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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Maison de notable
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localisation
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Rhône-Alpes ; Drôme ; Salles-sous-Bois
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aire d'étude
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Grignan
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lieu-dit
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village
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adresse
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montée, 5 Saint-Roch ; chemin de la Blache
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dénomination
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maison
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parties non étudiées
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cour
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époque de construction
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2e moitié 16e siècle ; 1ère moitié 17e siècle ; 4e quart 18e siècle
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siècle détail
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Milieu du Moyen Age ; 19e siècle
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année
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1775
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La maison, attenante à la porte sud du castrum, qui forme en partie une de ses chaînes d'angle, englobe du même côté la base d'une tour de fortification médiévale, jouxtant la porte à gauche. A la suite de cette tour, une partie de l'élévation postérieure correspond à l'ancienne courtine ; cette élévation aveugle (sauf une fenêtre percée au XXe siècle) donnait sur l'ancien cimetière transféré en 1874. Les traces de remaniements (chaînage) visibles en façade sur la montée Saint-Roch témoignent d'un remembrement et la lecture archéologique montre plusieurs époques de construction : une travée datable de la 2e moitié du XVIe siècle comprend une porte murée dont le linteau est orné d'un écu armorié, indiquant une demeure noble. Cette porte, abaissée par suite de l'exhaussement de la chaussée, est l'entrée d'origine ouvrant sur un escalier en vis contemporain. Une transformation partielle de la façade est réalisée en 1775, date inscrite à la clef de la porte d'entrée située à peu près au centre de l'élévation. Le corps postérieur en retour sur cour, qui conserve une fenêtre à croisée du début du XVIIe siècle, pourrait être une adjonction de cette époque, à moins que la fenêtre ne soit en remploi. Le portail fermant la cour date de la rénovation de la maison au XVIIIe siècle et, probablement, le porche (surélevé au début du XIXe siècle ?). Quelques modifications ont été effectuées plus tard, percement ou transformation de baies, mais la parcelle est identique à ce qu'elle était sur le plan cadastral napoléonien de 1835, de même que sur un plan du quartier levé en 1867, où cette maison est portée au nom de Gourjon. L'intérieur a été restauré par son propriétaire actuel.
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description
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La maison est composée d'un corps de bâtiment allongé présentant sa façade sur la montée Saint-Roch, auquel s'adosse perpendiculairement, au nord, un corps de plan en L donnant sur une cour partiellement fermée et sur un jardin clos (ancien cimetière) ; un portail en anse de panier, pratiqué dans le mur de clôture à chaperon, ouvre sur le chemin de la Blache. Le corps principal est accolé au sud à l'ancienne porte de ville et comprend, contre le petit côté, la base d'une tour de fortification sur l'angle sud-ouest. La demeure est construite en moellon de calcaire et mollasse, les encadrements des baies sont en pierre de taille. La toiture, à couverture de tuiles creuses, est constituée d'un toit à un seul versant sur le corps principal du côté de la rue et d'appentis sur le corps postérieur ; une génoise à 3 rangs borde les murs gouttereaux et fait retour horizontal sur l'élévation ouest au-dessus de la tour. La façade sur la montée Saint-Roch, de 3 niveaux, n'est crépie qu'à partir du centre vers la droite, où un bandeau d'étage est tracé dans l'enduit ; cette partie comprend trois travées de baies segmentaires encadrées d'un bandeau plat. Du côté gauche, le 1er tiers de la façade montre divers bouleversements : portes et fenêtres murées, puis repercées à côté ; ensuite apparaît un chaînage ou reprise de construction suivi d'une travée décrite plus loin. La partie droite s'organise depuis l'axe de la travée centrale : la porte d'entrée, couverte d'un linteau délardé en arc segmentaire, porte à la clef de l'arc la date 1776 sculptée en relief méplat. Une fenêtre segmentaire barlongue la surmonte, et, au-dessus une baie presque carrée, également à linteau délardé en arc segmentaire, est percée sous la génoise ; un parti identique s'applique dans la travée de droite, où le 1er niveau est aveugle, tandis que la travée suivante montre aux étages de semblables baies murées (fausses fenêtres à l'origine ?) et une fenêtre rectangulaire au 1er niveau (à l'autre extrémité de la façade, une fenêtre repercée au 2e niveau reprend la même forme segmentaire, sans doute dans un souci d'harmonisation). A gauche de la travée centrale se remarque une travée différente : elle présente au 1er niveau une porte murée accompagnée d'un jour latéral à cadre mouluré et au 2e niveau une petite fenêtre à cadre et appui saillant moulurés, au-dessus d'une dalle carrée. Un larmier mouluré couvre le linteau à soffite surélevé de la porte, dont les piédroits sont masqués par le remplissage de maçonnerie. Au centre du linteau, un écu en relief est sculpté d'armoiries non lisibles. Cette porte ouvrait sur un escalier en vis en pierre qui existe toujours, dans une cage carrée, à gauche de la porte actuelle. Les élévations du corps postérieur donnent sur une cour dallée et séparée du jardin par un mur au sud. Ce corps en appentis ne compte que deux niveaux. Il comprend, dans l'angle, un porche surélevé, où l'on accède depuis la cour en contrebas par un degré extérieur droit en pierre. Ce porche, voûté d'arêtes, est ouvert par deux arcs en plein cintre sur la cour et le jardin. L'élévation en retour face au mur comporte, au-dessus d'une porte de dépendance à linteau délardé en arc segmentaire, une fenêtre à croisée à encadrement et appui chanfreinés, le meneau et les piédroits terminés en congé. De la cour, une volée d'escalier en pierre (sous le porche) descend dans la cave voûtée en berceau plein cintre ; elle conserve une cuve à vin en dalles de pierre, située à l'aplomb d'une trappe aujourd'hui obturée sous le porche. L'intérieur n'a été visité que partiellement, au rez-de-chaussée, dont le sol est dallé. La porte d'entrée sur rue donne sur un court couloir qui distribue à gauche l'escalier, derrière lequel se situe la souillarde avec son évier en pierre, à droite la salle disposant d'une grande cheminée et d'une niche d'évier en pierre ; elle est couverte d'un plafond à poutres. Derrière celle-ci, une pièce (cuisine actuelle) voûtée d'arêtes, ouvre sur le porche.
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plan
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plan régulier en L
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît
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escaliers
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escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit partiel
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couverture (type)
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toit à un pan ; appentis
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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couvrement
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voûte en berceau plein-cintre ; voûte d'arêtes
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décor
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sculpture
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représentation
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armoiries
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Armoiries illisibles, peut-être partiellement bûchées, sur un écu en relief au centre du linteau de la porte murée du XVIe siècle ; quatre pointes lancéolées se distinguent à la partie supérieure (patte d'ours des Bologne ?)
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typologie
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Maison de type 5
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Jourdan Geneviève
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référence
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IA26000417
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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2005
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date versement
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2012/06/12
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire
6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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