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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Presbytère de catholiques ; maison
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Vitré
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aire d'étude
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Celles-sur-Belle
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destinations successives
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maison
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dénomination
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presbytère ; maison
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parties non étudiées
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cour ; étable ; hangar agricole ; four ; buanderie ; porcherie ; orangerie
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époque de construction
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18e siècle ; 2e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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En 1816, l'ancien plan cadastral figure cette propriété sous le nom de la cure. En 1732, celle-ci a eu besoin de réparations évaluées à au moins 150 livres. La maison curiale a été vendue à la Révolution et adjugée le 11 juin 1796 à Pierre-Philippe Frappier Poiraudière, demeurant à Niort, déjà acquéreur de la métairie de l'Infirmerie et du prieuré de la Carte (1791) , et qui va encore agrandir ses biens par l'achat (1798) de l'église Saint-Pierre de Vitré. En 1816, le logis appartenait à Taillefer, substitut à Vitré et était imposé pour onze ouvertures. Vers 1835, son fils, sous-préfet à Melle, en devient le propriétaire. Ce dernier a fait reconstruire le logis qui était imposé en 1855 pour un portail et vingt-sept ouvertures. Dans l'autobiographie du pasteur François Bureau (1837-1905) on peut lire : M. Taillefer a pris les plus belles pierres de l'église (du prieuré de la Carte) pour en construire sa demeure à Vitré. C'est probablement lui qui a fait décorer la façade avec les plaques sculptées. Par la suite ont été propriétaires : Gabriel Lévrier, de Vitré (1855) , Jean-Pierre Proust fils, de Vitré (1882) , Jacques Moreau, bourrelier à Celles (1889) , puis Alexandre Beauchamp et consorts par Jacques Moreau usufruitier (1910) , et Sylvain Faugère-Fouchier (1930). Les propriétaires actuels, qui l'ont achetée en 1960, ont trouvé les traces d'un chemin empierré qui menait de la maison vers le cimetière et sans doute l'ancienne église, détruite dès le début du 19e siècle. La façade a probablement été reprise à la fin du 19e ou au début du 20e siècle. En effet, on ne trouve ni chaînage harpé ni appuis saillants de ce type avant cette période.
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description
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Le logis présente sa façade, à cinq travées et porte centrale, sur le mur pignon sud. Ce mur a été repris ou reconstruit, comme en témoigne un très léger décrochement à droite. Les niveaux sont soulignés par deux bandeaux d'appui. Le pignon est décoré d'un fronton formé d'une corniche moulurée à la base et d'un arc harpé formé de neuf claveaux, encadré par des plaques sculptées. Les chaînages sont harpés. Cette façade a perdu son enduit. L'élévation latérale droite est percée par une travée de baies ; la fenêtre a un appui saillant. L'élévation de gauche est aussi percée par une travée de baies et cette travée, plus haute, est couverte par une toiture à longs pans couvrant le pignon perpendiculaire à la toiture principale. L'élévation postérieure, à trois travées, est percée par de grandes baies à appuis saillants. Parmi les dépendances on remarque un grand hangar à pilier maçonné auquel l'orangerie couverte en appentis est accolée, un bâtiment à la façade régulière dont les baies ont des appuis saillants et qui abritait autrefois un four, une buanderie, un poulailler et un très grand hangar en lattis de châtaigner, reconstruit à la fin du 20e siècle.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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décor
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sculpture
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représentation
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balance ; miroir
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typologie
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Logement à façade en pignon. Cinq travées.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Liège Aurélie ; Pon Charlotte
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référence
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IA79000828
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© Inventaire général
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enquête
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2000
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date versement
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2005/07/11
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date mise à jour
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2011/10/03
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crédits photo
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Pon, Charlotte - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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