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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maisons du canton de Reyrieux
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localisation
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Rhône-Alpes ; Ain
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aire d'étude
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Reyrieux
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dénomination
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maison
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collectifs
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61 repérées ; 6 étudiées
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époque de construction
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15e siècle ; 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
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historique
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Seul un petit centre urbain du 15e siècle existe encore à Saint-André-de-Corcy. Les autres bourgs du canton sont majoritairement du 19e siècle : quelques maisons sont portées sur le cadastre de 1819 dans les communes de Civrieux, Massieux et Mionnay, d'autres sont mentionnées dans le cadastre de 1823 à Ars-sur-Formans, Parcieux, Reyrieux et Misérieux. Les autres communes telles que Rancé, Saint-Jean-de-Thurigneux, Toussieux ou Tramoyes, restées rurales jusqu'à la fin de la Seconde guerre mondiale, ne montrent que de très rares maisons de village. Ainsi quatre centres urbains se développent dans ce canton avec des facteurs d'activités divers. Saint-André-de-Corcy crée un quartier urbain, dans la 2e moitié du 19e siècle, autour du carrefour de la Croix-Blanche, grâce à la mise en place d'un relais de poste et l'installation de la gare de chemin de fer. Ars-sur-Formans déploie un tourisme religieux autour de la basilique du curé d'Ars. Parcieux attire quelques bourgeois par son passé culturel. Reyrieux multiplie ses petites industries. Au début du 20e siècle plusieurs maisons pavillonnaires s'implantent dans les faubourgs de ces communes et transforment complètement le paysage du canton. Ainsi en 1973 naît sur la commune de Massieux un ensemble de maisons individuelles de type sériel, prémisse du phénomène de rurbanisation intense que l'on connaît aujourd'hui.
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description
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Le repérage général a permis de mettre en valeur deux catégories de maisons : la maison mitoyenne construite au centre du bourg, au sein d'un îlot (types I, II, III, IV) et la maison de faubourgs qui répond aux critères de la maison individuelle (types V, VI). Ainsi, ces maisons se répartissent en six types : type I, maison d'une ou deux travées et escalier intérieur ; type II, maison au parti dissymétrique avec escalier principal extérieur ; type III, maison à travées régulières avec ou sans local commercial ; type IV, maison partagée en plusieurs appartements ; type V, maison individuelle ou villa avec cour et jardin ; type VI, maison de notable avec cour, jardin et dépendances. L'étude montre que la maison urbaine (types I et II) a gardé des éléments de ruralité dans sa conception, les plus anciennes sont marquées par la présence d'un porche latéral, d'un puits, d'un clapier dans l'arrière cour. Le développement des centres urbains a favorisé la mise en place de maisons avec commerce (type III) et de maisons à appartements (type IV). Enfin là comme ailleurs, des maisons individuelles se sont installées dans les faubourgs et isolées autour d'un modeste jardin clos (type V) tandis que les maisons de notable (type VI) ont investi les terres agricoles en périphérie des faubourgs.
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gros-oeuvre
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calcaire ; pisé ; brique et pierre ; galet ; pierre de taille ; crépi
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile plate mécanique
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typologie
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type I, maison d'une ou deux travées et escalier intérieur ; type II, maison avec escalier principal extérieur ; type III, maison à travées régulières avec ou sans local commercial ; type IV, maison partagée en plusieurs appartements ; type V, maison individuelle ou villa avec cour et jardin ; type VI, maison de notable avec cour, jardin et dépendances
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Hartmann-Nussbaum Simone
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référence
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IA01000192
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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1988
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date versement
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2010/04/14
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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