amélioration du réseau routier qui permet leur diffusion ; matériau sans doute peu onéreux, c'est aussi un symbole de modernisme issu du bâti industriel et des communs de châteaux qui se reconstruisent à partir des années 1830-1840 dans le Segréen. Les façades des logis ou de maisons ne comportaient traditionnellement qu'une porte et une fenêtre ; à partir du milieu du 19e siècle, elles se multiplient, s'organisent régulièrement, souvent symétriquement, utilisant des baies de même module. Les plans de fermes les plus fréquents sont les blocs à terre allongés et les fermes à bâtiments dispersés. Certaines fermes qui comptaient un seul bloc sont agrandies au 19e siècle par la construction d'une aile en équerre ou d'un bâtiment parallèle. L'agriculture traditionnelle se maintient jusqu'après la deuxième guerre mondiale ; la mécanisation apparaît vers 1960, entraînant la désaffection des étables à chevaux et la construction de vastes hangars pour garer les tracteurs et les machines agricoles. Comme dans les autres communes du canton, l'organisation ancienne des étables à vaches était la suivante : deux étables étaient construites dans le même bâtiment, séparées par une pièce appelée "panserie", dans laquelle, par l'intermédiaire d'un abat-foin, on pouvait descendre le foin stocké dans le fenil en surcroît et, de là, le distribuer aux animaux.
|
gros-oeuvre
|
schiste ; moellon ; enduit
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
typologie
|
13 fermes blocs allongés ; 10 fermes à bâtiments dispersés ; 1 ferme bloc en équerre ; une ferme à bâtiments dispersés à deux ailes encadrant le logis
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Cussonneau Christian
|
référence
|
IA49001851
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2000
|
date versement
|
2002/11/22
|
date mise à jour
|
2005/07/11
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
|