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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maisons et fermes d'Urrugne
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localisation
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Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques ; Urrugne
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aire d'étude
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Urrugne (commune)
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dénomination
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maison ; ferme
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collectifs
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4145 bâti INSEE ; 475 repérées ; 286 étudiées
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époque de construction
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12e siècle ; 13e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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historique
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La surface particulièrement étendue de la commune d'Urrugne (5075 hectares) , lui confère un bâti à la fois regroupé et dispersé au sein de ses 8 quartiers (hameaux) selon la terminologie locale : le Bourg, Kéchiloa-Choucoutoun, Olhette-Herboure, Mendichoko, La Croix des Bouquets-Route d'Espagne, Béhobie, La Corniche et Socoa. Essentiellement rurale, la commune était constituée presque exclusivement de fermes de type maison-bloc en hauteur sur plan massé jusqu'au 19e siècle, où le logis plus confortable adopte une architecture classique et se sépare des édifices agricoles. Le début du 20e siècle voit l'apparition des maisons de villégiature dont l'avant-garde de certaines est remarquable. Dans la 2e moitié du 20e siècle et en particulier à partir des années 80, d'importantes campagnes de construction donnent naissance à de nombreux lotissements concertés et ensembles d'immeubles. Les maisons et fermes repérées sont datables pour certaines du 12e siècle au 15e siècle par sources et des siècles suivants par leurs architectures ou éléments ornementaux.
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description
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La grande majorité des maisons-fermes répond au modèle traditionnel labourdin de type maison-bloc en hauteur, conçue en moellon au rez-de-chaussée et en pan de bois en façade aux étages, sur un plan rectangulaire régulier. Les nombreuses extensions donnent aux façades des aspects tantôt symétriques, tantôt asymétriques. Le toit couvre généralement en auvant avancé le mur pignon de la façade. Les murs sont enduits à la chaux et les potelets qui constituent le pan de bois peints en rouge, vert ou parfois bleu. La maison labourdine est conçue pour abriter à la fois les hommes et les animaux. Lorsqu'elle est conçue en "hauteur", le logis se situe à l'étage carré, réservant le rez-de-chaussée à un usage agricole : l'étable, une remise, un cellier et "l'eskaratz" au centre, vaste pièce à haut plafond destinée à abriter les charrettes et le matériel agricole mais aussi à y battre le grain et à effectuer des travaux de toute sorte. L'étage de comble abrite un vaste grenier souvent compartimenté et servant à conserver aussi le foin, le maïs, mais encore les pommes et d'autres produits de l'exploitation. Lorsqu'elle est plus modeste et ne comprend qu'un étage de comble, le logis est situé au rez-de-chaussée, à côté de "l'eskaratz", quand il y en a un, et de l'étable. A partir du 19e siècle, les maisons se transforment ou sont édifiées exclusivement en logis afin de gagner davantage de confort et les dépendances agricoles sont construites à l'écart. Le pignon en façade disparaît alors sous un toit à longs pans et croupes.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; pan de bois
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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plan massé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gauthier Marina
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référence
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IA64001414
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© Région Aquitaine - Inventaire général
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enquête
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2009
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date versement
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2011/06/09
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date mise à jour
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2012/03/16
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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