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historique
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Les maisons repérées les plus anciennes (17e ou 18e siècles) sont des maisons d'horticulteurs situées dans l'ancien village de Montreuil (rues Pépin, de l'Eglise, de Rosny, Dombasle) attestées sur l'ancien cadastre (voir IA93000082 à IA93000092). Au 14, rue Pépin se trouve une des plus anciennes maisons de la ville, qui appartenait vers 1630 à la communauté des Filles de la Charité, fondée par Saint-Vincent-de-Paul. Une autre génération remonte à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle (maisons individuelles dans le bas-Montreuil, entre la place de la République et Vincennes ; quartier sur le coteau, autour des rues Jules-Ferry et de la Beaune). De nombreux îlots sont construits dans l'entre-deux guerres, par exemple autour des rues Saint-Denis, Edouard-Branly ou autour de la carrière des Beaumonts. La plupart des maisons bâties sur le plateau datent de l'après-guerre (anciennes zones de murs à pêches). Les immeubles comprennent des immeubles de rapport, datant pour l'essentiel du début du XXe siècle (avenues rayonnantes à partir de la mairie et bas-Montreuil) , soit de type bourgeois avec vestibule décoré, ascenseur, bow-windows, soit plus modestes, avec parement de brique et sans décor. Entre 1928 et 1933 sont construits, avec des capitaux privés, 689 logements collectifs : HBM et ILM. ; de nombreux ensembles de HBM sont construits par Florent Nanquette (voir dossier). Plusieurs chantiers de castors, qui présentent la particularité d'être en grande partie des logements collectifs, sont mis en oeuvre à partir de la fin des années quarante : le Clair logis à côté du parc Montreau (1949) , Saint-Exupéry plus à l'est, à la limite de Rosny (rue Saint-Exupéry) et l'îlot Lepère, près de la place de la mairie et de l'église. L'habitat de Montreuil se caractérise par son caractère mixte : à la fois lieu d'activité professionnelle et logement. Cette mixité se traduit par la récurrence de la porte cochère, la présence d'une cour sur le côté du bâti ou à l'arrière. Les anciens terrains à vocation horticole se caractérisent encore par la présence d'un jardin étendu en profondeur (en coeur d'îlot) , à l'arrière du bâti. La plupart des maisons de la ville possèdent un soubassement en meulière, destiné à parer aux remontées d'humidité (sous-sol humide, parcouru par des rus). A noter aussi la récurrence des surélévations : maisons surélevées transformées en immeubles. Dans les années 1990 sont construites les "maisons vertes", exemples de logement social (pré-accession à la propriété) par la Semimo B sur un projet de l'architecte André Lemeur, à trois adresses différentes : rue Signac (49 logements) , rue Largilliere (16) , rue des papillons (5) ; les façades sont personnalisées, l'ossature est modulaire (éléments et revêtements divers, possibilité d'extension par des bow-windows ou des vérandas) ; dites maisons évolutives. Matériaux : bardage de fibres-ciment, bois coloré, ardoise. Elles comportent des espaces verts : bacs à plantes, treillis à fleurs.
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