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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison dite hôtel Séguier
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Tarn-et-Garonne ; Montauban
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aire d'étude
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Montauban
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adresse
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47 rue de la Résistance
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destinations successives
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boutique
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dénomination
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maison
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parties non étudiées
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cour ; escalier
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éléments remarquables
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galerie ouverte ; cour ; escalier ; cheminée
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époque de construction
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limite 16e siècle 17e siècle ; 1ère moitié 17e siècle ; 18e siècle
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année
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1602
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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D'après Robert de Mentque, cette maison était la demeure des Séguier, famille de magistrats. Elle aurait été habitée par François Séguier, sénéchal du Quercy de 1559 à 1570. L'édifice visible aujourd'hui est dans le style du 17e siècle avec sa galerie à baies en anse de panier reliant les deux corps de logis. D'après la date portée sur un des piliers de la galerie, la galerie daterait précisement de 1602. L'escalier est dans le style du 17e siècle mais a peut-être remplacé une tour d'escalier comme celle de l'hôtel Pierre de France de la place Nationale. Il a noté le remploi dans la cour d'un très beau cul-de-lampe médiéval sculpté. La façade sur rue a vraisemblablement été reconstruite au cours du 18e siècle.
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description
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Cette maison reprend la composition des maisons de la place Nationale. Côté rue de la Résistance la maison se compose de quatre niveaux d'élévation chacun séparé par un cordon mouluré. Le rez-de-chaussée est recouvert par la devanture en bois d'un commerce. La porte d'entrée est décalée sur la droite. Les encadrements des fenêtres et les modénatures sont laissés en briques apparentes tandis que le mur est recouvert d'un enduit. Les façades sur cour porte encore les traces d'un enduit plus ancien. Le rez-de-cour est recouvert d'une peinture blanche. Le sol de la cour est recouvert d'un pavage de galets. Le corps de bâtiment ouest dans lequel est installé le commerce s'élève sur cinq niveaux. En rez-de-cour, une porte vitrée permet d'atteindre le commerce tandis qu'à gauche un couloir fermé par une grille permet de rejoindre la rue de la Résistance. Au-dessus la façade est percée d'une fenêtre par étage. Les fenêtres des premier et second étage sont grandes et de forme rectangulaire. Les deux suivantes sont plus petites. A l'angle du corps ouest et de la galerie se déploie un escalier en vis à balustres de bois typique du 17e siècle, ce dernier permet de desservir les quatre étages ainsi que de rejoindre les différents niveaux de la galerie. La galerie de compose de trois niveaux d'élévation. En rez-de-cour s'ouvre deux arcades en anse-de-panier alternées par des pilastres moulurés. Sur le pilier central est inséré un élément sculpté en pierre sur lequel sont gravés la date 1602 et les lettres AB. Au-dessus de chacune des arcades s'ouvre une petite baie. Chacune conserve encore les gonds du volet aujourd'hui disparu. Ces baies éclairent un entresol. Le plancher de ce dernier est encore en place ce qui est rare. Au premier étage s'ouvrent deux grande baies en anse-de-panier. Les pilastres placés en alternance sont à ce niveau finement taillés. Le dernier étage est percé d'ouvertures rectangulaires agrémentées de petites colonnes appareillées. En fond de cour, le troisième corps de bâtiment s'élève également sur trois niveaux. En rez-de-cour s'ouvre une descente de cave. Sur la droite quelques marches permettent d'accèder au rez-de-cour surélevé. A ce niveau éclairé par une grande fenêtre et une porte vitrée se trouve une salle dans laquelle subsiste une cheminée monumentale datée du 17e siècle. L'étage suivant est percé d'une baie anse-de-panier et d'une baie rectangulaire plus étroite. Enfin, au dernier étage, les combles sont ouverts. La baie rectangulaire est agrémentée de colonnes appareillées dont une est engagée sur la droite.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
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escaliers
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escalier hors-oeuvre : escalier en vis, en charpente
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gros-oeuvre
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brique ; enduit ; badigeon
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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décor
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menuiserie ; maçonnerie ; sculpture
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représentation
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ornement à forme animale ; animal : hybride ; ornement à forme architecturale ; colonne ; pilastre ; tête ; serpent ; ange
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Le décor des piliers de la galerie est particulièrement soigné, ils se parent de bandes verticales taillées dans la brique. Le pilier central se pare d'une pierre rectangulaire en partie bûchée. Elle encadre un cartouche sur lequel sont inscrites la date 1602 et les lettres AB. Au-dessus se devine la présence d'une tête d'ange. Sur la façade ouest a été remployé un cul-de-lampe sculpté qui se compose au centre d'une tête d'animal fantastique (ou un bovin). De part et d'autre se trouve une tête humaine coiffée à la médiévale. On devine la présence d'une bête à écaille, probablement un serpent. Sur la hotte de la cheminée on devine une inscription datant probablement de la fin du 18e siècle. Un seconde inscription se devine sous l'encorbellement située sur le mur faisant face à la cheminée.
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état
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mauvais état
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propriété
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propriété privée
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site protégé
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secteur sauvegardé
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Gerber Sarah
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référence
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IA82100238
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© Ville de Montauban ; © Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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enquête
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2009
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date versement
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2016/10/04
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date mise à jour
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2016/10/07
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dossier en ligne
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