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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison de journalier, ou maison d'artisan
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localisation
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Lorraine ; Moselle ; Hallering
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aire d'étude
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Faulquemont
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adresse
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30 rue Principale
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dénomination
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maison
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époque de construction
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1er quart 18e siècle
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siècle détail
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18e siècle, 1er quart 19e siècle (?, ?) ; 2e moitié 20e siècle
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année
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1721 ; 1719
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auteur(s)
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Muller Jean, dit : Miller Johannes (stucateur)
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historique
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Maison d'artisan ou de journalier construite en 1721 (date portée par le linteau de la porte d'entrée). Au 18e siècle ou au début du 19e siècle (avant 1830) , les propriétaires ajoutent un bâtiment accolé à la façade arrière de la maison et prolongent le toit de celle-ci pour couvrir le nouvel espace, qui était vraisemblablement une écurie. Dans la deuxième moitié du 20e siècle, la maison, inoccupée, est transformée en remise : une porte de garage et une gerbière sont percées en façade. Dans les années 1990, des travaux sont entrepris à l'intérieur mais ils cessent rapidement après démontage de certains murs porteurs et abandon de la maison. Empli de matériel inutilisé et laissé en l'état, le bâtiment menace une ruine prochaine, d'autant plus qu'une grande partie du toit, des murs de l'annexe, et de la façade arrière se sont déjà effondrés.
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description
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Bâtiment construit en moellon enduit, couvert en tuile mécanique sur l'avant et en tuile creuse sur l'arrière (pour ce qui subsiste). La façade sur rue comprend une pièce en largeur. Les encadrements anciens sont en calcaire, tandis que les percements récents sont encadrés de brique. La porte d'entrée est formée de 2 panneaux mobiles superposés, comme une porte d'écurie. Elle est immédiatement surmontée d'une gerbière, dont elle n'est séparée que par un linteau de pierre. Avant modification, la travée de gauche présentait une fenêtre à linteau segmentaire délardé au rez-de-chaussée (au lieu de la porte de garage actuelle) ainsi que la fenêtre du premier étage, dont l'encadrement en bois devait comporter un meneau central à l'origine. Il n'y avait pas de seconde gerbière, comme c'est le cas à présent au-dessus de la porte de garage (façade restituable par une photographie ancienne). La façade arrière a une porte et des baies jumelées au rez-de-chaussée et à l'étage, toutes garnies d'encadrements bois. A l'étage, sur la travée gauche, on trouvait apparemment une porte mais cette partie est trop écroulée pour le voir précisément. Cette façade comprend dans oeuvre un (des) linteau (x) de bois (tirants de renforts?). Lors de l'ajout (ancien) de l'annexe accolée à cette façade, le mur mitoyen du côté droit a été construit volontairement avec un pan biseauté, là où il entre en contact avec la façade, afin de maintenir des baies à la lumière du jour, cette annexe occupant la totalité de l'ancienne façade et étant couverte par un prolongement du toit principal : il fallut donc faire une nouvelle baie au rez-de-chaussée, murer les anciennes, et ne maintenir qu'une des baies jumelées de l'étage. L'annexe comprend une porte vers le jardin et une fenêtre sur le pignon droit. Distribution du logis : couloir traversant, une porte en son milieu donne sur la cuisine centrale, qui distribue en enfilade la Stub (devant) et la Kammer (derrière). Une cave se trouve sous la Kammer (était accessible par une trappe, comprenait une fenêtre). Dans la cuisine : grand cintre en pierre de taille pour soutenir l'âtre, bouche du four à droite, emprise de celui-ci dans la Kammer. Dans la Stub, sur le mur de refend, grande étagère murale, était peut-être un grand passage vers le couloir (ancienne fonction commerciale, salle de vente?). A l'étage : une chambre à l'avant, une chambre à l'arrière, réunies par un passage longeant l'âtre (avec accès au fumoir). Le passage donne aussi accès à un couloir de service traversant, servant à monter du foin aux combles, et accessible par la gerbière sur rue. Poteaux de la charpente (sur mur de refend) renforcés par des liens ou aisseliers. Emplacement de l'escalier inconnu : les plafonds à estrich étant tous conservés entre le rez-de-chaussée et l'étage, et au vu des observations sur place, il semble que l'escalier ne pouvait curieusement pas se trouver dans le logis. Peut-être était-il hors de la maison, dans l'annexe, avec accès vers le long couloir traversant de l'étage, à l'endroit où la façade arrière est aujourd'hui manquante. Tous les plafonds sont en estrich (plâtre, mauvais état) et comportent pour la plupart le décor des panneaux C et D de 1719 (étudiés dans la base Palissy IDO0009).
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; bois ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile mécanique ; tuile creuse
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décor
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décor stuqué (étudié dans la base Palissy)
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état
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mauvais état
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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pré-inventaire
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rédacteur(s)
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Burtard Alexandre
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référence
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IA57002516
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© Conseil général de la Moselle ; © Région Lorraine - Inventaire général
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enquête
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2005
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date versement
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2010/12/04
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
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