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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maisons et fermes
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localisation
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Aquitaine ; Dordogne
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aire d'étude
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Val de Dronne
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dénomination
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maison ; ferme
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collectifs
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2890 bâti INSEE ; 588 repérées ; 35 étudiées
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époque de construction
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15e siècle ; 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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historique
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Les maisons et les fermes repérées sont datables du 15e au 20e siècle, mais rares sont les bâtiments antérieurs au 18e siècle. De plus, les transformations et le remploi de matériaux anciens, d'éléments architecturaux, tels les fenêtres à réseaux, ou ornementaux, rendent d'autant plus complexe la lecture et la datation des édifices issus du repérage. L'habitation de base est généralement très simple : une pièce à vivre équipée d'une cheminée et un évier, et éventuellement une seconde chambre. Logis seuls et logis mitoyens des dépendances agricoles coexistent dans les mêmes proportions.
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description
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Les maisons et les fermes sont construites en calcaire. La maçonnerie extérieure est assez souvent protégée et dissimulée par un enduit (81, 1%). L'état actuel de ces enduits et la mode des "pierres apparentes" permettent de déterminer pour une grande partie des constructions les matériaux employés pour la maçonnerie. Celle-ci est majoritairement constituée par des moellons calcaire (89, 1%). La pierre de taille, généralement utilisée pour les chaînages d'angle, les travées et les encadrements de baie, peut parfois occuper toute une façade (10, 9%) , voire, plus rarement, l'ensemble de l'édifice. L'emploi de la brique a été observé sur un seul des édifices repérés. On rencontre principalement deux types de toit dans le canton de Verteillac, à savoir la toiture simple à deux pans (39, 5%) et la toiture se terminant par une croupe ou une demi-croupe (51, 9%). Quelques cas de toits en pavillon ou complexe occupent une faible partie de cette typologie (7, 7%). Concernant les matériaux de couverture, les tuiles creuses traditionnelles, adaptées aux faibles pentes, sont les plus utilisées (44%) , mais sont de plus en plus remplacées par la tuile mécanique qui adopte différents profilés (40, 2%). La tuile plate couvre surtout les croupes ou les toitures très pentues (13, 9%) ; l'ardoise, quant à elle, reste exceptionnelle et couvre en priorité de grandes demeures bourgeoises à partir du 19e siècle (1, 8%). En ce qui concerne le traitement sous égout, il est à noter que le voligeage est totalement absent. On lui préfère le chevron visible (39, 7%) , la corniche étant également bien présente (33, 8%). La génoise est moins utilisée (26, 6%) , mais on peut préciser que c'est celle à deux rangs qui ressort davantage.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre de taille ; enduit ; brique
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile mécanique ; tuile plate ; ardoise
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typologie
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logis seul ou séparé des bâtiments agricoles ; façade de ville ; édifice à corps de bâtiment unique abritant logis et dépendances ; logis et dépendances accotés sur un plan rectangulaire ; plan massé divisé en profondeur ; logis et dépendances indépendants mais organisés en L ; plan massé divisé en L
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Marabout Vincent
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référence
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IA24000939
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© Inventaire général ; © Conseil général de la Dordogne
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enquête
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2000
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date versement
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2005/02/16
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date mise à jour
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2008/11/13
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional d'Aquitaine - Service chargé de l'inventaire 54, rue Magendie 33077 Bordeaux Cedex - 05.57.95.02.02
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